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NeoLain
4 908 abonnés
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4,0
Publiée le 16 novembre 2012
Tout aussi vérité que si on crache dans ma bouteille de Yop. Pierrick Servais dégueule un court-métrage triste, drôle et tout à fait juste. Il est vrai que parfois la vie, notre vie, votre vie peut-paraître en définitif sans couleur et tout est si gris. Comme dit le synopsys, les enfants si veulent tous devenir astronautes, c'est pour se barrer de cette Terre pour ne plus être dans une monotonie que vous allez vous tapez toute votre vie. On peut rajouter que les étoiles sont blanches mais elles nous donne tant de couleurs dans nos yeux. J'ai vomi dans mes cornflakes résume en peu de minutes votre vie d'une manière significative. En somme c'est propre. A ne pas rater.
Dans ce court-métrage, seule la musique est bonne. Le reste est mauvais, que ce soient les paroles du poème ou la voix du narrateur. Rien que le titre nous donne déjà une couleur de ce qu'il y a à voir.
J'ai vomi dans mes cornflakes (2004) est une critique sociale acerbe du monde qui nous entoure, pour tous ceux qui ont des rêves mais qui ne vont pas plus loin que de se les imaginer. Tourné comme une métaphore, avec des propos sérieux, le court-métrage (de 3 minutes) n’en reste pas moins déconcertant tant il est criant de vérité ! Une grosse claque, voilà l’effet qu’il nous fait. Un film à l’esthétique soignée et accompagnée d’une très belle B.O.
Ça fou une tarte dans la gueule comme on dit, c'est criant de vérité. C'est à vous foutre le moral a zéro mais c'est pourtant bien réel. La musique accompagnement joliment le thème et ce court métrage arrive en 3 minutes à nous faire réfléchir sur nous même.
Un titre qui ne révèle pas franchement le thème du film, mais le métrage est une très belle surprise. L’image d’abord a un grain particulier. Le noir et blanc, les grésillements, les sautillements, lui donne un ton singulier et original et renforce sa dimension triste et mélancolique. L’enchainement des images est en revanche un peu laborieux par rapport à la voix off, et tout ne s’imbrique pas très bien, soit que le narrateur est en avance soit que l’image est en retard, ou inversement, ce qui parfois gâche les effets de cohérence. L’histoire est racontée par une voix off, qui défile sur des images évocatrices de ce qui est dit. Concrètement elle narre l’histoire de bien des gens aux rêves avortés et finissant tristement leur vie, ayant oublié leurs ambitions. Bon, en fait le film n’est pas si triste que cela, car si on ne devient pas astronaute, se marier avec une belle brune et avoir des enfants n’est quand même pas la pire chose qui puisse être ! Au contraire, le métrage délivre plutôt un message d’espoir, car au bout du compte, l’un n’empêche pas l’autre ! Le ton monocorde du narrateur est compensé par le dynamisme des images, qui révèle parfois un humour bien noir et caustique. En tout cas c’est originalement fait, et il met en avant pas mal de vérités. La bande son qui accompagne l’ensemble est bien mélancolique, un brin déprimante comme le reste d’ailleurs, mais est très convaincante et agréable à écouter. En conclusion voilà un petit court métrage de trois minutes qui est de très bonne qualité. Je le conseille vivement, sauf toutefois aux déprimés et aux suicidaires, car il pourrait bien accentuer leurs maux, compte tenu de son climax morose. En tout cas il m’a très agréablement surpris, et derrière son titre surréaliste il cache en réalité une page de réalisme assez frappante.
Un court métrage qui nous fout une claque dans la gueule avec une vérité a faire plus que réfléchir. en 3 minutes se documentaire nous fait faire un moment de réflexion sur notre avenir. vraiment choquant et émouvant a la fois
C'est un peu la première scène de Trainspotting, version française illustrée, trois minutes de prose anarcho-punk monochrome brutale et maladroite. Talent(s) à suivre.
En 3 minutes, cette vidéo résume la vie. Des rêves d'enfants qui n'aboutiront jamais au passage difficile de l'adolescence jusqu'à l'âge adulte. La vie, une éternelle boucle. On est tous différents, mais paradoxalement, on a tous la même vie. Et quand c'est fini pour l'un, c'est le début pour un autre. Alors, les rêves d'enfants se créent.