Une autobiographie exemplaire...
Histoire d’une jeune fille, Agnès, qui doit soutenir toute une famille, subir les humeurs d’une mère droguée et pallier à l’absence d’une figure paternelle (rôle qui semble récurrent pour Jennifer Lawrence si on a déjà vu Winter’s Bone ou encore Loin de la terre brûlée).
Entourée par la drogue, l’alcool, le sexe, elle s’en sort en s’appuyant sur l’amour qu’elle transmet à ses deux plus jeunes sœurs et grâce au basketball.
Agnès, un exemple à suivre ? Je ne remets pas en cause la véracité des faits, mais je suis admiratrice de voir qu’une jeune fille de 14 ans peut coordonner deux emplois (un dans une fast food et le deuxième pour un journal), être une excellente élève (elle a obtenu des « A » en calcul, géométrie et poésie), s’occuper de ses sœurs (et de sa mère) ainsi que des tâches ménagères, être une légende locale du basketball (en marquant 27 points en 7 minutes) et faire des choses illégales à son âge (conduire, fumer…)… Cette fille est définitivement un modèle de combativité et d’engagement pour toutes les adolescentes !
Face aux épreuves que la jeune Agnès a dû affronter, la fin du film, signe d’un nouveau départ et d’une volonté d’aller vers l’avant, semble quelque peu irréaliste.
Conclusion:
Néanmoins, malgré ces « incohérences », le film est poignant et les personnages sont interprétés avec justesse. Film fort qui a de l’intérêt essentiellement grâce aux prestations des trois jeunes actrices (Jennifer Lawrence, Sophi Bairley, Chloë Grace Moretz) et de Selma Blair.
Histoire, certes autobiographique (comme nous le rappelle la mention introductrice « based on a true story » et la conclusion du film), mais qui semble s’appuyer uniquement sur le pathos (par la narration) et sur les stéréotypes de l’ « american dream » (basketball).
M. B.