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chrischambers86
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3,5
Publiée le 12 décembre 2012
Comèdien, scènariste puis metteur en scène, le so british Harold French fut vraiment à l'aise dans les films à sketches qui jouissent encore aujourd'hui d'une belle petite rèputation! Point de sketchs dans "Adam and Evelyne" car l'expressivitè des deux interprètes principaux en font plutôt un gentil film romantique suffisamment charmant pour maintenir l'intèrêt! Dans la vie, tout relève du jeu! Un jeu, que de naître ou pas! Un jeu, que d'être un garçon ou une fille! Et très tôt, on s'èlance sur le jeu de l'oie! Une bien vicieuse spèculation où l'on avance d'une case, puis on recule! On se fait vite inoculer par le virus tel Adam Black alias Stewart Granger qui se met ici dans un pètrin amusant (avant qu'il comprenne qu'il est amoureux) mais certainement par pour l'adorable Jean Simmons! C'est avec beaucoup d'attention que le cinèaste anglais capte les rèactions de cette attachante Evelyne, sans pour cela nègliger son acteur principal! Un beau film qui gagne aujourd'hui à être redècouvert, ne serait-ce pour la magnifique Jean Simmons, complètement à la hauteur de son rôle (aussi convaincante en jeune prof dans un pensionnat qu'en jeune adulte qui dècouvre l'amour). Cette dernière en conclut qu'elle aime beaucoup mieux Granger avec la moustache (on n'est pas obligè d'attendre la dernière image pour en saisir le sens)...
Un film romantique ne manquant pas de charme qui a marqué la rencontre entre Jean Simmons et Stewart Granger et le coup de foudre qui s'ensuivit avec mariage à la clé (et aussi divorce mais là je m'avance trop !!!). Enfin bon, beaucoup de la petite réussite de ce film tient sur l'alchimie parfaite entre les deux acteurs. Jean Simmons a rarement été aussi espiègle et Stewart Granger a rarement autant paru déphasé par ses sentiments. Entre l'orpheline sans expérience et le joueur invétéré, le personnage qui apparaît le plus virginal des deux n'est pas forcément celui auquel on pense dans un premier abord. Et le film tient son piquant sur ce thème. Autrement, la mise en scène sert plus à filmer qu'à autre chose mais la caractéristique de l'histoire et le talent des comédiens sont là.
Première réelle collaboration entre Stewart Granger et Jean Simmons (après César et Cléopatre, en 1945, où Granger avait un second rôle et Simmons une figuration). Ils partageront ensuite leur vie et de nouveau la tête d'affiche en 1953 avec La reine vierge. Côté histoire, ici, c'est pompé à bloc sur "Papa longue-jambes" (1931, et remaké avec Fred Astaire en 1955). Restent 2 prestations honnêtes, mais c'est quand même une comédie romantique qui va pas chercher très loin