Le scénariste de "Braveheart", Randall Wallace, adapte Alexandre Dumas Père sur grand écran pour se concentrer sur les (més)aventures des trois mousquetaires vieillissants.
Sur un scénario indigent (le Roi-Soleil possède un prétendu frère jumeau...), Randall sabote la vérité historique française (mais qu'importe, car là n'est pas le prétexte) pour nous emmener de complots en secrets, tous plus euphorisant les uns que les autres à l'image du final. Randall sort de la retraite nos trois mousquetaires, ce qui est une bonne idée de départ je trouve.
Côté cating, Leonardo DiCaprio, tout juste après "Titanic", livre une jolie performance avec un double rôle exquis. L'abattage de nos très chers mousquetaires Depardieu, Malkovich et Irons (qui en profite pour reprendre son rôle de "Mission") est énergisant, revigorant à souhait et donc fortement appréciable. Gabriel Byrne, dans le rôle de D'Artagnan, toujours très bon, vogue sur ses succès ("Usual suspects, "La fin des temps" avec Schwarzy), et tant mieux, car il apporte un charisme mirobolant. Avec aussi Anne Parillaud, exquise, Judith Godrèche (qui éclatera à l'espagnole chez Klapisch) et le jeune Peter Sarsgaard (revu dans "Salton sea" de Caruso et "Dans la brume électrique" avec Lee Jones récemment) dans l'un de ses premiers rôles.
La musique, non négligeable et qui complète fort agréablement le tableau, est signée de la patte Nick Glennie-Smith, le troisième comppositeur de "Rock" (les deux autres étant Zimmer et Gregson-Williams). Et ça, c'est parfait !
Pour résumer, "L'homme au masque de fer" c'est un casting de star (dominé par un Leo impérial) sur des aventures raffraichissantes elles-mêmes dosées par une musique des plus savoureuses.
A l'attaque, mousquetaires !
A noter : Alan Ladd Jr, le producteur exécutif du film et ex-président de la Century Fox, est le fils de l'acteur Alan Ladd (connu pour ses interprétations dans "Le dahlia bleu", "L'homme des vallées perdues", "Tueurs à gages"...) !!