Derniers Avis : Jackie Brown - Page 13

Cette bobine n'est pas la meilleure réalisation de Tarantino.

Malgré un casting fort intéressant, le film n'arrive pas à maintenir l'allure tout au long de ses trois heures. Le spectateur finira par souhaiter un dénouement rapide, tant le scénario plonge dans un banal affligeant une fois arrivé à sa moitié.

La fin manque clairement de piment et ne permet pas d'empêcher le coma profond dans lequel il plonge ses invités.

Prévoir un bon expresso.

Bon scénario. Très bon jeu d'acteur. La bande son est terrible (comme dans tous Tarantino). Du suspens jusqu'au dernier moment. Un Tarantino comme on les aime !

Après deux immenses réussites, Tarantino revient avec un film plus posé et raisonnable que Pulp Fiction. Plus chiant aussi, et c’est là que le bas blesse. L’histoire tient la route, le casting est bon, la réalisation nickel et l’hommage à la blaxploitation donne une saveur unique à cette œuvre mais certains passages sont trop longs et il manque ce brin de folie qui faisait la différence dans les films précédents.

en adaptant un roman d'elmore leonard quentin tarantino signe une réalisation excellente mais pas aussi bonne que reservoir dogs ou pulp fiction . jackie brown nous captive grace à son excellent scénario et à une BO presque aussi bonne que celle de pulp fiction . 2h25 de thriller captivant !

Tarantino se fait défendeur du peuple noir plongé dans le désarroi, et comme pour Django Unchained, il boucle un film phare de la Blackxploitation. Réunissant Samuel Jackson, Robert De Niro, Michael Keaton ainsi que Robert Forster et Pam Grier, QT fait vivre une belle histoire, complexe car filmée selon différents points de vus. Un très bon film, audacieux ( le film a été tourné avec de vrais billets parait t-il ) car Tarantino en voulant faire trop original pouvait bien perdre son public, qui se serait emmêler dans les péripéties de l'intrigue. Mais non. Une belle réussite.

Loin d'être le meilleur Tarantino à mon sens. Un peu poussif et sans réelles actions à l'instar de Django

En 1994, un jeune cinéaste explosait définitivement en remportant une Palme d’Or à Cannes, son nom :Quentin Tarantino, son film était Pulp Fiction et ce dernier allait devenir un des films mythiques et cultes des années 90. Dans ce film, le cinéaste mélangeait la culture pop, misant sur un scénario d’une grande intelligence mais filmé cependant assez platement ....
Pour son film suivant," Jackie Brown", Tarantino prend tout le monde à contre-pied en réalisant un film plus soft, continuant ainsi son triptyque sur le film noir...........Son chef d 'oeuvre !!!!!
Après avoir vu Reservoir Dogs et Pulp Fiction et les suivants, on se dit que Jackie Brown est une œuvre à part dans la carrière du cinéaste. D’une part, il adapte un roman, première pour Tarantino qui écrit toujours ses scripts de A à Z, mais c’est surtout dans le style que l 'on se dit que il a changé : un scénario linéaire pendant les trois quart du film, une influence pop en baisse et même pas de séquence pré générique. il s’attarde bien plus sur ses personnages, moins stupides, délaissant ici le cartoonesque pour approcher des personnages plus proches des films noirs et bien plus complexes. Ces personnages tirent leur dernière cartouche et veulent faire table rase de leur passé peu glorieux, thème récurrent dans le cinéma noir. Jackie Brown, par exemple, veut faire son dernier coup pour partir loin très loin .... la SUBLIME PAM GRIER apporte beaucoup de mélancolie à son personnage avec un regard désabusé, essayant à tout prix d’oublier son passé et de regarder droit devant pour sortir de cette impasse . Avec une belle émotion liée à la mélancolie,elle offre une performance détonante alliant une grande intensité notamment dans son regard et une complexité qui fait douter le personnage dans son choix.
Pour interpréter son commanditaire, Tarantino fait appel à un de ses fidèles, Samuel L. Jackson qui, avec un rôle plus important, confirme sa performance de Pulp Fiction, possédant encore bien plus de noirceur et moins loufoque, l’acteur impose sa présence avec une force incroyable, une justesse de jeu,un regard noir inquiétant et une géniale diction ... Robert Forster le point central de l 'oeuvre finalement ,est assez incroyable et Robert De Niro (ah Robert De Niro...que je vénère depuis toujours ) est absolument fabuleux en loser ,largué, tocard de première sortant de prison aux antipodes d'un jimmy conway ... excellente performance également de Michael Keaton en agent du FBI. Pour la mise en scène,le réalisateur surprend.. plus de surenchère à coup d’effets comme les ralentis dans "Pulp Fiction", il met en place cette fois ci un véritable rythme qui s’accélère peu à peu...Le montage intelligent du scénario est très originale avec les différents points de vue des personnages qui s’enchaînent l’un après l’autre..Il est prodigieux et donne une belle ampleur au film grâce à un beau suspens et une montée en puissance de l’intrigue grâce notamment à une caméra virtuose. L’autre force du film tient sur les dialogues qui sont extrêmement bien écrits, et souvent jubilatoire... Comme dans ses précédents films, Tarantino utilise à merveille sa bande originale qui donne un cachet supplémentaire au film,de Randy Crawford en passant par Bobby womack .

Mais la merveille de l 'oeuvre reste la divine Pam Grier ........Brillante !!

Un excellent film de Tarantino ! Le scénario est super, le jeu entre les protagonistes Brown/flics, Brown/Ordell et Ordell/Louis rend le film super intéressant. Le tout tourne autour de l'argent et on se demande jusqu'à la fin qui finira avec cet argent. Une fin qui m'a d'ailleurs pas mal surpris, je ne m'y attendais pas. Tout ce qui fait le charme de Tarantino (dialogue, mise en scène, musique...) est dans ce film mis à part la violence qui est présente mais pas autant que dans ces autres films. Les acteurs sont tops surtout Samuel L. Jackson.

Un Tarantino est reconnaissable entre mille autres films. Jackie Brown est l'archétype d'un Tarantino : une enquête policière passionnante et complexe sur fond de trafic de drogue, un film ancré dans son époque avec une BO sensationnelle, un casting de choix avec des acteurs superbes et inoubliables dans leurs rôles respectifs (au final il y a beaucoup de personnages importants dans le film même si ce dernier s'appelle Jackie Brown!), le tout avec une bonne dose d'humour à la Tarantino.
Jackie Brown est un film très jouissif du début à la fin dont on prend un malin plaisir à attendre de voir qui va repartir avec l'argent et qui va se faire flouer.

Un Tarantino hors du commun même si l'on retrouve les ingrédients... Là où Jackie Brown ce différencie c'est dans l' heureuse absence de violence gratuite. Les personnages sont campé par d' excellent acteurs qui en deux mots et trois regard plante tout de suite le décors de leurs 10 dernières années. Musique, scenario, mis en scène... Du bonheur en barre!

Pour éviter d'être trop dithyrambique, je dirais qu'à mon sens, ce monument, magistralement réalisé et remarquablement interprété, est, tout simplement, à la fois, le meilleur film de Quentin Tarantino, Robert De Niro, et de Samuel n...

Seule adaptation à ce jour d’un roman par Quentin Tarantino, Jackie Brown repose effectivement sur une trame plus classique que Reservoir Dogs et Pulp fiction sans pour autant empêcher le réalisateur d’y distiller ses thématiques et effets de style de prédilection (personnages inoubliables, narration anachronique et importance donnée à la bande son) mais surtout de rendre hommage à la blaxploitation. Dès le générique d’ouverture (lui-même hommage à The graduate de Mike Nichols), la grande égérie de ce sous-genre que fut Pam Grier est en effet superbement mise en valeur, tandis que son personnage va prendre une place centrale dans une affaire de trafic d’armes dont elle n’était initialement qu’un rouage. Ce petit jeu de manipulation est évidemment ponctué par d’excellents dialogues et pose les bases d’une intrigue machiavélique dont la qualité de l’écriture tout aussi irréprochable. La présence d’acteurs aussi prestigieux que Samuel L. Jackson, Robert De Niro ou encore Michael Keaton participe à rendre ce film mythique et, contrairement aux dires de ses détracteurs, le film le plus émotionnellement abouti de son auteur.

Jackie Brown est, je crois, mon film préféré de Quentin Tarantino. A chaque fois que je retente une filmographie dédiée à ce dernier je change d'avis mais là, oui je le pense, c'est une certitude, Jackie Brown est belle et bien le plus beau de touts ces films !

Je me souviens pourtant qu'en 2013, date ou je l'ai vu pour la première fois, j'étais loin d'être aussi enthousiaste. De cette découverte j'entrevoyais de l'audace et une grosse intrigue mais je ne percevais pas encore sa nuance, son lyrisme, son émotion entre force et fragilité, sans aucun doutes ce que j'ai vécu de manière intenses les fois suivantes. Cette dernière il y'a quelques instants à peine ...

Dés son générique, je suis conquis ! Pam Grier irradie toute la séquence, le début d'une quête somptueuse d'affirmation et de liberté. Je manque de mots, mais alors vraiment. Elle mérite tout les honneurs qui lui sont faits, plus encore ... D'ailleurs, si il ne devais plus me rester qu'une seule scène de cinéma, je choisirai cette ultime scène en voiture, au son de Bobby Womack. Une scène dans la légende du Septième Art !

Le reste de la distribution ne démérite pas non plus. Robert De Niro, impeccable looser en mal de confiance viril et dégueulasse capture les maux d'une déliquescence. Michael Keaton en veste de cuir / sandale donne tout et réussit lui aussi son coup du flic incorruptible et féru du système qu'il symbolise et vénère, sa carte est tamponné x 10. J'ai eu plaisir de le retrouver si inspiré. Bridget Fonda elle dont les atouts physiques semble essentielles parviens dans un tour de force à être une des nuances, une évidence après plusieurs retours. Il suffit de voir ses détours. Samuel L. Jackson livre quand à lui l'une des plus grandes compostions de sa carrière. Ordell Robbie est le personnage complexe par excellence, horrible et incroyable à découvrir, et autant dire que son interprète n'y est évidemment pas pour rien dans cette confection soignée. J'ai gardé Robert Forster pour la fin, un seul mot suffira, magique.

Quentin Tarantino ruse de par sa technique vertigineuse, sa séquence en trois temps et sous divers angles dans le magasin en est son paroxysme mais si ce film tiens tant de place et d'estime dans mon esprit c'est belle et bien pour la délicatesse qui lui sied tant. On retrouve des sentiments de vertige dans ses autres compositions, mais pas comme ici ... Pas selon moi du moins. Pour les dialogues en revanches il continue de s'éclater, dans le début du film notamment, cet abattage télévisuelle comme publicité pour le business d'Ordell sont particulièrement bien sentit.

J'en arrive à sa conclusion, j'en garde une pour son Soundtrack, piouffff ........

Jackie Brown est un Chef D'Œuvre. A mes yeux toujours, voilà le plus important ...

Loin d'être le meilleur film de Quentin Tarantino, dommage car l'histoire de base n'était pas si mal, et les acteurs jouaient bien leur rôle en particulier Samuel L Jackson, Robert de Niro et les autres, mais les nombreuses scènes de blablatage et les très rares scènes d'action rendent ce film long et ennuyeux -_-

Comme l'ont noté plusieurs spectateurs, Jackie Brown est un des films de Tarantino les moins réussis. Malgré une pléiade d'excellents comédiens, dont De Niro dans un étonnant et savoureux rôle d'abruti minable à contre-emploi, on ne parvient pas vraiment à se passionner pour cette histoire. Le scénario sent la fabrication d'un vieux routier du polar, Elmore Leonard, qui a repris ici le thème maintes fois utilisé de la bagarre pour s'emparer d'un magot et de la substitution de sacs semblables. Du travail d'artisan sérieux, mais pas la moindre idée vraiment originale. Quant à la mise en scène, on sent de temps à autre la patte de Tarantino, mais l'humour décalé et corrosif auquel il nous avait habitués fait cruellement défaut. Enfin, c'est long et bavard, une coupe d'une bonne demi-heure donnerait plus de rythme à ce film décevant.