Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 juin 2011
Prophétique, dérangeant, un futur ou tout est prévu, aseptisé, étiquetté (et donc sans surprises...) à l'aide d'un super ordinateur THX 1138 nous amène à une époque ou George Lucas faisait encore de l'art et non du marketing, et vaut plus que jamais pour ses pervers matons de panurge et aussi, bien entendu, pour ses robots d'ou est absent toute humanité - d'ailleurs physiologiquement proches d'une certaine double trilogie qu'il réalisera par la suite. Classique techno thriller.
Je ne suis pas fan du film THX (œuvre de SF que réalisa George Lucas avant de se lancer dans Starwars) mais j'étais tout de même curieux de découvrir le court-métrage à la base du film, de plus on peut facilement le trouver sur internet. C'est un travail d'étudiant pas inintéressant toutefois je ne peux pas dire que ce soit passionnant à suivre, ce court-métrage n'a pas de personnage féminin et montre un homme correspondant à celui joué par Robert Duvall dans le film qui s'enfuit d'un lieu très sécurisée. A voir pour satisfaire sa culture cinématographique.
Toujours étudiant à l'Université de Californie du Sud, George Lucas s'attaque à un sujet complexe, une oeuvre d'anticipation, oscillant entre l'expérimental et le futuriste. Plus connu sous le titre Electronic Labyrinth THX 1138 4EB (1967), le film prouve en un rien de temps les talents et l'imagination débordante de George Lucas à seulement 23 ans ! Un court-métrage de quinze minutes qui deviendra quelques années plus tard, son premier long-métrage, sobrement intitulé THX 1138 (1971) et produit par un certain Francis Ford Coppola !
THX 1138 4EB est le quatrième format cout écrit et réalisé par George Lucas en 1967. Le scénario sinistre de cette fiction en N&B nous montre l'absurdité du contrôle absolu d'une société du troisième millénaire. D'une opportunité assez discutable, les images sont volontairement floutées et les messages synthétiques remplacent les dialogues. Le suspense est bien présent dans ce court métrage qui parait pourtant étrangement long.