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Plume231
3 882 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 26 mai 2012
On retrouve très bien ici l'esprit unique propre à la satire de l'écrivain Nikolaï Gogol dans ce film qui est l'adaptation d'une de ses histoires. Ce court film fantastique russe, qui a été un très gros carton au box-office de son pays, souffre de quelques raccords médiocres mais donne lieu à une débauche d'effets spéciaux qui n'ont rien perdu de leur charme, en particulier pour ce qui est de la dernière scène dans l'Eglise qui constitue un régal d'imagination pour les yeux. Une curiosité slave à voir.
Ça n'a d'intérêt que son esthétique, minimaliste et parfois poétique. Scénario assez poussif, humour un peu à coté de la plaque (on pense au Master i Margarita de Yuri Kara sans le cynisme féroce de ce dernier), acteurs en roue libre.
Konstantin Ierchov et Georgui Kropatchov ont adapté la nouvelle de Gogol avec brio, on dirait retrouver une sorte de conte de Poe à la sauce Corman. Il est évident que les Russes sont les meilleurs pour adapter les romans et nouvelles de leurs grands écrivains. Cependant, de ce conte fantastique se dégage une impression de vieillot qui n'est pas pour servir les qualités du film (interprétation convaincante, décors admirables qui rappellent Paradjanov, couleurs chatoyantes) : les monstres sont grotesques, et la créature éponyme est plutôt pitoyable. Certes, Alexandre Ptouchko, le "Walt Disney russe" est talentueux, mais ses créatures horrifiques sont juste charmantes. On ne s'effraie pas assez dans ce film dont c'était l'objectif. Toutefois, malgré ce défaut majeur Vij est un film incontournable du Cinéma soviétique. En effet, les co-réalisateurs Ierchov et Kropatchov, qui ont une formation de décorateurs, ont fait un travail admirable pour nous replonger dans la Russie rurale de Gogol en plein XIXème siècle : monastères, églises, fermes, villages, on est baignée dans les traditions de la grande Russie, et si le fantastique a mal vieilli, Vij reste à maints égards un film impressionnant.
« Vij » fut en sont temps l’un des plus gros succès du cinéma soviétique, avec près de 32 millions d’entrée rien que sur le bloc de l’Est. Il s’agit de l’adaptation d’un conte classique signé Nicolas Gogol. On y oppose la foi et la sainteté au vice et à l’alcool. Un jeune séminariste succombe au charme d’une jeune fille lors d’une soirée bien arrosée, il l'a prend pour une sorcière et la tue avant de se rendre compte de son erreur. Le village l’oblige à la veiller lors de 3 soirées mortuaires qui seront autant d’épreuves pour le jeune moine, la défunte convoquant les créatures des ténèbres pour se venger. Comme souvent dans les productions Mosfilm, « Vij » est une splendeur visuelle, autant au niveau de la photographie que des effets spéciaux, simples et poétiques, proche de Méliès dans l’esprit. Le film aura une influence indéniable sur des cinéastes comme Tim Burton.
Une amusante production soviétique dont on remerciera les producteurs de ne l'avoir fait durer que 72 minutes. Le montage est abominable, les dialogues d'une pauvreté aux antipodes de faire honneur à la langue russe. Par contre, ils ont fait des trouvailles en matière d'effets spéciaux qui valent le détour - entendons-nous : à d'autres moments que celui, par exemple, où ils ne se gênent pas pour montrer un décor tournant pour simuler la lévitation des personnages. Mais l'usage de ces effets est inégal, allant de l'astucieux à l'épouvantable. Une simple chose sauve le film d'une appréciation unilatéralement mauvaise : il est amusant !
"Vij" pour un film des années 1960 possède de grands atouts, ses couleurs étonnantes, ses décors soignés, son humour caustique, ses effets spéciaux et ses petits monstres sympathiques. Seul Vij est un gnome un peu empoté, même pour l'époque. Son ambiance et son jeu d'acteur est digne de ce que produisait tous les grands maîtres du cinéma soviétique. Intéressante à voir.
Beau film très imprégné de la culture slave où l'on voit s'affronter les forces du bien et du mal,du vice et de la vertu sans que l'on sache vraiment qui les possèdent (le séminariste ou la sorcière ).Le film reste visuellement superbe avec des effets spéciaux d'une grande poésie. .Même si le scénario, tiré d'une nouvelle de Gogol qui avait deja été adapté par Mario Bava dans Le masque du Demon, est peut être trop simpliste.Un film à redécouvrir.
Peut-etre le seul film soviétique avec de l'horreur. L'histoire est bien, meme si la réalisation est moyenne. Un plaisir aussi de revoir Natalya Varley, actrice très appréciée.