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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 avril 2012
Une vraie histoire d'amour violente effrénée qui se finit par une dernière danse sclérosée de folie et d'angoisse. Un homme dépressif, Paul alias Brando perd sa femme, elle se suicide...une jeune parisienne de 20 ans, Jeanne alias M. Schneider complètement paumée..Un parallélisme entre un veuf et une femme qui va se marier...spoiler: entre le viol de Paul (sodomie avec le beurre) et celui de Jeanne ensuite (qui fait des trucs pas très catholiques dans le nunus de Paul à sa demande)...une fin tragique. ...les deux protagonistes se consument dans une passion foudroyante et sombre...PS: je ne regarderai plus le beurre de la même façon, hahahahaha...
Je ne connaissais que la fameuse scène avec la motte de beurre. Qu’en est il du film ? Et bien Bertolucci se tape un mauvais délire, prétentieux et branchouille. Les dialogues sont stupides, creux et sans intérêts. C’est mal joué, ringard et ça sonne faux. M. Brando fait son numéro, et prouve ici qu’il est capable du pire, même s’il est capable du meilleur (le Parrain…). Ce film est irregardable, insupportable, une véritable perte de temps. J’ai arrêté les frais au bout d’une heure. A oublier.
"Le dernier tango à paris" est un film emblématique des années 70, film très subversif pour l'époque, il a marqué l'histoire du cinéma par des scènes osées. Bien que désormais dépassé, ce long métrage demeure mythique par la présence de Marlon Brando en acteur principal, jouant un américain alcoolique et dépravé mais aussi par l'interprétation de Maria Schneider qui sera marquée à vie par ce rôle, la scène avec la motte de beurre n'étant pas prévue et décidée le matin même par Bertolucci et Brando lorsqu'ils beurraient leurs tartines. Le film est puissant en sentiments humains passant par l'amour, la haine, le remord, le chagrin, la passion. De plus, la musique de Gato Barbieri est absolument sublime, elle embellit le film d'une manière extraordinaire. En résumé, c'est un excellent film avec beaucoup de qualités malgré qu'il puisse être parfois très ennuyeux et manqué de rythme.
Pour moi, non, on est à mille lieues du chef d'oeuvre que certains veulent bien faire croire. Je pense que le côté sulfureux du film lui a taillé cette réputation, mais il faudrait être honnête : c'est vide et creux, Bertolucci se lâche en mettant dans la bouche de Marlon Brando toutes les cochonneries qu'il a pu apprendre dans sa carrière, et voilà. Nullissime.
En voilà un film qu'il a fait parler de lui. Serait-il utile de rappeler le tollé qu'a provoqué cet objet lors de sa sortie en salles ? Je ne crois pas non. Seulement, il y a une question (primordiale ou non) à se poser : un film autour duquel il règne un parfum de scandale est-il forcément un bon film ? La réponse est très clairement non. Et ce "Dernier tango à Paris", en est une preuve parfaite. Réalisé par Bertolucci (en gros pas n'importe qui), ce film s'avère être une parfaite alternative à la consommation de somnifères. Bon sang, qu'est-ce que ça peut être long, lent et surtout sans le moindre intérêt. Où a voulu en venir le cinéaste italien ? Montrer jusqu'où peut aller une relation qui n'est que charnelle et fusionnelle? Jusqu'où peut-aller une histoire d'amour impossible ? Si telles étaient les questions (bonnes d'ailleurs) que se posait Bertolucci, il faut quand même avouer qu'il se prend les pieds dans le tapis et s'éclate méchamment la caboche par terre. En tout et pour tout, trois scènes de sexe (spoiler: dont celle où une certaine plaquette est utilisée comme lubrifiant ), qui n'ont d'ailleurs rien de vraiment choquant. Le reste ? Du vide, encore et toujours. Du blabla qui devient vite saoulant et des scènes qui tirent en longueur jusqu'à l'extrême. Et puis, y a pas à tortiller, ça fait quand même mal au cœur de voir Marlon Brando dans un truc pareil. Et le charme de Maria Schneider n'y change rien non plus. Mon avis est sans doute définitif : ce film est purement et simplement une horreur à fuir comme la peste.
S’il tout à fait normal qu'il soit interdit aux moins de 16 ans, c'est dommage que, pour beaucoup, ce film ne soit qu'un "film érotique ayant provoqué une belle polémique". En effet, grâce à une superbe mise en scène, Bertolucci a réussi à rendre les scènes torrides au moins aussi intenses que le sont les scènes dramatiques et romantiques. De plus, la belle photographie avec laquelle est filmé Paris et le travail sur les personnages parfaitement interprétés font cette source de controverses une œuvre de référence.
Pas mal d’artifices et d’affèteries. Dans la passion sexuelle crue et tragique, le cinéma japonais a fait autrement plus direct et crédible. Reste tout de même le talent de metteur en scène de Bertolucci, des plans d’intérieurs et d’extérieurs parisiens formidables, la musique de jazz, le charme et le talent des interprètes, la maturité poignante de Brando (pas encore mangé par l’obésité), la jeunesse et le naturel de Maria Schneider, la drôlerie touchante de J.-P. Léaud… énormément de talent donc, mais une audace qui paraît bien maladroite, effet de scandale estompé. Le film est en tout cas très représentatif de l’esprit du début des années 70. Ce n’est pas le moindre de ses intérêts.
Sorti en salles la même année que "Le Parrain", "Le dernier tango à Paris" fit l'objet du plus grand scandale de 1972. Et l'on se demande bien pourquoi les critiques de l'époque en sont arrivées à ne citer que certaines scènes sexuelles qui de plus ne sont pas explicitement montrées, elles sont suggérées. De plus, cette supposée histoire de cul n'en est pas une, c'est une histoire d'amour, Maria Schneider n'incarne pas le rôle d'une prostituée, elle est simplement une jeune fille de vingt ans qui est paumée, ne trouvant pas un intérêt dans sa vie ni une passion pour son petit ami cinéaste interprété par Jean-Pierre Léaud. Marlon Brando n'incarne pas un pervers non plus, c'est un homme dépressif qui n'a pas digéré ni supporté ni compris le suicide de sa femme. Marlon Brando est un acteur exceptionnel qui n'a peur de rien et il fut le premier américain à oser tourner dans un film où l'amour et le sexe se conjuguent en une passion destructrice. Bernardo Bertolucci, scénariste et metteur en scène du film avait d'abord demandé à des acteurs français de jouer son rôle mais tous refusèrent par peur et par pudeur. Marlon Brando au contraire fut très enthousiaste à l'idée de tourner un film qui correspond à sa personnalité, un être torturé et passionné. Le film dispose d'un scénario riche, dense, profond dans tous les sens du terme et développe davantage la psychologie des deux protagonistes que de montrer des scènes obscènes. Le film possède des éléments intéressants, il démontre comment deux personnes si différentes par la chronologie peuvent se retrouver grâce à la même tourmente qui les rassemble. Evidemment, les dialogues sont très crus mais en amour charnel, chacun de nous préfère-t-il parler poétiquement ou évoquer les mots qui inspirent la nature? Cette union si spéciale qui conduit vers une passion démesurée l'un pour l'autre détruit la vie sociale de la jeune fille peu mature et manipulée qui dirige le long-métrage vers un dénouement dramatique pour elle et pour lui. Drame psychologique bien ficelé et bien analysé, le long-métrage de Bernardo Bertolucci est une très grande réussite, un chef-d'oeuvre du septième art qui a mérité son énorme succès en salles.
Un film très représentatif de son époque que ce "Dernier Tango à Paris", par Bernardo Bertolucci. Le cinéaste italien s'inscrit en effet dans cette vague des années 70, rebelles, provocatrices, sensuelles, libérées et audacieuses; J'avais apprécié l'hommage rendu à cette époque dans "the dreamers", voici maintenant Bertolucci qui passe d'admirateur d'une époque à créateur admirable s'inscrivant dans cette époque. Finalement Bertolucci réussit un pari dont ont rêvés sans doute beaucoup d'artistes à l'époque : réaliser une oeuvre entière rien que sur base d'un phantasme. Et peut être qu'au fond de nous tous, consciemment ou non, nous avons chacun rêvé un jour d'aimer de la même façon une personne rencontrée au hasard, dont on en connait même pas le nom ? En tout j'ai été personellement très touché par cette idée d'amour complètement à l'écart de la société, des conventions, de la raison. Ce film, c'est comme une ode à la libération de toutes les pulsions, même les plus animales. Et le renoncement à toute forme de raison. Intéressant de voir à ce sujet le travail sur les mots, avec des dialogues parfois volontairement absurdes, jusqu'à la célèbre séquences où les deux héros imitent des cris d'animaux. Bertolucci filme de façon très réussie les passions, même si parfois le rythme du film se fait lent, et la banalité des dialogues nuit à certains passages. Inutile de revenir sur le couple mythique formé par Brando et Schneider, deux rôles difficiles et osés qui sont interprétés parfaitement. Sans oublier le personnage de Jean-Pierre Léaud, intéressant, qui trace peut être le lien entre Bertolucci et la Nouvelle Vague. "Le dernier tango à Paris", film qui peut choquer, dégouter, mais aussi passionner comme ce fut mon cas !
Un film probablement moins sulfureux qu'à l'époque de sa sortie (malgré la fameuse scène de la plaquette de beurre, surtout que l'actrice n'était, paraît-il, pas au courant de ce qui allait se passer...), mais l'histoire reste toujours aussi forte, parfois déroutante et toujours intrigante et la mise en scène de Bernardo Bertolucci est toujours aussi brillante. Marlon Brando est exceptionnel d'intensité et de douleur et Maria Schneider impressionnante de naturel, même si Jean-Pierre Léaud, lui, en fait des tonnes au point d'agacer. Un grand film.
Film particulier mais d'une énorme beauté ! "Dernier Tango à Paris" fait partie de ces films qui ont fait scandale à l'époque de lors sortie ( tout comme "Orange Mécanique" de Stanley Kubrick, "Salo ou les 120 journées de Sodome" de Pier Paolo Pasolini ou encore "Funny Games" ( 1997 ) de Michael Haneke ) mais qui aujourd'hui sont des films qui sont considérés comme des classique par leurs réellement marques de beautés de mise en scène et de vérités sur la vie ( ce n'est que mon point de vue ). L'histoire est magnifique, la mise en scène autant que le duo d'acteurs qu'est Marlon Brando au côté de Maria Schneider est tout simplement flamboyant. Bernardo Bertolucci réalise la encore une fois un très très grand film ( avec son somptueux "1900" ), l'un de mes films préférés et un vrai chef d'oeuvre.
La scène du beurre...tellement connue, cette scène, qu'elle parasite toute la réputation du film. Qui, entre parenthèses, n'est pas un chef d'oeuvre, loin de là, mais un vulgaire film érotique du dimanche soir sur M6 (remplacez Brando et Schneider par deux acteurs inconnus, et ça donne un résultat équivalent aux films de M6). OK, assez bien fait, et cultissime qui plus est. Mais pas génial. Maria Schneider mettra longtemps à sortir du carcan traumatisant de ce film, et Brando refusera, toute sa vie, de le voir (véridique) : tous deux assimilèrent "Le dernier tango à Paris" à un viol. Dans un sens...
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0,5
Publiée le 7 mars 2021
Le film controversé de Bertolucci ne vieillit pas bien il est comme un catalogue d'excès des années 70. L'errance impénétrable comme intrigue est un échec. Un travail de caméra improvisé avec un mauvais éclairage. Brando joue son sociopathe habituel dans cette étude de personnage sans érotisme. Tout ce que vous avez à faire en tant que spectateur est de savoir si une histoire qui implique du sexe transgressif est titillant ou si l'art consiste à échanger la fille sexy et à l'imaginer avec une nana douillette et accueillante. Si vous ne voulez pas regarder ce film vous aimez ça parce que ça vous excite c'est la même chose pour des films comme Mulholland Drive et d'autres. Je ne suis pas un fan de Bertolucci mais j'aborde chaque film avec un esprit ouvert. J'aime le fait que cela pousse très fort les limites jusqu'alors inviolables du cinéma conventionnel mais je n'aime tout simplement pas ce film dans son ensemble. Le regarder est aussi épuisant que de passer deux heures dans une maison de retraite. J'avais l'impression que mon cerveau se transformait en bouillie. Je n'ai pas peur que les films soit sérieux mais il occupe aussi un espace très rebutant, morose et très important. L'actrice Maria Schneider n'a pas été informée de la scène sois disant choquante. Le réalisateur Bertolucci a admis que Brando et lui en avaient déjà parlé et ont décidé d'utiliser un bâton de beurre pour violer Maria Schneider. Bertolucci prétend l'avoir fait ca dans un but artistique. Le fait que le réalisateur ait fait cela et qu'il s'en soit tiré est absolument dégoûtant. Une femme a été exploitée à des fins artistiques donc pourquoi voudrais je regarder un film où une femme est littéralement violée et dégradée...