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Henrico
164 abonnés
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1,5
Publiée le 12 octobre 2011
Altman a été sans conteste l’un des meilleurs réalisateurs de sa génération. Mais pas franchement lorsqu’il s’est attelé aux polars. Ce « Gingerbread Man » dont les promoteurs français ne se sont même pas foulé de traduire le titre, en est un piteux exemple. L’équivalent français du titre du conte « L’Homme en Pain d’Epices », aurait souligné l’importance de la fable, très éclairante sur l’intrigue. Fable d’ailleurs archi mal exploitée par Altman. Certes, l’intrigue du roman de Grisham, à la base, était déjà un peu cousue de fil blanc, mais Altman finit de la ruiner complètement, par sa mise en scène mollassonne, et pataude, où le suspense tombe sans cesse à plat, et où les acteurs, excellents dans d’autres films, semblent ici sans conviction. Plutôt razoir.
Altman s’essaye au thriller et ça ne lui réussit pas trop bien. Même Robert Duvall toujours excellent n’est pas trop convaincant en vieux hippie tout droit sorti de Twin Peaks. L’histoire du complot est classique au possible. Altman spécialiste des films « chorales » et de l’humour grinçant ne possède pas les clefs de ce genre et nous livre un opus mineur.
Un bon thriller, bien construit, avec une histoire de manipulation qui nous fait marcher. La fin est, comme souvent dans ce genre de film, peu crédible. Mais l'ambiance dégagée est sombre et fait vraiment frissonner. Classique mais solide.
Robert Altman signe ici un film une fois encore solide qui pêche hélas par les errements de son scénario, mal ficelé et plutôt tiré par les cheveux. Devant la caméra, Kenneth Branagh fait tout son possible pour donner de l'épaisseur à son personnage, mais on devine qu'Altman ne semble pas non plus convaincu par l'histoire et peine à diriger ses acteurs. Reste sa mise en scène qui vient sauver le film du naufrage, ses situations d'ambiance qu'il sait si bien mettre en place pour donner de l'épaisseur à l'ensemble. Mais trop peu suffisant pour faire de ce "Gingerbread man" un incontournable dans sa filmographie.
Un thriller efficace qui bénéficie du savoir faire de Robert Altman et d'un script solide. Malgré des décors inquiétants et l'ambiance à la lisière du fantastique, le film reste un peu conventionnel dans sa conclusion. Le casting est impeccable.
Si l'on pourrait (presque) qualifier ce film d'honnête par son aspect très classique et sans grande esbrouffe, il ne faudrait pas pour autant oublier que le classicisme peut parfois se muer en banalité. Et c'est précisément ce qui arrive avec ce "Gingerbread Man" pas froncièrement désagréable, mais totalement dénué de personnalité et d'originalité (et le mot est encore faible.) Adapté pourtant du talentueux écrivain John Grisham, le film ressemble en effet assez rapidement à un film de qualité correcte mais sans plus, ne présentant pas la moindre surprise pour le spectateur tant tout ceci est lisse et même franchement fade. On pourrait alors espérer se rabattre quelque peu sur un casting assez prestigieux, mais c'était là aussi sans compter sur un manque de motivation chronique de ces mêmes interprètes, à l'exception de Daryl Hannah, toujours aussi convaincante alors que le rôle n'apparaîssait pourtant pas idéal pour briller. En somme, même s'il ne vous gâchera pas une soirée, ce "Gingerbrad Man" n'a tout de même rien de bien exaltant ni de vraiment intéressant à nous proposer. Dispensable.
The gingerbread man est un film moyen de Robert Altman. La mise en scène du réalisateur est correcte et les acteurs comme Kenneth Branagh, Embeth Davidtz et Robert Downey Jr. Sont très convaincants dans leurs rôles. Mais je n’ai pas accroché à l’histoire et le scénario aurait mérité d’être amélioré.
Un très bon thriller. Robert Duvall incarne un père fou qui harcèle sa fille. Kenneth Branagh interprète l'avocat qui va mettre les pieds dans cette sale affaire. Un très bon film à suspens.
Pourtant convaincant au début en héros US à 300 KF par mois, K.Branagh ne séduit aucunement et retombe tel un soufflé mal cuit dans ce faux polar aux énormes ficelles et aux retournements plus vides les uns que les autres , qui plus est perclus de superstitions et de suspicion immédiate. A éviter.
The Gingerbread Man, un thriller tribuno-policier assez soporiphique, avec une histoire tout ce qu'il y a de plus basique, vu et revu, meme si le tout est plutot de bonne qualité ! Seul les interpretations sortent du lot : Kenneth Branagh, Robert Duvall, Robert Downey Jr, notamment, meme si ce dernier n'a malheuresement qu'un petit role. Un film qui avait un fort potentiel, qui aurait pu surprendre, mais qui se complait à choisir la solution la plus logique à chaque fois ! Je remercie NT1 qui a diffusé une oeuvre de Robert Altman, disparu recemment, meme si la diffsuion, devait essentiellement coincider avec une date prevue bien avant sa mort !
Un film beaucoup trop prévisible. Mais le casting est assez bon. Mais quand on pense que c'est un film de Robert Altman, on ne peut s'empêcher d'être déçu.
Comme Clint Eastwood le fera un an plus tard avec "Minuit dans le jardin du bien et du mal", Robert Altman a choisi comme lieu de l'action Savannah, une ville du sud des Etats-Unis qui est une région connue pour sa population très diversifiée.Plus paranoïaque que le film de Eastwood, "The Gingerbread Man" (l'homme de pain d'épice en français, une référence à l'histoire que racontait Dixon Doss (Robert Duvall) à sa fille, Mallory (Embeth Davidtz) pour l'effrayer) est l'histoire de la destruction de la vie familiale et professionnelle d'un homme, l'avocat Rick Magruder (Kenneth Brannagh), depuis qu'il a fait la rencontre d'une jeune femme, Mallory Doss, serveuse dans une soirée.A partir de là, tout fout le camp.Tout, sauf le scénario d'Altman qui distille information après information et qui se permet même de mettre le spectateur dans le noir le plus complet à certains moments.Aidé par un casting haut de gamme (les acteurs précédemments cités plus Daryl Hannah, Robert Downey Jr, dans un rôle d'alcoolo pour changer, ou encore Famke Janssen) et par une ambiance démente et hallucinée où les passions humaines se mêlent à la tempête de plus en plus destructrice, "The Gingerbread Man" a beau être l'un des films les plus commerciaux de son auteur, il n'en reste pas moins l'un des plus intéressants.
Un thriller sans surprise et très classique par un réalisateur dont on pouvait attendre largement mieux. Un film qui a déjà mal vieilli, qui fait assez "années 80" je trouve.
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1,5
Publiée le 31 décembre 2020
J'ai rarement été témoin d'un tel gaspillage gratuit de talents. Il n'y a presque rien de constructif à dire sur ce marécage sans espoir d'un film. Les quelques pistes intéressantes que le film semble promettre au départ ne sont guère plus que des faux-fuyants. Des acteurs d'envergure Robert Duvall, Robert Downey, Jr sont déployés dans des rôles qui ne mènent nulle part. Un réalisateur de génie occasionnel produit un film qui semble filmé à travers un objectif de caméra taché de café, un écrivain (John Grisham) qui n'a jamais rien produit de méritoire découvre de nouvelles profondeurs d'incohérence sous-motivée. Le film a un aspect bon marché mais à peine au niveau du commentaire. Ils auraient certainement découvert que Berenger et Davidtz étaient toujours mariés lorsqu'ils ont enquêté pour l'audition de Duvall. Si tout cela était un montage élaboré par Berenger et Davidtz ils auraient pu découvrir le testament avant. Il n'y avait aucune preuve que Davidtz ou Berenger aient réellement fait quelque chose de mal. Alors pourquoi auraient-ils tué Downey Jr et pourquoi Davidtz a-t-il tué Berenger le voulait-elle sinon pourquoi aurait elle pris un tel risque...
Continuant alors de sortir des films à un rythme affolant, Robert Altman signe en 1998 " The Gingerbread man", adaptation du roman de John Grisham. Il nous fait suivre un brillant avocat qui, en raccompagnant un soir une jeune serveuse, va se retrouver dans une affaire opposant elle et son père, l’accusant d'être fou.
Robert Altman réalise là un film assez impersonnel avec une intrigue et même un film qui sont dans l'ensemble assez classique et loin de ce à quoi il a pu nous habituer. Mais néanmoins "The Gingerbread Man" s'avère tout de même efficace, plutôt bien construit et captivant.
Si on entre assez vite dans le vif du sujet, il prend néanmoins le temps de présenter son personnage principal sur lequel il braque sa caméra sans jamais le lâcher. Mais c'est aussi à travers l’intéressante galerie de personnages qui gravitent autour, où Altman laisse régulièrement une ambiguïté sur chacun d'eux, qu'il captive. On ne sait jamais vraiment quelles sont les vraies intentions de chacun et, entre manipulation, machination et retournement de situations, Altman maîtrise bien son scénario et signe là une mise en scène efficace.
Il met en place une atmosphère de plus en plus troublante et instaure de la tension lorsqu'il le faut. Il capte et retranscrit bien l'environnement dans lequel il tourne avec un temps souvent sombre et orageux. Dans le rôle principal, Kenneth Branagh s'en sort bien, tout comme les autres acteurs autour de lui, même si c'est dommage que le personnage de Robert Duvall soit si peu exploité, tout comme celui de Robert Downley Jr
Bref, un thriller pour le moins classique om l'on ne reconnait pas vraiment la touche de Robert Altman mais efficace où l'on prend plaisir à suivre cet avocat qui va voir tout son monde basculer autour de lui.