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NeoLain
5 058 abonnés
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1,0
Publiée le 2 avril 2015
Ici, Charles Bronson protège non pas le président mais la première dame des États-Unis qu'interprète l'actrice Jill Ireland. Bronson une fois de plus dans des moments d'actions mais la protection se rapproche du proche du ridicule. Mal tourné, le malaise se fait sentir très vite. Pas un bon Bronson.
Comme nombre de films de Charles Bronson dans les années 80 Protection rapprochée est mauvais et ne rapporte rien à sa carrière, un mauvais film d'action souvent ridicule même Bronson semble blasé.
Si l'idée de départ pouvait faire croire à un film correct, on perd vite cette illusion avec le manque de rythme et de légèreté que Peter Hunt donne à son film.
Un très mauvais film et pas vraiment sympathique. Aucune idée, aucune originalité, rien ne fonctionne dans cette production Cannon où même le grand Charles semble s'ennuyer.
Même si le scénario reste assez classique et sans surprise, le film remplit tout de même le cahier des charges d'un très bon divertissements. Les acteurs sont excellents. Charles Bronson est très en forme et Jill Ireland réalise une prestation sublime. Le jeu entre les deux acteurs est très intéressant et drôle. Finalement l'enquête reste peu intéressante et l'intérêt se situe plutôt sur la relation entre Jill Ireland et Charles Bronson. Un film à voir un après-midi pluvieux ou un soir si on s'ennuie...
Charles Bronson nous donne ici presque une interprétation légère. Il est le garde du corps en chef de la femme du président des USA. Bien sûr elle le déteste. Et bien sûr des individus essaient de l'assassiner à plusieurs reprises. Sans dévoiler l'évolution de l'histoire, nous pouvons dire que nous sommes dans le convenu et rien ne surprend. Même l'identité du méchant en chef, que le typecasting désigne dès sa première apparition.
Les séquences d'action, qui arrivent à intervalles réguliers, sont du niveau d'un téléfilm des années 70, anémiées, peu spectaculaires, paresseuses et pauvres. Il y a un manque de moyens patent et ces séquences d'action ressemblent à du bricolage (à l'époque le CGI porn n'était pas généralisé) sans grande réussite. Mais heureusement, le film n'est pas là, mais dans le jeu de Charles Bronson, qui hormis son personnage de flic usuel possède ici une dimension romantique avec deux courtisanes. La première, sa collègue, Jan Gan Boyd, est ostentatoire, même si cette relation peu crédible, mais reste plausible, ce qui finalement procure un peu de densité à l'ensemble. La seconde, avec la présidente, interprétée par Jill Ireland (dont la dimension de femme de Charles Bronson à la ville est impossible à ignorer), qui évoluera au cours de l'histoire. Charles Bronson arrive à avoir de multiples expressions faciales.
Avis personnel. C'est tourné comme un téléfilm ou un épisode de série américaine. Tout est direct et s'enchaîne sans fioritures, sans rechercher vraiment des effets d'ambiance, de lumière ou de cadrage. C'est sans doute ce qui manque le plus à cette réalisation qui se regarde comme un bon passe-temps. L'histoire est simple et ne cherche jamais à en mettre plein la vue. Malgré le (petit) mystère - qui cherche à assassiner la Première Dame? - qui se voudrait toile de fond de thriller, il est difficile de ressentir un vrai frisson ici. Le plus intéressant est le jeu qui s'installe entre Charles Bronson/Killly et Jill Ireland/Lara, couple dans la vie. Cela nous vaut quelques scènes agréables et quelques dialogues plaisants. J'avoue que j'ai toujours beaucoup aimé Charles Bronson, un genre à lui tout seul, et qui parvient, ici encore et malgré tout, à donner une personnalité solide à son personnage. J'apprécie assez Jill Ireland qui fut, selon moi, plus qu'une simple jolie femme et surtout, plus que la simple partenaire qui donnait la réplique à son gros dur de mari dans nombre de ses films.