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Caine78
6 693 abonnés
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2,0
Publiée le 30 septembre 2010
Il est amusant de constater à quel point certains problèmes restent identiques avec le temps. En effet, dix ans après sa première version (relativement réussie) de "Cendrillon", Georges Méliès s'attaque ici au remake de son propre film, mais cette fois-ci avec plus de moyens et une durée totale nettement plus conséquente... Cela vous rappelle quelque chose? Hélas, le problème du remake ne semble pas dater d'aujourd'hui lorsque l'on regarde cette "Cendrillon ou La Pantoufle Merveilleuse". Non pas que les images soient moins belles que d'habitude ou que certaines séquences ne fonctionnent vraiment pas, mais on ne retrouve jamais la folie et le charme qui caractérisent si souvent les courts-métrages du grand Georges, comme si avoir eu plus de temps (et d'argent) l'avait complètement bloqué dans sa démarche artistique... Ne soyons toutefois pas trop sévères car la demie-heure passée est loin d'être insoutenable, mais il est vrai qu'il y a tout de même de quoi être frustré lorsque l'on regarde le résultat final. Une déception.
Beaucoup plus élaboré et techniquement plus au point que la première version. Le conte est l’occasion de multiplier les séquences de transformation, la plus réussie étant peut-être celle de la citrouille en carrosse. Les décors et les costumes de style 17e siècle ont énormément de charme.
Le tout premier remake de l'histoire du cinéma, vraiment excellent, entre-les mains d'un des plus grands génies du cinéma, un film franchement sympathique est très agréable.
13 ans après son «Cendrillon» de 1899, Georges Méliès décide de tourner une seconde adaptation du conte de Perrault alors qu'il vient de signer avec Pathé pour la réalisation de 6 films. La durée est plus importante, comme les moyens matériels et le nombre de figurants : la mise en scène devient donc plus élaborée, et malgré quelques longueurs ce deuxième «Cendrillon» s'avère tout aussi réussi que le premier. Deux scènes en particulier retiennent l'attention : la transformation de la citrouille en carosse, parfait exemple de la maîtrise de Méliès en matière de décors et autres effets scéniques, et la séquence oniriques des douze coups de minuits, un des derniers sursauts de génie du cinéaste. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/