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weihnachtsmann
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3,0
Publiée le 10 février 2015
Un film assez étrange. Déjà dans la filmographie somptueuse de M. Powell, cela dénote. Mais il a voulu se mettre à la comédie et je comprends qu'il ait voulu changer de genre. Cependant quand on parle de comédie on ne vise pas assez large. En fait cela commence par une comédie et cela finit par une comédie romantique!!! Entre les deux, il y a des sketchs... assez moyens. Ça commence mal dès le début, ça continue avec l'épisode des travaux (super intéressant) et ça atteint son apogée avec la scène du sauvetage. C'est pas vraiment drôle mais pourtant l'ensemble est plaisant et si l'on voulait comparer on penserait à "the party". L'esprit est là mais pas le burlesque. Il y a aussi cette volonté de filmer Sydney en été (ça donne envie car il y a tout plein de scènes à la plage). Au final il y a cette amitié qui sauve tout je crois
Avant dernière collaboration entre Michael Powell et Emeric Pressburger, qui prend ici le pseudonyme de Richard Imrie. Ce film quasi inconnu est loin de leurs grands classiques des années 40. Et la première partie de cette comédie fait penser que le tandem au milieu des années 60 est devenu has been. Les gags sont un peu lourds et ne font pas vraiment rire. Pourtant le personnage de Nino, un sympathique italien honnête et travailleur, séduit peu à peu les autres personnages du film, tout autant que le spectateur lui-même. Un incroyable redressement de barre scénaristique, qui nous rappelle l'illustration de l'amitié que les deux compères avaient mise en scène dans "Le colonel Blimp".
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3,0
Publiée le 19 novembre 2013
Quel que soit le mètier choisi, les autres expèriences sont toujours utiles dixit Leonardo Di Vinci! Pour le journaliste italien Nino Culotta, Leonardo, c'est un ange gardien! Sans lui, il ne serait pas en Australie! Dans ce pays, les hommes doivent se prendre par la main et pour dèfendre, savoir cogner quand il le faut! Unis, les australiens luttent pour le droit et avancent sans crainte! Unis, ils luttent pour le drapeau et pour la bière par tonneaux! La bataille, celui qui la gagne, c'est celui qui sait qu'il n'y a pas de bonne fête sans une chope ou une cannette! Parce qu'ici, c'est un pays d'hommes où une femme n'a aucune chance de gagner mais adorent distribuer des gnons tout en sachant qu'elles se rendront! Et ça Michael Powell l'a compris et certaines scènes tèmoignent même d'une très habile crèation d'atmosphère, celle de l'Australie des 60's avec ses belles plages, ses grosses vagues, sa bière et ses manutentionnaires au quotidien! Mais "They're a Weird Mob" bènèficie surtout de la prèsence de Walter Chiari, constamment juste! Le cinèphile attentif reconnaîtra quelques visages, comme celui de Alida Chelli qu'on a pu voir en jolie manucure romaine dans "Le corniaud" ou John Meillon, le vieil ami de Paul Hogan dans les deux premiers volets de "Crocodile Dundee". Une invitation constante à la curiositè et au dèpaysement que ce "They're a Weird Mob", d'un cinèaste qui sait surprendre en donnant encore une bonne mesure de son talent, sans forcer la note...
Étrange film que "They're a weird mob", comédie sympathique sur les mésaventures d'un italien débarquant en Australie et se retrouvant confronté à la mentalité locale. Le film a beau plutôt bien marcher, composé de scènes cocasses et d'une histoire d'amour attachante, on tombe tout de même des nues quand on sait que c'est Michael Powell à la mise en scène. Difficile de voir le talent du grand metteur en scène des "Chaussons rouges" ou de "Colonel Blimp" dans ce film qui ne transpire pas le génie. On pourra aisément comprendre pourquoi Powell, en fin de carrière, décide de faire ce film agréable mais on sera tout de même déçus de voir qu'il s'agit d'un film assez banal, loin des réussites du cinéaste.
They’re a Weird Mob, 1966, de Michael Powell, avec Walter Chiari, Clare Dunne et Chips Rafferty. Ce film, dont le titre pourrait peut-être signifier, en Français « Une drôle de mafia », semble ne jamais être sorti en salle. Certes, ce n’est pas un chef d’œuvre, mais quelque chose de distractif, bien rythmé, enlevé et enjoué. Un journaliste sportif italien rejoint, en Australie, un vague cousin qui dirige un journal, la Secunda Madre. A l’arrivée, le cousin a disparu, tout comme son canard, manifestement boiteux. Pour survivre, le « rital » travaille dans le bâtiment, creuse des tranchées, prépare le béton, pose les briques. Façon positive de faire son trou et de gagner une bande de copains déjantés et quelques sous pour, enfin, prétendre épouser la belle, dont il est tombé amoureux en débarquant.
Un film qui souffre d'un certain mauvais goût, non seulement dans la mise en scène en elle-même mais aussi dans la description des australiens, étonnant de la part d'un réalisateur à qui on doit des chefs d'oeuvre de subtilité comme «Colonel Blimp» ou encore «Les Chaussons rouges». Mais le film vaut quand même le coup d'être vu grâce à la fraîcheur de son interprétation et à sa très intéressante intrigue amoureuse.