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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 4 juillet 2013
J'aime beaucoup le conte de Perrault, l'ambiance assez lugubre et malsaine de ce type qui tue ses femmes (un fantasme). Là Méliès en fait autre chose, tantôt drôle, tantôt délirant et je trouve que c'est bien réussi. En tous cas c'est sympathique. J'aime particulièrement la scène de la découverte des corps des femmes. Et même si c'est souvent du plan fixe, j'ai trouvé ça assez rythmé. Après il faut forcément tenir compte de l'époque, mais j'aime ces décors, il arrive à recréer un univers et finalement, c'est déjà pas mal.
Un court-métrage allant évidemment à l'essentiel, mais narrant avec une certaine habileté le célèbre conte, réalisé par un Georges Méliès relativement classique mais plutôt inspiré.
Une adaptation loufoque du conte de Perrault. Au début on ne comprend pas très bien où Mélies veut nous embarquer avec ce plan fixe et ce défilé d'un tas de choses, mais plus ça avance, plus ça devient inventif avec des changements de plans, des images étonnantes, des surimpressions, des trucages, tout ce qu'on aime… Méliès a le sens de l'ellipse et de la métaphore. Le film est inégal mais la découverte de la chambre mortuaire et l'épisode la clé valent le détour. A remarquer que la restauration est impeccable.(10 minutes)
" Barbe Bleue ", est un film N&B muet réalisé en 1901 par Georges Méliès. Un court métrage mettant les femmes à l'honneur selon le célèbre conte de Charles Perrault. Du théâtre filmé aux riches costumes, avec un manque de dialogues compensé par le jeu emphatique des personnages. Les trucages et le coté fantastique animent ce scénario mêlant humour et démesure, qualités propres au pionnier du cinématographe Français.
Film ambitieux puisqu’il est le deuxième de Méliès à dépasser les dix minutes (après Jeanne d’Arc), Barbe bleue pose - comme Cendrillon avant lui - le problème de l’adaptation d’un texte au cinéma. Les images résument grossièrement l’essentiel de l’intrigue et sont toujours filmées à plat, sans aucun souci de montage en dehors de celui utilisé pour les trucages. La durée du film lui permet toutefois d’avoir plus de consistance que Cendrillon et de tirer moins du côté de la pantomime. Quelques scènes, comme celle où l’héroïne (jouée par Jeanne d’Alcy, Méliès lui-même interprétant Barbe bleue) découvre la fameuse chambre interdite, sont même très réussies au niveau de la construction dramatique. Signalons en outre un gros effort du côté des décors, parfois somptueux. Le final où Méliès tire un feu d’artifice de trucages est éblouissant.
Faire de ce conte, qui est au départ plutôt sombre, quelque chose de parodique est risqué de la part de Méliès. Mais il réussit le pari, tournant en dérision Barbe Bleue, notamment lorsqu'il offre avec des gestes fort grandiloquents des présents à sa nouvelle femme, ou lorsqu'il essaye de la tuer. Ce n'est pas son meilleur film mais cela reste distrayant.
Méliès mélange toujours avec bonheur le merveilleux avec l’humour. Ses décors sont de vrais enchantements, let a désuétude même des trucages apporte quelque chose de cocasse. L’adaptation de récits littéraires, même s’il s’agit de contes de fées bride un peu l’invention délirante, surréaliste du réalisateur. C’est bien, mais Méliès a fait mieux.
Adaptation très libre du célèbre conte de Charles Perrault avec bien sûr une très bonne dose de fantaisie façon Méliès, une femme de Barbe bleue séduisante, des décors et des tableaux superbes (avec une publicité clandestine lors de la séquence qui se déroule dans les cuisines du château!), un final délirant et des trucages géniaux. Si je vais au Paradis (ce qui est très loin d'être évident!), il faudrait que je demande au Maître comment il a réussi son trucage de faire sortir d'un grimoire un mec jouant la Tentation. Un des sommets de l'oeuvre du Cinémagicien.
"Georges Méliès s'attaque avec talent à un autre conte de Charles Perrault : le célèbre Barbe-Bleue. On retrouve son goût pour les décors luxuriants, mais aussi par petite touches son humour (cf. la séquence où il traîne par les cheveux son épouse, la pauvre). Ses trucages sont toujours habilement utilisés et permettent des séquences oniriques d'une grande beauté : malgré l'absence de cartons, Méliès réussit à nous passionner pour son histoire et à nous transporter dans cet univers féerique par la seule force de ses images. Il faut dire que son personnage de Barbe-Bleue, qu'il campe à merveille, tantôt imposant tantôt outré et grotesque, y est pour quelque chose. Admirable." Que dire de plus?
Georges Méliès s'attaque avec talent à un autre conte de Charles Perrault : le célèbre Barbe-Bleue. On retrouve son goût pour les décors luxuriants, mais aussi par petites touches son humour (cf. la séquence où il traîne par les cheveux son épouse, la pauvre). Ses trucages sont toujours habilement utilisés et permettent des séquences oniriques d'une grande beauté : malgré l'absence de cartons, Méliès réussit à nous passionner pour son histoire et à nous transporter dans cet univers féerique par la seule force de ses images. Il faut dire que son personnage de Barbe-Bleue, qu'il campe à merveille, tantôt imposant tantôt outré et grotesque, y est pour quelque chose. Admirable. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/