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    La Taupe
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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Commençons d'abord par les qualités indéniables du film: l'ambiance des années 70 est très bien retranscrite tant par les décors, que par les costumes et par les musiques qui collent parfaitement à l'ambiance; les acteurs sont également très bons (en même temps avec des acteurs comme Gary Oldman ou encore Colin Firth le contraire aurait été étonnant); la réalisation est également de bonne facture. Voilà, comme quoi avec les meilleures intentions du monde et un bel enrobage on arrive pas à faire un film convaincant. Partant d'une bon concept initial de film d'espionnage (une taupe est infiltré au MI6 qui est-ce ?), le film par son scénario alambiqué et par sa lenteur perd le spectateur et le plonge dans l'ennui, si bien que lorsqu'on découvre qui est la fameuse taupe on s'en moque pas mal et on attend qu'une chose que le générique apparaisse. Un film réservé aux plus férus amateurs de film d'espionnages à l'ancienne.
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Adaptée du roman d'espionnage de John Le Carré, ''La Taupe'' est réalisé par Tomas Alfredson. L'histoire se passe pendant la Guerre Froide, en 1973, au sein des services secrets britanniques (appelé ''cirque''). L'agent George Smiley (Gary Oldman, spectre melvillien) enquête après la mort de son supérieur, Control (John Hurt) pour débusquer un espion infiltré. Aidé par Peter Guillam (Benedict Cumberbach), Smiley mènera son enquête et devra découvrir qui est ''La Taupe'' parmis quatre suspects. Résumé comme cela, le film a l'air assez simple à comprendre (un héros, une taupe, quatre suspects). Sauf que non, le film se révèle au contraire diablement retors : intrigue parallèle, flash-back.... Dans cette œuvre, il est impossible de tout comprendre. Mais cela a peu d'importance : il suffit de se raccrocher à l'idée qu'il y a une taupe, et qu'il faut la découvrir. Cette idée, gravée dans sa mémoire, permet au spectateur de ne pas s'embourber dans ce (trop) touffu récit.

    Donc, on n'y comprend pas grand chose. Est-ce grave ? Cela pourrait si le seul intérêt du film était dans le scénario, ou plutôt devrais-je dire si ''La Taupe'' était uniquement une œuvre de scénario. Seulement voilà, ''La Taupe'' a aussi une mise-en-scène. Et même qu'elle est signée Tomas Alfredson. Pour rappel, Tomas Alfredson est un réalisateur suèdois, qui avait réalisé en 2008 ''Morse''. Ce joyau (un de mes films préférés, avec ''Le bon la brute et le truand'' et ''Barry Lyndon'') contait la belle relation entre un pré-ado de douze ans et une vampire du même âge. Loin de la mièvrerie de ''Twilight'', loin des outrances nullissimes des ''Prédateurs'' (Tony Scott, 1983), ''Morse'' marquait par ce fascinant mélange entre la violence sanglante (meurtres et humiliations) et une grande douceur (la relation, tendre et simple entre les deux protagonistes principaux. Cette douceur était soulignée par la beauté de la mise-en-scène alternant (entre autres) plans fixes et lents mouvements de caméra.

    Tout cela se retrouve dans ''La Taupe''. Seule le postulat a changé : des vampires, Alfredson est passé aux espions. Si l'émotion suscité par ''Morse'' disparaît quelque peu de ce film, si la simplicité de ''Morse''est absente de ce film, ''La Taupe'' n'est est pas moins un grand film, car la mise-en-scène est la même que celle du film précédent d'Alfredson. Le film de vampire peut se diviser entre romantisme (''Twilight'') et épouvante (''Nosferatu'') : Tomas Alfredson choisit un entre-deux : ce fut ''Morse''. Le genre de l'espionnage lui aussi peut se diviser entre réalisme (John Le Carré et ses romans) et romanesque (James Bond) : de nouveau Alfredson ne fait ni tout-à-fait l'un, ni tout-à-fait l'autre. Il n'y a pas d'action à la James Bond, mais le film ne peut pas se ranger dans le genre de l'espionnage réaliste. Réaliste, le film l'est dans son son scénario ultra-complexe (rappelons que John Le Carré est un ancien espion), mais là encore, la mise-en-scène apporte à ce monde de tromperies et de faux-semblants une lenteur, une mélancolie, presque une douceur complètement antinomique avec ce monde de l'espionnage. A l'image de son héros, étonnement pâle et transparent (comme dans ''Morse''), la réalisation se part d'une très grande lenteur, la caméra se déplace lentement, certains plans s'éternisent... Par moment, le film ressemble aux œuvres de Melville (comme ''Le Samouraï'' et ''Le Cercle Rouge'') où les individus (et c'est le cas de Smiley) s'apparentent d' avantage aux spectres. Comme Melville, Alfredson passe outre le scénario. L'histoire qui, là où cette dernière n'était pas vraiment intéressante parce que trop banale chez le français, est au contraire trop complexe pour qu'on se passionne chez le suédois. Une angoisse existe, mais c'est presque une angoisse tranquille qui anime le spectateur. Dans cette atmosphère à la fois concrète (dû au travail authentique de John Le Carré) et à la fois cotonneuse (dû cette fois-ci à Alfredson et son chef-op' Hoyte von Hoytema), le spectateur, s'il consent à se laisser porter, entrera dans une torpeur (au bon sens du mot). Deux scènes illustrent cette étrangeté : la séquence de fin sur la chanson de Trenet : ''La mer'' et surtout ce magnifique (et lent) travelling arrière partant du visage de John Hurt, pour aboutir à la vision de son bureau (la pièce, pas le meuble) mais vu à travers le couloir. La découverte de cette salle, sorte de bunker est extrêmement saisissante. Deux scènes mais aussi un fascinant ''méchant'' (un autre que la taupe) : le soviétique Karla. Invisible et dangereux (on ne le verra jamais), il est, cependant, plus que jamais présent (et touchant, quand son histoire est racontée par Smiley, son double anglais), lui qui est le produit de cette atmosphère. On pourrait citer d'autres séquences, toutes aussi stupéfiantes que celles citées précédemment (une dernière pour la route: la scène des archives, qui découvre les étages de l'immeuble).

    Enfin, il faut ajouter que nous avons en face de nous une prestigieuse distribution composée d'acteurs anglais comme Gary Oldman, John Hurt, Colin Firth, Tom Hardy, Benedict Cumberbach (c'est vraiment une joie de le voir au cinéma) et j'en oublie...

    Grand film d'espionnage, "La Taupe" vaut surtout pour son atmosphère hivernale et sa distribution so british. On espère qu'Alfredson ne s'arrêtera pas là, et qu'il continuera à nous stupéfier.
    JohanJett
    JohanJett

    38 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2012
    Les romans d'Espionnages de l'ancien agent du MI6 John Le Carré sont toujours difficiles à lire,car ils sont compliqués,alors lorsque vous voyez pour la première fois un film adapté d'un roman d'espionnage,il faut être très réceptif et ne pas être fatigué ce jours là,sinon allez le voir une autre fois,car vous risqueriez de dormir devant le grand écran.

    Difficile d'expliquer ci ce film est un chef d'œuvre,car le scenario est très complexe,Smiley le héros de John Le Carré est un anti James Bond,c'est également un espion dormant,c'est à dire un agent en sommeille qu'on appelle souvent après l'avoir viré comme un mal propre des service secret pour couvrir une bavure.

    La mise en scène n'est pas extraordinaire,il n'y a pas d'effet spéciaux époustouflants,toute l'histoire est basée sur la psychologie des personnages donc aucuns agents n'est ni bon,ni mauvais. Le réalisateur suédois Tomas Alfredson (à qui l'on doit le formidable Morse que les américains ont repris à leur sauce ,le remake est moins réussi que la version suédoise) a tout de même réussit un bon film d'Espionnage de la vieille école avec une brochette d'acteurs plus excellents les uns que les autres à commencer par Gary Oldman dans le personnage de George Smiley drôle de nom pour un pince sans rire qui tire toute les ficelles du Cirque( Bureaux des services secrets du MI6 ou QG du MI6,attention ne pas confondre avec une grande toile de tente ou un chapiteaux d'animation à grand spectacle) en employant tout les moyens possibles à sa disposition pour découvrir l'agent double.Dans ce film d'Espionnage il n'y a pas un seul acteur qui jouaient très mal,ils étaient tous formidables. c'est vrai que les décors ne sont pas trop géniaux,mais Alfredson à respecté la trame dont l'action ce déroule au début des années 70,la guerre froide n'était pas encore finie entre les services Britannico/USA et les Pays de l'est.

    Ce film d'Espionnage est un bon cru,une très belle réussite en ce qui concerne le scenario et l'interprétation des acteurs.Le seul problème c'est qu'il est trop lent,l'intrigue est long à ce mettre en place,sinon il est très intéressant de le voir en VO/ST/F.
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    81 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2013
    Un casting alléchant qui tient ses promesses pour un film sombre et intelligent qui fait honneur à l'oeuvre dont il est tiré. Le suspense, la tension et la complexité de l'intrigue sont bien rendues; et même un peu trop d'ailleurs: personnellement j'ai eu du mal à suivre même en ayant lu le livre moins d'un an auparavant! La Taupe est une bonne adaptation donc, d'un livre difficilement adaptable au cinéma; peut être une mini-série (je ne connais pas celle de 1979) eut été plus indiquée.
    Alipius
    Alipius

    4 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2012
    Ahhhh le début du film... bien qu'original et bien pensé, d'une lenteur... mais le rythme, tout comme le personnage principal, suit une progression linéaire, sans à-coup ; lent puis de plus en plus rythmé ; terne puis imposant, magistral.
    Certains semblent ne pas avoir compris l'histoire, je n'ai pas la prétention de me poser en superman, mais ce qui m'a également énormément procuré de plaisir dans ce film, ce sont tous les "détails" qui n'en sont pas, qui permettent de saisir tout ce qui s'est passé. Et ce qui est fantastique, c'est que la moitié de ces éléments ne sont pas repris par la suite mais l'expliquent, donc certes, rien ne vient sauver le spectateur perdu, mais pour celui qui avait compris, et voit les choses prendre une tournure qu'il prévoyait, ou pire encore, quand ce sont des éléments très secondaires pour la trame principale qui sont éclairés différemment par quelque chose vu plus tôt, c'en est presque grisant, tant le scénario et l'ordre des scènes sont bien choisis, et que tout s'emboîte à la perfection.
    Les acteurs excellent ; tout comme il n'y a pas de volonté d'en mettre massivement plein la vue par
    des scènes d'action bourrées d'explosion, le jeu est juste, dosé à la perfection ; la cohérence dans le caractère des personnages est parfaite, permettant une approche psychologique de haut niveau, complétant l'atmosphère pleine de suspicion, de paranoïa générale.
    Et l'ambiance, les décors... la guerre froide est de retour, il n'y a pas de faute de goût.
    Un film à part, on comprend ou non, on aime ou pas... Mais en aimant, je ne vois pas comment le faire dans la demie-mesure
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 février 2012
    Hé beh ! Je m'étais pas autant fait chier depuis Raisons d'Etat, et la comparaison est d'ailleurs toute trouvée : chiant, long, ennuyeux au possible en plus d'être prétentieux et mou du genou... Au final, je n'ai même pas eu envie de savoir qui est cette fichue taupe, tant mon désintérêt fut complet. Comme quoi, un casting prestigieux ne suffit parfois pas.
    Florent Blenck
    Florent Blenck

    13 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2013
    La Taupe est un film d’espionnage réalisé par Thomas Alfredson, qui avait déjà bouleversé les codes du film de vampire dans Morse. Alfredson conserve cette volonté de changer radicalement notre vision sur le genre du film, en nous proposant une histoire complexe avec une foule de personnages, se montrant à ce titre très fidèle au livre de John le Carré.

    Le casting est tout bonnement impressionnant, réunissant certains des meilleurs acteurs british (Gary Oldman, Colin Firth, Mark Strong, John Hurt), et des acteurs en pleine ascension (Benedict Cumberbatch, Tom Hardy). Chaque acteur rend parfaitement le personnage qu’il incarne tel qu’il est décrit dans le livre : le côté cérébral et impavide de George Smiley pour Oldman, le manque d’assurance de Peter Guillam incarné par Benedict Cumberbatch, l’impulsivité de Ricki Tarr pour Tom Hardy, et la classe british de Bill Haydon joué par Colin Firth.

    La mise en scène d’Alfredson rend parfaitement l’atmosphère lourde et oppressante du livre. L’austérité est clairement de mise dans presque tous les plans, et l’on est bien loin des QG ultramodernes rencontrés dans d’autres films d’espionnages. Le « Cirque » est un vieux bâtiment désuet et dont l’équipement évoque la RDA (tourniquets et vieux monte-charges). On notera par ailleurs que nombre de scènes nous montre des portes s’ouvrant et se refermant, insistant ainsi sur les nombreuses interactions entre des intrigues qui se poursuivent de façon parallèle et finissent par se croiser (la mission ratée à Budapest, la découverte de Tarr à Istanbul, les changements de hiérarchie dans le « Cirque », l’opération « Witchcraft », l’enquête de Smiley,…). Cette déstructuration du scenario est parfaitement rendue par le montage qui alterne entre les diverses intrigues habilement. Les effets de lumière sont également particulièrement soignés. La musique d’Alberto Iglesias accompagne à merveille ces scènes, et renforce l’ambiance tamisée et faussement calme.

    Il est cependant évident qu’au même titre que le livre, l’œuvre est d’une grande complexité, et nécessité soit la lecture du livre, soit un deuxième visionnage afin de comprendre tous les tenants et aboutissants de l’histoire. Les principales thématiques ont été gardées intactes : on retrouve l’obsession de Smiley pour sa femme Ann qui le trompe avec Haydon, ainsi que les nombreux éléments de l’opération « Witchcraft », la violence peu fréquente mais qui en éclabousse d’autant plus certaines scènes (au sens propre comme au sens figuré), et enfin le réalisme global du cadre et du jargon d’espionnage tirés du livre de l’ancien agent secret qu’était John le Carré. Mention spéciale pour la scène ou Smiley narre sa rencontre avec Karla, principal antagoniste du film et pourtant physiquement absent, ce qui rend la figure d’autant plus fascinante. Il faut cependant être bien concentré pour pouvoir aborder dans de bonnes conditions le film.

    Mon seul regret concerne l’histoire d’amour entre Tarr et Irina se déroulant à Istanbul, les deux personnages perdant leurs singularités : l’alcoolisme d’Irina et son désespoir ne sont guère montrés, tout comme l’opportunisme premier de Ricki Tarr et son côté looser et plaintif. Les deux personnages sont beaucoup plus conventionnels dans le film, et l’histoire d’amour par la même.

    La Taupe est cependant d’un excellent film d’espionnage, ou mise en scène, musique, scénario et acteurs rendent parfaitement l’ambiance et la trame du livre de John le Carré
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2012
    Sans doute l'un des meilleurs films d'espionnage que l'on croirait tout droit sorti d'archives secrètes comme matériel de base. En plus, le thème de la taupe est particulièrement attractif dans ce registre. Difficile de commenter sans révéler des passages importants de ce film labyrinthique dont le fil d'ariane est limpide. Gary Oldman est exceptionnel, et on sent qu'il est tombé amoureux du personnage de Smiley. Un personnage splendidement dessiné, qui prend une dimension insoupçonnée au fil des minutes. En espérant une suite, puisque les bases sont posées.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2012
    Un film à voir assurément plusieurs fois, tant son intrigue est tortueuse et sa structure difficile à suivre...et également parce qu'il s'agit tout bêtement d'un excellent film !
    Une sombre histoire d'espionnage comme on en fait plus, où des personnages plus paranoïaques et glaçants les uns que les autres complotent, se soupçonnent et se trahissent. Le tout étant emmené par un casting quatre étoiles et une mise en scène au cordeau (dès l'introduction au suspens insoutenable, on est dedans !), ainsi qu'une image aux teintes grisâtres accentuant l'atmosphère oppressante de ce monde inquiétant.
    Bref, un film captivant, à (re)voir !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 octobre 2014
    C'est archi chiant, ennuyeux, monotone. L'intrigue est microscopique, la production n'a pas du faire trop de frais. Si vous avez du mal à dormir, c'est le film qu'il vous faut. C'est d'un ennui terrassant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2012
    J'ai adoré... L'ambiance, la lenteur du film, le jeu de parano total entre les protagonistes et les doubles ou triple jeu de chacun. Et le final, ah le final, quel régal.
    Mais bon, je peux comprendre que certains n'aiment pas. Ma copine a détesté : elle s'est emmélée les pinceaux entre les personnages, n'a rien pigé au contexte. Bref, pour public "averti".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Ce film est un chef d’œuvre DANS son genre! J'insiste sur le DANS son genre! Car le genre ne plait pas à tout le monde. C'est un film lent que beaucoup qualifieront de mou même, mais si comme moi vous aimez le style la classe anglaise une intrigue compliquée qui se tient avec des personnages des plus réaliste collant parfaitement avec ceux de l’œuvre dont est tiré le film vous obtenez ce film. Cinq étoiles pour une technique et une maîtrise presque parfaite! Quel respect à quelques détails près de l’œuvre originale!! Je n'ai jamais vu une aussi bonne adaptation de littérature au cinéma. Avec une liberté prise à une scène mais quelle scène!!! spoiler: celle où George Smiley raconte sa rencontre avec Karla, une leçon de cinéma!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 février 2012
    Film complexe, compliqué, atmosphère lourde, j'ai personnellement un peu décroché par moment car je ne savais plus qui était qui, qui faisait quoi, où on était etc.... bref je n'ai pas été spécialement envouté par cette intrigue parfois poussive, les acteurs sont pourtant intéressants, l'atmosphère bien rendue avec ses décors, ses costumes gris-sépia, même la musique est dans la tonalité. On est loin du film d'espionnage classique, avec de l'action, une tension, là, on s'endormirait presque ! Pas très enthousiaste au final.
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2013
    Dommage que dans sa première heure Tomas Alfredson semble davantage être accaparé par l'esthétisme de son film que part l'intrigue mais s'il est difficile d'entrer dans La Taupe au bout d'une demi-heure il faut reconnaître que c'est sans doute l'un des meilleurs films d'espionnage de ses dernières années. Belle reconstitution des années 70 avec un casting britannique composé d'excellents acteurs qui prouvent encore une fois qu'ils sont certainement les meilleurs comédiens au monde. Si on trouve cette histoire bien ficelée force est de reconnaître qu'on ne comprend pas tout (seuls les James Bond font des films d'espionnage compréhensible) mais La Taupe tout en chauffant nos neurones fait passer un moment particuliers. Mais j'ai deviné facilement l'identité du traître en question mais d'une drôle de manière spoiler: Colin Firth est le seul beau gosse du bureau
    .
    dahbou
    dahbou

    204 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Long, bavard et anti-spectaculaire, La Taupe n'en reste pas moins un chef d'œuvre qui se pose juste comme le plus grand film d'espionnage. Adaptant Le Carré, Alfredson a compris que le matériel de base tirait sa richesse de ses personnages de sa complexité et de son désenchantement propre à l'écrivain. Il illustre parfaitement la solitude pesante qui entoure ses personnages les écrasant au fur et à mesure que l'étau se resserve et que l'enquête avance jusqu'à un happy end noir ou l'humain est broyé par le système. La mécanique et le montage du film sont parfait, on passe de flasback au présent avec une limpidité foudroyante ce qui porte la marque des grands ce que son réalisateur est devenue. Enfin que dire d'un casting 4 étoiles ou de grands nom se sont mis au service d'une intrigue quitte à ne faire que quelques scènes comme Mark Strong génial à souhait ou Colin Firth imperturbable, il faut dire que Gary Oldman est partout, il est la parfaite illustration de Smilley trouvant son plus grand rôle depuis le Dracula de Coppola réussissant à faire passer sa solitude juste en un regard ou une pose.
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