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Halloqueen ;)
4 abonnés
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3,5
Publiée le 29 novembre 2023
Ambiance japonaise superbe, l'accent est mis sur le son et la suggestion dans ce film. On retrouve un mix des films "The Grudge" 1 et 2 avec Sarah Michelle Gellar mais on retrouve quand même bien le premier opus.
Le doublage français laisse à désirer néanmoins, il aurait pu être moins "surjoué", la photographie est pas mal mais aurait pu être bien mieux.
On se laisse facilement happer par l'ambiance et j'ai adoré le style fantôme japonais à l'ancienne.
Sorti en 2000, "Ju-on" est arrivé deux ans après les courts-métrages "Katasumi" et "4444444444" qui étaient présents dans le film d'anthologie "Gakkô no kaidan G". Dans ses premiers projets, Takashi Shimizu introduisait ses personnages phares, mais sans les développer, ce qui est chose faite dans "Ju-on" qui est son premier long-métrage. Le film est composé de six parties intitulées par le nom des personnages qui sont au centre de chaque partie. Cela donne un petit côté film à sketches, mais les parties sont liées et l'ensemble est cohérent. On en découvre un peu plus sur Kayako et Toshio qui sont basés sur l'Onryō, une légende japonaise qui est un esprit vengeur. "Ju-on" est un bon film qui est assez soft en termes d'horreur même s'il y a quelques moments angoissants. La principale qualité du film est son ambiance à la fois lourde et malsaine. Un vrai film à l'ancienne sans jump scares superflus, ce qui en fait une œuvre efficace qui est également originale puisque l'approche de cette "entité" est différente de ce que l'on avait vu auparavant avec un esprit qui cache bien son jeu. Bref, un bon film et le début d'une saga certes inégale, mais quand même mythique.
Takashi Shimizu a démarré une carrière prometteuse avec un téléfilm de fantôme des plus efficace... tellement sympa qu'il a aussitôt était remaké à l'identique pour en faire un film de cinéma, puis une suite, puis une autre, puis un remake américain, et une suite au remake et... en fait il y a tellement de suite et de remake avec tous des titres identiques que c'est difficile de suivre ! Une seule chose est certaine, c'est que ce Ju-on, petit téléfilm fauché à l'ambiance véritablement effrayante est une réussite, et que tous les autres sont franchement inutiles ! Le réalisateur mise ici tout sur l'ambiance poisseuse et un brin dérangeante (la bande son et les bruitages sont particulièrement savoureux) et offre un film lent et soigneusement cadré qui réserve quelques sueurs froides.
Jouant son ambiances et son minimalisme visuel, le téléfilm qui allait donner naissance à l'une des saga fondatrice du cinéma d'épouvante made in Japan est d'une efficacité horrifique redoutable !
"Quand quelqu'un meurt dans les griffes d'une rage extrême, une malédiction apparait. La malédiction frappe l'endroit du massacre et tous ceux qui pénètreront dans cet endroit seront consumés par cette furie vengeresse."
Malgré une narration particulière avançant et reculant dans le temps au gré des envies du réalisateur, Ju-On pose les bases du thriller horrifique nippon. De son statut de téléfilm, les maquillages et les effets spéciaux ne sont pas vraiment le force du média. Par contre, l'ambiance est au rendez-vous en cultivant une tension permanente, même quand il ne se passe pas grand chose à l'écran. Le peu de scènes d'horreur sont efficaces et ce malgré des mécaniques pas plus originales que ça. Même si on est à des lustres du brillant The Ring de Hideo Nakata, le propos est intéressant et la partie "enquête" apporte son lot de réponses sur les raisons de cette malédiction. Le découpage à la Pulp Fiction, se permet des va-et-vient dans le temps pour bousculer le confort du spectateur. Il se retrouve alors à chercher des réponses en même temps que certains protagonistes se retrouvant, contre leur gré, mis en relation avec cette étrange bâtisse. C'est en sous-entendant la plupart des morts que le film cultive une ambiance plus dérangeante qu'horrifique, à proprement parler. Le jeu d'acteur est correcte, mais porte les stigmates d'une petite production ne pouvant s'offrir les services de grands acteurs aux performances irréprochables. Le rythme lent, habituel dans les productions japonaises de ce genre, n'est pas vraiment un gêne si on se laisse "séduire" par une narration pas plus confuse qu'un Boogie Pop Phamtom (série d'animation Japonaise de 2000) et qui distille un malaise ambiant permanent du plus bel effet.
Ju-On est une oeuvre atypique qui pose les fondations d'une série de films qui a fini par conquérir le marché américain, je n'ai pas encore regardé le Ju-On The Curse 2, mais il me tarde d'y être.
Notez, qu'il est préférable de le regarder en VO (celle que j'ai regardé récemment), au vu du doublage médiocre de la version française.
Pas beaucoup compris le film. Ça va dans tous les sens, heureusement qu'il y a eu une version japonaise pour le cinéma, car là c'est un peu effrayant (pas beaucoup). Si je devais faire les meilleurs films de la série, ça serait: Ju-On: The Grudge, The Grudge 2, Ju-On: the Grudge 2, Ju-On 2, The Grudge, Ju-On et pour finir le médicore The Grudge 3.
Je met rarement en dessous de la moyenne pour un film, mais là, oh mon dieu ! Grand fan de la série de film The Grudge à l'américaine, je me devais de regarder l'original japonais, que l'on dit meilleur. Mais alors là, déception totale, des ellipses chiantes, on se perd dans la trame de l'histoire (Rika meurt, puis on la revoit vivante, puis re morte, puis après sa mort, puis avant sa mort... WTF ?!), une fille blanche au cheveux noir vraiment hideuse et pas du tout effrayante (sa tenue pleine de sang est juste tellement pas crédible aussi), et dans ce film, il doit y avoir juste 10 minutes de scène d'horreur ! Un ennuie rare. A éviter, et en VF c'est encore moins bien en plus !
Le premier vrai Ju-on...malgré de bonnes idées qui seront réintégrées dans les versions films, ça manque cruellement de moyens financiers pour qu'on y croit un minimum, et les effets spéciaux sont à oublier (faute de thunes), c'est filmé de manière assez maladroite par moment aussi.
Malgré une photographie infâme et un récit assez mal agencé, l'efficacité horrifique parvient quelques fois à percer grâce à la mise en scène sobre de Takashi Shimizu et à un montage sonore de qualité.