Vu le 21/01/2019.
Des 4 films additionnels de Saint Seiya qui sont indépendants de l'arc classique "Sanctuaire-Asgard-Poséidon-Hadès", celui-ci est sans doute le pire des 4, il arrive d'ailleurs en dernier dans l'ordre chronologique de ces 4 suppléments.
Appelé Saishu Seisen No Senshi Tachi, il met au prise Athéna et ses 5 habituels protecteurs, à Lucifer, directement issu de la mythologie chrétienne.
Etant chrétien, je peux le dire, ça me désole un peu de voir la Bible apparaitre dans un film de Saint Seiya. La Bible est pour moi une réalité, alors que toutes les mythologies grecques, nordiques ou égyptiennes sont de belles fables, belles certes, passionnantes à raconter, mais des fables, ni plus ni moins.
Ensuite, au niveau du dessin animé proprement dit, le film souffre de nombreux défauts.
Le premier, sans doute le pire est incontestablement la défaite très rapide des chevaliers d'Or survivants (Mu, Aldebaran, Aiolia, Shaka et Milo): leurs armures sont transpercées comme du beurre et les plus puissants guerriers de l'ordre battus en quelques secondes, quelle farce grotesque!!!
Ensuite, les anges déchus sont filiformes, et esthétiquement très moches. Ils arrivent à battre 5 Gold Saint en quelques secondes et n'arrivent pas à battre Shiryu à deux contre un? Allons donc...
Pour finir, la trame est très classique et ressemble fortement à celle de Eris ou d'Asgard (bis) avec nos 4 héros qui se séparent, se font exploser leurs armures en quelques coups (elles ont traversé le sanctuaire et ses 12 maisons je le rappelle...), Shun est sauvé par Ikki, et Seiya finit avec l'armure du Sagittaire sur le dos pour vaincre au moyen de la Flèche d'Or le grand méchant.
Du très grand classique, le seul petit intérêt étant le fait que Lucifer ressuscite en quelques sorte Poséidon, Eris et Abel... d'ailleurs au passage, Poséidon qui aide les chevaliers contre Hadès chercherait à aider Lucifer à tout détruire, ou est la logique?
Donc voilà quand on aime Saint Seiya, ça plait forcément mais honnêtement, c'est pas le top, ça se regarde mais ça s'arrete là