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Serge Riaboukine
49 abonnés
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4,0
Publiée le 17 septembre 2009
Une fable dramatique où sévissent deux comédiens en pleine forme. Deux personnalités opposées vont pourtant se rapprocher, par la misère qu'ils vivent l'un et l'autre. Par un rêve inaccessible, une vie rêvée sous le soleil de Floride... Si ce genre de scénario a vu le jour plus d'une fois - on pense par exemple à "L'épouvantail" - la réussite est ici total. J. Voight et D. Hoffman sont terribles, autant que leur destin tout tracé.
Un film bouleversant où Dustin Hoffman et Jon Voight crève l’écran et nous font découvrir le parcours de deux antihéros pas tout à fait comme les autres. Joe Buck est un texan qui un jour décide de plaquer sa petite vie bien faite pour partir vivre à New York. Son seul moyen de gagner de l’argent étant la prostitution. Il tente plusieurs fois ce chemin mais s’y perds, et puis un jour il rencontre Ratso Ricco, un arnaqueur dont il va faire le pigeon de l’une de ses arnaques. Quelques jours plus tard, Joe revoie Ratso et tente de lui soutirer l’argent qu’il lui à pris mais Ratso ne l’as pas. Ratso lui propose alors de venir chez lui. Les deux hommes vont alors faire connaissance et découvrir qu’ils ont des parcours très proche. Un film qui est d’une intensité rare et qui témoigne d’une humanité terriblement injuste. La beauté visuel de la réalisation de John Schlesinger est saisissante et nous plonge dans un univers comblé par les meurtres le sexe et l’injustice. Dustin Hoffman y est bouleversant, son jeux d‘acteur crève l’écran et Jon Voight est parfait dans son interprétation magistrale du Gigolo Joe Buck. Le scénario est à tombé par terre tellement il est saisissant de vérité et de réalisme. Le point fort du film étant l’idée centrale de faire en sorte que deux antihéros de l’Amérique décrite dans le film se rencontre. En deux mots un film magique dont la beauté visuel n’a d’égale que le jeux des acteurs qui participent à se grand périple saisissant d’humanité.
Pour une 500ème critique il faut du lourd, et Macadam Cowboy fait partie des films qui m'ont le plus ému. Un scénario partagé entre la soif de vivre et l'espoir insouciant du personnage "Joe Buck" magnifiquement incarné par Jon Voight, et le monde impitoyable et cruel de l'ultra libéralisme de New York city. La longue et pénible descente aux enfers du jeune naïf est ponctuée tout au long du film de touches humouristiques et d'espoirs qui rendent le film admirables, car en la personne de Rico Rizzo (D.Hoffman), Joe qui cherchait la gloire et l'argent va sans doute trouver encore mieux avec une forte amitié. Le lien unissant les deux hommes dans la misère est le point éblouissant du film qui fait jaillir l'une des plus forte amitié à l'écran. Cette amitié est la véritable bouée qui permet aux deux compères tout comme aux spectateurs d'y croire et d'aller de l'avant sans sombrer dans un drame dépressif malgré la dureté de l'histoire, le tout sous la magnifique mélodie d'Harry Nilsson.
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5,0
Publiée le 30 avril 2011
"Midnight Cowboy" est un point culminant dans la carrière de John Schlesinger, puisqu'il obtient l'Oscar du meilleur film (le premier film classè X à remporter l'Oscar), et confirme le talent de Jon Voight et Dustin Hoffman - tous les deux extraordinaires, au-delà de tout èloge - , acteurs dont il va accèlèrer la reconnaissance par le grand public! Ce film admirable, èvoquant les tribulations tragi-comiques de deux amis à la dèrive, qui tentent de survivre dans la jungle de New York, est une des premières transpositions commerciales de l'univers et des sujets (prostitution masculine, par exemple) du cinèma underground, et plus particulièrement des rèalisations d'Andy Warhol! A ce titre, Schlesinger est associè au renouvellement de la production hollywoodienne de la fin des annèes 60! Prenant pour cadre le quartier de New York dègradè des paumès et des dèviants (de Greenwich Village à Park Avenue, en passant par la partie sud de Central Park et de Times Square), "Midnight Cowboy" dècrit avec beaucoup de compassion le destin inoubliable de Joe Buck et de Ratso Rizzo que le hasard rèunit, la naissance d'une amitiè rarement atteinte au cinèma! Le cinèaste rythme remarquablement cette descente aux enfers longue, froide et pènible, de flash-back douloureux sur le passè texan de l'ètalon benêt et de fantasmes dèlirants du petit rital infirme, en s'intèressant aux rapports humains plutôt qu'aux styles, ce qui explique que son "Midnight Cowboy" soit toujours èmouvant! On notera la chanson mythique du gènèrique de dèbut, "Everybody's Talkin'" de Fred Neil pour ce pur chef d'oeuvre d'èmotions, ou le duo de paumès lègendaire Jon Voight-Dustin Hoffman allie parfaitement la fascination et le dèsespoir! Une perle du 7ème art...
Un film puissant et absolument poignant. Macadam Cowboy conte l'histoire d'une amitié : celle de Joe Buck et de Rico Rizzo, deux marginaux livrés à la dure réalité de la jungle new-yorkaise. Alors que Joe s'exerce sans succès à la prostitution et qu'il se nourrit d'une multitude d'images inhérentes à l'American Dream ( argent, confort, matérialisme, idéalisation des grandes stars hollywoodiennes...), Rico se résigne à vivre de misère et de débrouille... La solitude les réunira afin qu'ils puissent réaliser ensemble un projet salvateur : partir en Floride, l'Etat du soleil et de la noix de coco... John Schlesinger adopte un style volontairement underground pour mieux nous imprégner de cette culture à laquelle appartiennent nos deux héros ( mais aussi de grands artistes tels que William Burroughs et, plus récemment, Gus Van Sant...). Macadam Cowboy est également connu pour sa musique ( la chanson Everybody's Talkin' mais aussi le thème bouleversant de John Barry ) et pour le scandale qu'il créa à sa sortie en 1969... Pourtant, quand on considère son succès et sa valeur artistique, on a du mal à croire qu'un tel film puisse être interdit. Excellent et indémodable.
Ce film avait du faire grand bruit lors de sa sortie en salles, à en voir sa classification (classé X, ce qui équivaut à une interdiction au moins de 17 ans aux Etats-Unis) et vu le thème du film. Macadam Cowboy (1969), c’est l’histoire de Joe Buck qui quitte son Texas natal pour aller s’installer à New York. La transition est plutôt violente pour lui mais bizarrement, il trouve ses repères rapidement et devient gigolo, persuadé que son look de cowboy lui ouvrira toutes les portes. Il fait la connaissance de Rital, dit Rico, une petite frappe qui vit dans un immeuble insalubre et promis à la démolition. Tous deux rêvent d’une vie meilleure et se promettent de rejoindre la Floride dès qu’ils en auront les moyens. Critique sociale où le rêve américain n’existe plus, John Schlesinger signe ici l’un de ses plus beaux films (avec Marathon Man - 1976). Un drame d’une puissance palpable, interprété par deux superbes acteurs : Dustin Hoffman & Jon Voight (qui se fera connaître auprès du grand public grâce à son interprétation). Une œuvre portée aussi par une très belle B.O et entrecoupée de flash backs récurents à la fois tristes ou drôles. Si les acteurs principaux furent nommés à l’Oscar du Meilleur Acteur, John Schlesinger ne repartit pas les mains vides, puisqu’il remporta l’Oscar du Meilleur Film, du Meilleur Scénario et enfin, celui de la Meilleure Réalisation !
Difficile d'accrocher sur la longueur, tant J.Voight n'est pas à la hauteur de D.Hoffman . Les effets inutiles d'une réalisation peu inspirée empêchent l'ensemble de décoller.
Un chef-d'oeuvre retraçant le parcours de deux êtres en perdition. Le "rêve américain" n'est pas accessible à tout le monde. Bouleversant. Inoubliable!
Chef d'oeuvre et trésor cinématographique. Comment passer à côté de deux rôles fabuleux, de deux personnages fascinant. Puissant, troublant à voir absolument. Un imensse bravo à dustin hoffman