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L. Lawliet
20 abonnés
357 critiques
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4,5
Publiée le 7 septembre 2023
His name is "Jackie Brown" ! Tarantino n’a pas su se surpasser pour son 3e film, très loin en matière de surprise par rapport a "Reservoir Dogs" et "Pulp Fiction", mais reste emblématique des films Tarantinesque. Il sait toujours nous surprendre et nous frustrer avec ses personnages dégantés auquel nous faisons toujours l’erreur de s’attacher à eux, avant de se rendre compte que ce sont des réel *onnards…. Samuel L. Jackson le tarait, Robert De Niro le coincé du cul, mais sans pitié, Bridget Fonda… Coquine et mignonne mais vrai Conasse… et que dire sur Pam Grier en Jackie Brown… et Robert Forster qui nous a malheureusement quitté en 2019…! Un casting magnifique et inoubliable, qui marque par le trait de caractère et leurs répliques, toutes devenues cultes. "Jackie Brown ", c’est du film par extension qui nous percute et fait vibrer notre cœur. Éclectique et original tous en symbiose parfaite dans un film excellent. Le scénario précis et solide nous offre un film pratiquement, Parfait, où les seconds rôles sont aussi voir plus important que les premiers...
Un joli bijou que nous laisse là Tarantino ! On sent clairement la ressemblance avec "Pulp Fiction" sauf que bah aucune importance tant que c'est réussi.
Les dialogues sont aux petits oignons comme d'hab avec Tarantino. Le scénario est plus travaillé que dans les autres films même si honnêtement c'était pas un gros problème : mention spéciale au captivant "Once upon time... in Hollywood" qui ne raconte strictement rien. La mise en scène toujours aussi choquante pour mon plus grand plaisir, avec le classique gros plan sur les pieds.
Enfin le point très très fort de ce film c'est le jeu d'acteur : On commence par de Niro, à chaque fois que je voyais sa vieille gueule de blasé j'étais juste plié en deux. Ensuite un mot pour Samuel Jackson, même si je trouve pas que c'est son meilleur rôle et que ses cheveux sont un carnage, j'aimerais saluer sa voix française qui est hilarante : allez voir "Kingsman" en VF et vous confirmerez. Désolé Samuel ! Le meilleur pour la fin, Pam Grier dans le rôle principal, elle a un charisme de dingue ! Tarantino a un vrai talent pour trouver de vraies belles actrices et pas des nanas hollywoodiennes embauchées pour leurs jolis fesses.
Alors finalement serait-ce le meilleur film du mythique réalisateur ? Je me tâte encore mais ce qui est sûr c'est que c'est un 5/5.
Il est vrai que le style de Quentin Tarantino est assez particulier et je n’ai pas toujours accroché à ses films. Et pour le coup après avoir visionné sans attente “Jackie Brown”, je l’ai trouvé plutôt pas mal mais un peu chiant sur la longueur. Le scénario est très chouette et bien ficelé et la réalisation est vraiment cool mais il y a énormément de longueurs inutiles.
Par rapport à la réalisation, je trouve qu’elle est particulièrement soignée mais qu’elle est aussi assez plate. J’ai eu tendance à un peu trop m’ennuyer au niveau des cadrages et des mouvements de caméra ; il y a quand même certains plans qui sont vraiment marquants par leur complexité. Mais la photographie est belle mais inégale ; par exemple, certains plans sont plutôt beaux mais d’autres sont mal éclairés et étrangement filmés. Quant à la musique, elle est vraiment très chouette et elle rythme superbement bien le film. Globalement, la mise en scène est carré mais sur un film de 2h30, il y a très peu de plans marquants et plus de moments oubliables, mais un montage très divertissant et .
En ce qui concerne l’histoire, elle est plutôt intéressante mais il y a trop de séquences vides et molles ; par conséquent, le film paraît un peu trop ennuyant. C’est dommage car l’idée de base est vraiment sympathique et relativement originale mais la narration rend l’histoire un peu trop chiante. D’autant plus que les personnages sont certes bien caractérisés et suffisamment développés mais soit j’ai un manque d’attache envers eux, soit je les trouve tout simplement insupportables. Sinon, le cheminement de l’histoire est vraiment très intéressant et assez logique mais c’est vrai que l’écriture de certains personnages me parait un peu trop bâclée parfois.
Purement et simplement, je conseille ce film car la réalisation est tout de même stimulante par un montage très malin malgré une histoire en dents-de-scie.
Il n'a évidemment pas aussi bien marché que Pulp Fiction mais j'avoue que j'adore ce film qui s'inscrit dans la continuité des fils de gangsters de Quentin Tarantino après Reservoir Dogs & Pulp Fiction.
Encore une fois, une bande son très très lourde avec Bobby Womack, les Brothers Johnson, Bill Withers, Johnny Cash, Randy Crawford, sans oublier l'actrice principale Pam Grier qui chante également "Long Time Woman".
Un peu moins marquante que Pulp Fiction, bien évidemment mais le scenario est assez bien ficelé, certaines phrases cultes, toujours d'excellents acteurs. Pour les fans de films de gangsters à l'ancienne.
Tarantino applique à nouveau les recettes qui ont bien marché pour Pulp Fiction et Reservoir Dogs : Une mise en scène original, un regroupement d'histoire différente, des dialogues jouissifs, une excellente bande originale et enfin un casting prestigieux qui le lui rend bien (en particulier la belle Pam Grier et Robert De Niro). Et pour "Jackie Brown", la mayonnaise prend et c'est un très bon film qu'il nous livre tout en faisant un hommage au cinéma de la "Blaxploitation". Le film est captivant de bout en bout et même jouissif notamment grâce à d'excellent dialogue. Un très bon Tarantino. Malgré tous dans le scénario il va quand même une ou deux scène qui sont inutile qui servent à rien au film qui n'apporte rien on se pose même la question comment quelqu'un comme Tarantino peux faire ce genre de chose mais cela nous montre que même lui peux avoir des moment de faiblesse comme tous le monde . Des scène violente comme souvent avec lui .
Jackie Brown aurait aisément pu être amputé d'une grosse demi-heure, mais son atmosphère plus posée et son ton plus réservé lui offrent une place à part dans la filmographie du grand Quentin Tarantino. C'est l'occasion pour le cinéaste de s'essayer à quelque chose de plus terre-à-terre qui lui correspond bien malgré un rythme par moments pénible. Le spectacle reste plaisant mais un peu trop sage pour se laisser aller dans cette intrigue superbement ficelé. Un film donc bien inégal mais qui vaut le coup d'œil.
Une enquête policière passionnante, à la sauce Tarantino : un excellent scénario, un casting de choix, une galerie de personnages inoubliables, une BO sensationnelle. L'histoire de cette escroquerie est bien ficelée et habilement mise en scène.
En plus d'être l'adaptation du roman d'Elmore Leonard (Punch créole), le film rend hommage à la blackploitation des années 70, dont Pam Grier était l'une des figures. Pour son troisième long métrage, Tarantino livre un film exceptionnel, au scénario maîtrisé. Il tire la quintessence d'acteurs considérés comme dépassés (Foster, Keaton, Grier) et de stars reconnus. La bande son est remarquable, le rythme ne faiblit pas même lors des dialogues à rallonge, ce qui est souvent un défaut dans les films de Tarantino. Le petit plus : De Niro en crétin est absolument fabuleux ! Avec Django Unchained, c'est sans doute pour moi le meilleur de Tarantino.
Excellent. Puissant, violent, très agréable à regarder. Tarantino nous propose un remake condensé des black movie de l’époque en mélangeant les acteurs de blackploitation et des monstres du cinéma hollywoodien.
On apprécie toujours la patte Tarantino, avec une ambiance bien ancrée et un rythme de film vraiment prenant. Par contre je n'ai pas trop apprécié de voir la même histoire de plusieurs perspectives différentes, je comprends le sens mais je n'ai pas accroché plus que cela. Le personnage de De Niro est plat et il est sous-utilisé, mais tous les autres sont très bien représentés.
J'ai vu un film... qui m'a beaucoup plu, avec un style narratif propre à Quentin Tarantino avec beaucoup de personnages et des dialogues au cordeau... On est captivé par toute la trame de cette histoire, Le casting avec Pam Grier, Samuel L. Jackson, Robert De Niro, Michael Keaton, Robert Forster et Bridget Fonda est top niveau... il y a des séquences de haut-vol avec des interactions entre les personnages vraiment troublants... C'est un plaisir total de jeu et d'enjeu. On prend le temps de ressentir les tensions, les surprises, les souffrances... Et que dire de la BO qui est un vrai plaisir auditif ? Par rapport aux films habituels de QT, il y a bien moins de violence, mais tellement de tensions retenues...La mise en scène est somptueuse, ambitieuse et puissante... C'est un immense plaisir.
Quentin Tarantino a débarqué à Hollywood depuis quatre ans en provenance du « Video Archive » à Hermosa Beach (Californie) où il travaillait comme vendeur quand il réalise avec « Jacky Brown » son troisième long métrage. Ces deux premiers thrillers « Reservoir Dogs » et « Pulp Fiction » ont provoqué une véritable déflagration, tant dans le public que dans le cénacle hollywoodien que le tout jeune réalisateur a carrément pris à la gorge. Son approche référentielle très série B voire Z, l’importance donnée aux dialogues iconoclastes et complétement hors des canons du genre, la prédominance de la bande-son ou encore la coolitude se dégageant du jeu des acteurs ont été plus que favorablement accueillies. Le voilà donc reconnu comme un maître qu’il faut écouter. « Pulp Fiction » a reçu six nominations aux oscars et une statuette pour son scénario écrit par Tarentino lui-même et Roger Avary. Ensemble, ils ont acheté les droits de plusieurs romans d’Elmore Leonard dans le but d’adaptations futures. Après quelques hésitations, Tarantino opte pour « Punch Créole » (paru en 1992) qu’il réadapte quelque peu pour lui permettre de placer en vedette Pam Grier, ex-icône sexuelle (« Coffy, la panthère noire de Harlem » et « Foxy Brown » de Jack Hill en 1973 et 1974) de la blaxploitation dont il est un fan absolu. Âgée de 48 ans, l’actrice tombée dans l’oubli va interpréter une hôtesse de l’air convoyant vers le Mexique les butins d’un trafiquant d’armes (Samuel L. Jackson) véritable psychopathe calculateur. L’intrigue très bien construite s’enroule autour du personnage de Jackie Brown (Pam Grier) qui de mule va passer indic pour sauver sa peau. Mais ce sont surtout les portraits que dresse Tarantino de chacun des protagonistes qui font tout le sel de « Jackie Brown », demeurant encore à ce jour l’un si ce n’est son film le plus abouti. Tout d’abord Pam Grier parfaitement dirigée, dégageant une sensualité ravageuse derrière un mutisme qui lui permet de rester de marbre face à toutes les surprises et dangers d’une affaire dont elle finira par devenir l’orchestratrice. Tarantino évidemment sous le charme de celle dont adolescent énamouré, il admirait le charme dans les années 1970, lui offre sans aucun doute le rôle de sa vie. Un charme ravageur qui va foudroyer Robert Forster plus que convaincant dans le rôle du chargé de caution devant accompagner Jackie Brown chez le juge après qu’elle se soit fait prendre à l’aéroport par deux flics (dont Michael Keaton) précédemment tuyautés. Arrive ensuite un Samuel L. Jackson que Tarantino connaît bien pour l’avoir dirigé dans « Pulp Fiction ». Devant interpréter un tueur dénué de tout sentiment humain, l’acteur qui tourne beaucoup depuis que « Pulp fiction » l’a révélé, est tout simplement prodigieux, mélange détonant d’humour, de décontraction et de sauvagerie qui fait froid dans le dos. Robert De Niro qui a rejoint le casting après le désistement de Sylvester Stallone est tout à son affaire dans la partition du taiseux inquiétant, sortant de prison pour remettre instantanément la main dans le pot de miel. Enfin Bridget Fonda complétement habitée par son rôle de maîtresse du trafiquant d’armes à la sexualité débridée et le nez complétement enfoui dans la coke. Autant de personnages pris dans les entrelacs d’une intrigue filandreuse mais parfaitement vertébrée qui démontre une parfaite maîtrise acquise après des heures à regarder assis derrière le comptoir de son video club tous les films qui passaient dans ses mains. Une très bonne école assurément pour le jeune Tarantino qui ne décevra jamais même si sa production récente est un peu moins passionnante. Le tout rythmé par la musique des Delfonics, Brothers Johnson, Johnny Cash et autres Supremes . Autrement dit, ce film un peu déclassé dans la filmographie de Quentin Tarantino en raison de sa relative lenteur que certains ont assimilée à de l’apathie et de son intrigue pas immédiatement lisible, mérite d’être réhabilité comme l’un de ses meilleurs. Et puis l’occasion est donnée au spectateur d’y découvrir une Pam Grier absolument géniale.
Jackie Brown, un des films les moins connus de Tarantino, mais ce n'est pas pour ça qu'il est moins bon, dans un style qu'on a moins vu et qu'on verra moins chez Tarantino, un style plus cambriolage et moins sanglant. Mais on retrouve quand même des classiques de Quentin, des musiques exceptionnelles, des meurtres (évidemment !) et des acteurs de génie. C'est pas le meilleur Tarantino mais ça reste Tarantino donc du haut cinéma.
Dés l'entame du film, on est plongé dans cette ambiance afro-américaine auquel Tarantino a voulu rendre hommage. En effet, ce générique de début avec un long travelling sur Pam Grier traversant l'aéroport de Los Angeles avec en fond sonore "110th Street" de Bobby Womack est une vraie merveille. D'ailleurs, tout le film sera accompagné d'une musique soul judicieusement choisie. Les dialogues sont encore très bien travaillés par notre ami Tarantino, c'est souvent drôle. Les acteurs ont un charisme fou notamment Samuel L. Jackson jouant Ordel Robbie, un trafiquant revendeur d'arme et De nIro son ami connu en prison, Louis Gara. Certaines scènes entre Melanie (Birdget Fonda) et Louis sont complètement cultes notamment lorsque Mélanie lui demande "Do you Wanna fuck?" ou encore lorsqu'elle le provoque sur le parking d'un supermarché et que Louis perd son sang froid. Un excellent film de Tarantino qui réussit à mêler BO de qualité, ambiance afro-américaine et milieu de gangsters. Une très belle réussite signée Tarantino
Porté par un incroyable casting et une écriture magistrale, ce film réussit à rendre exceptionnel une série d'événements et de faits divers qu'on penserait à la base presque ordinaires. Toute la maîtrise réside en la mise en place d'un univers ultra définit et incroyablement riche, là où les mimiques des protagonistes et les répliques du quotidien sont en fait autant d'éléments qui définissent l'intrigue.