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Votre avis sur Black mic-mac ?
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L'insolite comédie de Thomas Gilou nous conduit dans les quartiers populaires et délabrés qui abritent la communauté africaine de Paris. Au prétexte que quelques résidents plus ou moins réguliers sont menacés d'expulsion par les services de prévention sanitaire, le réalisateur entreprend une sympathique étude de moeurs.
Certes superficielle, elle met en scène une collectivité pittoresque aux accents souvent amusants et généralement authentiques; L'histoire, où il est question d'un marabout pour s'opposer à la décision de l'intègre et un peu terne fonctionnaire Le Gorgues (Jacques Villeret), ne manque donc pas d'une fantaisie toute exotique, bien que Gilou n'évite pas toujours les plaisanteries un peu lourdes ni la caricature. Aussi, plus sûrement que le scénario simpliste, ce sont les expressions, l'éloquence et les physionomies africaines qui contribuent le plus à l'originalité comique du film. Au passage, Thomas Gilou délivre quelques vérités premières sur la condition de l'immigré parisien, sans lesquelles son film n'aurait guère d'utilité.
Certes superficielle, elle met en scène une collectivité pittoresque aux accents souvent amusants et généralement authentiques; L'histoire, où il est question d'un marabout pour s'opposer à la décision de l'intègre et un peu terne fonctionnaire Le Gorgues (Jacques Villeret), ne manque donc pas d'une fantaisie toute exotique, bien que Gilou n'évite pas toujours les plaisanteries un peu lourdes ni la caricature. Aussi, plus sûrement que le scénario simpliste, ce sont les expressions, l'éloquence et les physionomies africaines qui contribuent le plus à l'originalité comique du film. Au passage, Thomas Gilou délivre quelques vérités premières sur la condition de l'immigré parisien, sans lesquelles son film n'aurait guère d'utilité.
"Black Mic-Mac", comédie française réalisée par Thomas Gilou et sortie en 1986. Premier long métrage et premier succès du réalisateur Thomas Gilou connu pour la trilogie "La vérité si je mens !" ainsi que "Michou d' Aubert".
Une plongée dans la communauté africaine parisienne des années 80 bien réalisée et très sympathique, avec Jacques Villeret dans le rôle principal. En 1988, Marco Pauly réalise "Black Mic-Mac 2", une pseudo suite moins connue.
Une plongée dans la communauté africaine parisienne des années 80 bien réalisée et très sympathique, avec Jacques Villeret dans le rôle principal. En 1988, Marco Pauly réalise "Black Mic-Mac 2", une pseudo suite moins connue.
Le réalisateur français Thomas Gilou s'intéresse visiblement aux identités et minorités transculturelles. Il a dépeint les Franco-Africains d'une manière douce et chaleureuse bien que pas toujours très subtile. Cette comédie traite de la vie d'un immigrant de l'unité familiale, du choc culture, d'une romance interraciale et de la magie noire. Avec de tels ingrédients on pourrait s'attendre à un de ces films intellectuels difficiles dont les Français sont parfois si friands. Au contraire Black Mic-Mac affiche un humour bon enfant et reste toujours du côté léger. C'est l'un des plus grands succès de 1986 en France il présente également une excellente musique qui est un bon mélange de musique ouest-africaine avec des chansons de Youssou N'Dour, Papa Wemba, Salif Keita pour n'en citer que quelques-unes. Isaach De Bankolé qui joue le rôle de l'imposteur intrigant mais serviable, a remporté le César français de l'acteur le plus prometteur en 1987 et c'est le premier acteur noir à remporter un César bien mérité...
Très bon film comme je les aime. Les acteurs sont plein d’énergie ! Des scènes humoristiques qui resteront mythiques !
Yannickcinéphile
Black mic-mac est une comédie pas désagréable, qui explore avec gaieté mais aussi de façon un peu trop attendue l’exotisme de la communauté africaine à Paris dans les années 80. Un moment sans surprise particulière, mais plutôt divertissant.
Le casting est bon. Si l’on peut regretter un Isaach de Bankolé un peu trop tiède, en revanche il est solidement entouré par des seconds rôles hauts en couleurs, notamment une belle galerie de jolies femmes pleines d’entrain, de naturel, et qui apporte un petit grain de folie pas désagréable du tout. Je pense spécialement Félicité Wouassi. Largement dominé par un casting noir, ce qui n’était pas fréquent dans les comédies françaises du temps, on trouve néanmoins un acteur blanc forcément attendu dans ce rôle cocasse d’inspecteur sanitaire embarqué dans une folle épopée : Jacques Villeret. Très amusant, il livre une composition à la hauteur de son talent comique, et le résultat est plus que satisfaisant. Il y a des passages très drôles, et il est aussi très juste et piquant au début où il fait son boulot avec le sérieux du fonctionnaire incorruptible.
Doté d’acteurs amusants et de seconds rôles excentriques, Black mic-mac s’attaque à un sujet finalement plus sérieux que je ne le supposais, en se confrontant à l’immigration (irrégulière), et aux ghettos qui pouvaient déjà se former à Paris dans les années 80. Le film ne cherche cependant pas réellement à distiller un message social particulier, mais cette toile de fond donne une étonnante résonnance au film aujourd’hui. Doté d’un rythme allègre et de beaux moments comiques liés aux coutumes africaines décrites, Black mic-mac se laisse suivre sans déplaisir, même si on ne peut s’empêcher de le trouver assez consensuel, pas assez surprenant, et exploitant finalement tout ce que l’on pouvait attendre de basique dans le registre. Ça manque d’ambition, et le concept de base était sans doute un peu juste pour tenir tout du long en éveil.
Formellement Gilou nous livre un film assez sobre. Plus de couleurs, de fantaisie n’aurait pas été de refus, puisque ça se serait bien harmoniser avec l’histoire et les personnages. Reste une mise en scène très convenable, une bande son pas mal non plus. Pour tout dire, ce n’est pas là qu’il faut attendre ce Black mic-mac, qui reste assez théâtralisé, et qui n’est ni franchement percutant sur le plan du réalisme (le ghetto ne fait pas franchement ghetto) ni très décalé et exotique.
Pour conclure, voilà une comédie française des années 80 qui devrait plaire à un public conquis, pas trop exigeant, et appréciant évidemment Villeret. Une belle idée de départ que Gilou aborde relativement paresseusement, mais suffisamment bien pour garantir le divertissement. 3
Le casting est bon. Si l’on peut regretter un Isaach de Bankolé un peu trop tiède, en revanche il est solidement entouré par des seconds rôles hauts en couleurs, notamment une belle galerie de jolies femmes pleines d’entrain, de naturel, et qui apporte un petit grain de folie pas désagréable du tout. Je pense spécialement Félicité Wouassi. Largement dominé par un casting noir, ce qui n’était pas fréquent dans les comédies françaises du temps, on trouve néanmoins un acteur blanc forcément attendu dans ce rôle cocasse d’inspecteur sanitaire embarqué dans une folle épopée : Jacques Villeret. Très amusant, il livre une composition à la hauteur de son talent comique, et le résultat est plus que satisfaisant. Il y a des passages très drôles, et il est aussi très juste et piquant au début où il fait son boulot avec le sérieux du fonctionnaire incorruptible.
Doté d’acteurs amusants et de seconds rôles excentriques, Black mic-mac s’attaque à un sujet finalement plus sérieux que je ne le supposais, en se confrontant à l’immigration (irrégulière), et aux ghettos qui pouvaient déjà se former à Paris dans les années 80. Le film ne cherche cependant pas réellement à distiller un message social particulier, mais cette toile de fond donne une étonnante résonnance au film aujourd’hui. Doté d’un rythme allègre et de beaux moments comiques liés aux coutumes africaines décrites, Black mic-mac se laisse suivre sans déplaisir, même si on ne peut s’empêcher de le trouver assez consensuel, pas assez surprenant, et exploitant finalement tout ce que l’on pouvait attendre de basique dans le registre. Ça manque d’ambition, et le concept de base était sans doute un peu juste pour tenir tout du long en éveil.
Formellement Gilou nous livre un film assez sobre. Plus de couleurs, de fantaisie n’aurait pas été de refus, puisque ça se serait bien harmoniser avec l’histoire et les personnages. Reste une mise en scène très convenable, une bande son pas mal non plus. Pour tout dire, ce n’est pas là qu’il faut attendre ce Black mic-mac, qui reste assez théâtralisé, et qui n’est ni franchement percutant sur le plan du réalisme (le ghetto ne fait pas franchement ghetto) ni très décalé et exotique.
Pour conclure, voilà une comédie française des années 80 qui devrait plaire à un public conquis, pas trop exigeant, et appréciant évidemment Villeret. Une belle idée de départ que Gilou aborde relativement paresseusement, mais suffisamment bien pour garantir le divertissement. 3
Caine78
S'il possède assurément un côté sympathique et chaleureux, ce premier film de Thomas Gilou paraît pourtant bien inoffensif au vue de sa jolie réputation. On sourit, il y a une petite dimension sociale bienvenue et un semblant de personnalité, mais cela reste néanmoins franchement inoffensif et loin d'être aussi savoureux qu'espéré, le propos n'ayant en définitive rien de très nouveau ni original. Heureusement, Jacques Villeret et la très belle Félicité Wouassi livrent des compositions apportant un peu de fraîcheur à un ensemble par ailleurs assez limité dans sa réalisation, un peu comme tous les films de Gilou d'ailleurs... On ne passe donc pas un mauvais moment, mais on l'oublie également assez vite.
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
Branchez le décodeur, c'est l’Afrique attitude! Le langage de la brousse s'entremêle à un français dégueulasse et incompréhensible au cœur des quartiers insalubres de Paris. Une tentative bancale de croisement inter-raciale, jamais drôle et beaucoup trop décousue. Ce film est insoutenable et dépassé, probablement mauvais même pour l'époque. Les comédies vintages nous ont habituées à bien mieux que ce genre de navet. Jacques Villeret ne sauve rien, et moi je dis, sauve qui peut!! A oublier. 2/5
Qu'est ce qu'on rigole avec Jacques Villeret ! Très bon film dans un Panam (château rouge je pense) des années 80 comme on l'aime.
Mon film préférer! J'adore.
Très bien réalisé un bonheur tout simplement la belle France dans les années 80
Très bien réalisé un bonheur tout simplement la belle France dans les années 80
une comédie française comme on l'aime, du grand n'importe quoi !!!
Voilà un petit film « PECHU », JOYEUX et BON ENFANT qui traite avec générosité de la vie des immigrés africains à Paris…
Thomas Gilou l’a réalisé en 1986…
Black Mic Mac sera son premier succès. T.
Gilou continuera de parler des minorités visibles dans ses films suivants (Raï, 1995, Michou d’Auber 2007, et la série « La Vérité si je mens », 1997, 2001 et 2012).
N’en déplaise aux critiques lues ici et là (et qui témoignent par les termes employés de la qualité de leurs auteurs) « Black Mic Mac », disons le tout net est une PETITE MERVEILLE D’HUMOUR INTELLIGENT…
Formellement le film est bien réalisé.
Les acteurs sont tous excellents. A commencer par Villeret qui campe avec bonhommie un inspecteur sanitaire pris entre son étique de fonctionnaire et sa générosité naturelle…
Quant à Isaach de Bankolé, il « explose » dans le rôle de Lemmy jeune africain malicieux et roublard rendant visite à sa famille parisienne…
La musique est splendide. Elle signe le caractère authentique et documenté du film… La BO est signée Ray Lema… C’est dire ! Beaucoup de musique congolaise (Ah la rhumba…) et des thèmes de Papa Wemba, Tabu Ley, Salif Keita, Kanté Manfila, Hamed azonla… Et ça chauffe bonhomme !!!
Mais la qualité principale de ce film c’est son aspect sociologique traité sur le mode de la comédie…
Le sujet – l’immigration clandestine – pourrait appeller la gravité et le sérieux… Le cinéma français n’est pas avare de ce type de film un peu prise de tête… Et c’est d’ailleurs sa qualité que nous envient les cinéastes d’outre atlantique pris dans les rets de la grosse artillerie commerciale !
Ici Gilou parle sans détour des foyers insalubres, des difficultés des immigrés clandestins, de leurs conditions de vie très précaire, du recours aux traditions quand la pression administrative est trop insistante (magnifique Marabout perdu dans le métro !), des expulsions, des CRS qui frappent !
Ne serait-ce que pour cela CE FILM EST NON SEULEMENT IMPORTANT MAIS NECESSAIRE.
Il se place très précisément au moment du début de la cohabitation Mitterrand – Chirac… Quand Pasqua affrétait un premier charter revoyant dans leur pays 101 maliens…
Quand le Front National faisait 9,6% des voix et comptait 35 députés au parlement…
Et quels députés !
Oui évidemment ce film a vieillit. C’est le document d’une époque révolue !
Le monde a changé.
Les grands espoirs généreux sont maintenant presque taris…
Chacun pour soi et tout pour les riches.
Les riches sont moins nombreux et plus riches… Les pauvres se sont multipliés…
Alors l’immigration…
Tout va bien, Valls fait son boulot de flic !
Aujourd’hui les expulsions continuent et les Roms se surajoutent aux immigrés désignés à la vindicte populiste…
Thomas Gilou l’a réalisé en 1986…
Black Mic Mac sera son premier succès. T.
Gilou continuera de parler des minorités visibles dans ses films suivants (Raï, 1995, Michou d’Auber 2007, et la série « La Vérité si je mens », 1997, 2001 et 2012).
N’en déplaise aux critiques lues ici et là (et qui témoignent par les termes employés de la qualité de leurs auteurs) « Black Mic Mac », disons le tout net est une PETITE MERVEILLE D’HUMOUR INTELLIGENT…
Formellement le film est bien réalisé.
Les acteurs sont tous excellents. A commencer par Villeret qui campe avec bonhommie un inspecteur sanitaire pris entre son étique de fonctionnaire et sa générosité naturelle…
Quant à Isaach de Bankolé, il « explose » dans le rôle de Lemmy jeune africain malicieux et roublard rendant visite à sa famille parisienne…
La musique est splendide. Elle signe le caractère authentique et documenté du film… La BO est signée Ray Lema… C’est dire ! Beaucoup de musique congolaise (Ah la rhumba…) et des thèmes de Papa Wemba, Tabu Ley, Salif Keita, Kanté Manfila, Hamed azonla… Et ça chauffe bonhomme !!!
Mais la qualité principale de ce film c’est son aspect sociologique traité sur le mode de la comédie…
Le sujet – l’immigration clandestine – pourrait appeller la gravité et le sérieux… Le cinéma français n’est pas avare de ce type de film un peu prise de tête… Et c’est d’ailleurs sa qualité que nous envient les cinéastes d’outre atlantique pris dans les rets de la grosse artillerie commerciale !
Ici Gilou parle sans détour des foyers insalubres, des difficultés des immigrés clandestins, de leurs conditions de vie très précaire, du recours aux traditions quand la pression administrative est trop insistante (magnifique Marabout perdu dans le métro !), des expulsions, des CRS qui frappent !
Ne serait-ce que pour cela CE FILM EST NON SEULEMENT IMPORTANT MAIS NECESSAIRE.
Il se place très précisément au moment du début de la cohabitation Mitterrand – Chirac… Quand Pasqua affrétait un premier charter revoyant dans leur pays 101 maliens…
Quand le Front National faisait 9,6% des voix et comptait 35 députés au parlement…
Et quels députés !
Oui évidemment ce film a vieillit. C’est le document d’une époque révolue !
Le monde a changé.
Les grands espoirs généreux sont maintenant presque taris…
Chacun pour soi et tout pour les riches.
Les riches sont moins nombreux et plus riches… Les pauvres se sont multipliés…
Alors l’immigration…
Tout va bien, Valls fait son boulot de flic !
Aujourd’hui les expulsions continuent et les Roms se surajoutent aux immigrés désignés à la vindicte populiste…
bsalvert
petite comédie française qui a vieilli.
PLV : revoir Jacques Vilelret est toujours un plaisir.
PLV : revoir Jacques Vilelret est toujours un plaisir.
Que de clichés! moi ça m'a énervé cette façon de parler, je ne comprenais rien. Tous les personnages noirs se ressemblaient, avaient le meme jeu, des rires insupportables, une histoire un peu bete. Reste Jacques Villeret qui interprete bien son role malgrès tout,la fin est un peu mieux, l'étoile est pour cela.
Black micmac est un film très moyen de Thomas Gilou qui manque souvent de bon sens. Bel effort de mise en scène, une belle distribution avec notamment à l’affiche Jacques Villeret, Isaach de Bankolé ou encore Félicité Wouassi. Le scénario en lui même est assez pauvre mais est alimenté par de bons dialogues et de bons gags qui fonctionnent bien, malgré que parfois ils sont un peu lourd. Bref une médiocre comédie, 08 / 20.
soniadidierkmurgia
Une comédie très plaisante qui révèle dès 1986 le talent naissant de Thomas Gilou qui s’exprimera pleinement dans la comédie avec les deux « La vérité si je mens ». On retrouve les préoccupations anti-raciales de Gilou dès ce premier film. A y regarder de plus près ce film paraît très actuel depuis la création d’un ministère à l’immigration. Villeret et De Bankolé font merveille dans leurs rôles respectifs. La bonne humeur irradie le film et devient communicative au bout d’une heure trente de film. Que demande-t-on de plus à une comédie ? A noter une participation amicale de Patrice Légitimus en fin de film. Une suite a été concoctée pour surfer sur l’heureux succès du premier épisode. Malheureusement Gilou n’était plus aux commandes et Villeret comme De Bankolé avaient quitté le navire ; ce fut un naufrage.
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