J'aime bien de temps en temps parler d'un film nul, que personne n'a vu et sur lequel j'essaye d'avoir 0 commentaire. Vais-je y arriver ?
Il faut être dans un avion à 9000 mètres au-dessus du sol pour se laisser tenter par une comédie de Miguel Arteta ("c'est qui celui là ?", me demandez vous l'esprit embrumé, je vous réponds : "Il a fait Be Bad, le bien nommé", vous : "Ah ouais").
Les acteurs me sont inconnus, ou presque. Ed Helms joue exactement dans le même ton que Steve Carell dans 40 ans, toujours puceau, en beaucoup moins convaincant. Comme je le disais dans ma critique récente de Mes meilleures amies, toute comédie américaine doit être grossière, le film possède donc son gros cradingue qui va débiter (si je puis dire) son lot de grossièretés machistes et pipi-caca. Il s'agit de JC Reilly, qui d'après mes sources jouerait dans We need to talk about Kevin, on verra ça. Anne Heche joue le rôle féminin, et franchement, cela n'a aucune importance, vous ne la connaissez pas, moi non plus, et vous avez autre chose à faire qu'à lire cet article, par exemple vous pourriez aller vous faire un thé ou prendre une glace au caramel au beurre salé.
Tout ce beau monde vit des péripéties affligeantes lors d'une réunion de représentants de commerce dans un motel minable. C'est glauque en essayant de faire glauque, mais au final ça l'est plus que nécessaire. Les enjeux sont d'une bêtise à pleurer et les rebondissements vous donnent envie de sauter par la fenêtre en criant : stop, ce que vous hésitez à faire, à 9000 mètres.
Il vaut mieux que j'arrête, je vais devenir méchant, je le sens. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
A prendre des airs de "film indépendant" américain teinté de cynisme, ce film sympathique qui a tout pour être bon, reste cependant sans surprise. On pense immédiatement aux films de Alexander Payne, notamment à l'excellent "about schmidt", (autre parcours d'un loser) ou à ces films americains qui se veulent "petits" et décalés , et dont ce fut la grande mode, avec "happiness" (en plus trash) en tête, comme précurseur. Oui, ce film prévisible, au casting cependant parfait, et aux allures fort sympathique, empreintes des airs de déjà vu, et manque donc de spontanéité. L'utilisation de la musique en tête, usant de la formule identique utilisée dans la série "Desperate Housewives".
Sorti dans l'indifférence la plus totale dans l'hexagone sous la forme d'une sortie technique (exploité sur seulement 2 écrans durant une semaine !), Bienvenue à Cedar Rapids (2011) prouve à lui seul son faible potentiel en ne bénéficiant pas d'une sortie hexagonale digne de ce nom. Pour son quatrième long-métrage, le réalisateur du décevant Be Bad ! (2010) a offert le premier rôle (celui du loser) à Ed Helms, déjà souffre-douleur dans les comédies à succès Very Bad Trip 1 & 2 (2009/2011), ne vous attendez donc pas à une once d'originalité dans son jeu d'acteur, puisqu'une fois de plus, son personnage n'échappe pas à l'alcool, à la drogue, au sexe et aux blagues salaces. Bref, seul le lieu et le thème central changent, puisque ici il est question d'un séminaire d'assureurs. En fin de compte, au lieu d'obtenir une comédie (vendue comme telle), on obtient une pathétique comédie où le rire se fait constamment attendre durant les 85 minutes que compte le film. On comprend mieux pourquoi le film a été si mal distribué en France.
N'a pas voulu voir la fin !! En voyant comédie, je m'attendais a rire mais non en vain !!! L'ensemble du film est mou, et mais quand même pas mal de temps a vraiment commencer !!!
Exemple même du film mal vendu autant en production qu’en distribution. On s’attend à une comédie mode Apatow, puis devant la lenteur de l’intrigue on bascule vers quelque chose de plus conventionnel pour finir dans un ennui profond. Alexander Payne à la production ne sauve pas l’entreprise du naufrage, voguant même parfois vers une réalisation et surtout une intention entre deux genres, les films d’Apatow et ceux de Payne, au final, rien, le vide et l’ennui. A force de ne pas choisir et ne pas diriger ces comédiens on boit la tasse.
Aiie Aiie Aiie, comment un pitch sympa et empli de bonnes idées et réduit à néant par un film fiévreux? Pas forcement pas son interprète masculin principal qui après Very Bad Trip c'est vu affichés son premier rôle titre. Ni John C. Reilly, parfait en gros enculés au grand cœur. Alors grâce a eux deux le film marque ses quelques petits points, car malheureusement après une ribambelle de bonnes idées, place dès le début aux problèmes cruciaux du film : Le rôle de Ed Helms est beaucoup trop télécommandés à Very Bad Trip, le tout est mou et souvent moche et mal filmé, la continuité est laborieuse et les bon sentiments vont bon train. (répétition) Un cocktail amère pour ce qui aurai pu être une comédie surprenante et amusante à l'américaine souate.
Cedar Rapids est divertissant et intéressant, sans être hilarant, les scènes sont bien comiques et certaines bien drôles. On passe un bon moment dans l'ensemble et les acteurs ne sont pas mauvais. Vu en VO et c'est mieux.
C'est plutôt mou, ça vire assez vite à la comédie romantique, C.Reilly en fait des tonnes pour tenter d'éviter un naufrage qui a déjà eu lieu . Aller au bout de l'aventure tiendrait presque du supplice mais heureusement votre chien voulait sortir pisser ...