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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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2,5
Publiée le 15 juin 2023
Vu que les westerns « spaghetti » à petits budgets des années 60/70 se ressemblent beaucoup, mieux vaut leur trouver une originalité pour éviter de s’ennuyer. « Gentleman killer » est un assez moyen film avec une forme d’originalité concernant spoiler: une vieille amitié entre un officier et joueur professionnel qui va se muer en justicier en endossant sa tunique bleue à sa mort. Pas grand-chose à se mettre sous la dent, le plus « drôle » restant les rapports tumultueux entre le colonel mexicain Fernando Ferreres et son sous-fifre remplis de tics et de tocs, le susnommé « muchachito ». Anthony Steffen, le gentleman « bricoleur » a le charisme d’une huître ayant digéré une algue verte. Sylvia Solar est totalement éteinte et transparente. A noter dans le rôle du méchant, le réjouissant Eduardo Fajardo, une figure incontournable dans les spags. Dans ce genre de film ennuyeux, j’aime bien compter les morts : parti de trente, j’ai vite décroché, dépassé par l’ampleur du massacre…
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Un western qui réussit à créer de la tension ne saurait être mauvais, d'autant qu'il bénéficie d'une mise en scène plutôt correcte et d'une direction d'acteurs satisfaisante, même si on peut reprocher à Anthony Steffen d'être un poil monolithique (mais ça fait aussi partie du personnage). Les méchants sont comme on les aime, les femmes sont belles (merveilleuse Silvia Solar), il y a de l'action, du suspense et des rebondissements (et ce n'est pas tous les jours qu'on voit un héros de western beurré somme un petit lu), et la musique excellente… alors on pardonnera les facilités et même quelques bourdes, puisque le spectacle est assuré.
Les spaghettis passent et se ressemblent, des bandits mexicains sans scrupules qui ricanent comme des imbéciles, des coups de poing pour faire avouer les gens, une violence sans vergogne du début à la fin, une intrigue sans surprise et un héros qui domine la situation à un instant T, pour se faire tabasser à l'instant suivant. Tels sont les ingrédients revus et non corrigés par Giorgio Stegani qui n'a pas laissé une filmographie impérissable. Film moyen pour un moment de distraction agréable, sans plus.
Un western spaghetti moyen qui tient la route pendant une demi-heure mais sa mise en scène sans relief nous lasse heureusement que le film comporte pas mal d'action donc ça passe néanmoins Gentleman Killer est un western italien des plus basique. La BO signée Nicolai/Morricone reste le meilleur du film quant aux acteurs Anthony Steffen a une belle gueule mais incarne un héros peu charismatique c'est surtout Fajardo qui est marquant dedans en chef de la bande des méchants.
Ce film étant programmé sur cinécinéma classic,j'ai eu confiance et l'ai regardé jusqu'au bout. Misère! Si le cinéma c'était cela,c'est sur que je n'irais plus jamais,Déjà le thème de la rédemption par la souffrance à fait assez de dégâts sur des millions d'être humains, que de le reprendre devant un public cherchant un loisir est une sacrée mauvaise idée. Ensuite,la façon de faire: aucun respect du spectateur,bien moins encore que dans les mauvaises BD. On voit entre autres la bande de voyous reprendre un chemin dans le même sens alors qu'elle revient de son lieu de guet-apens,On voit le héros, tout seul, tuer 2 bandits éloignés de 2 mètres en n'en visant qu'un seul.On voit... Je n'en finirais pas. Ce film est une vraie souffrance pour un cinéphile,pire qu'une nuée de moustiques ou une avalanche...Comme il y a gentleman dans le titre français, je n'en écrirai pas plus.