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elbandito
343 abonnés
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4,0
Publiée le 10 avril 2007
Jackie Brown raconte l'histoire d'une arnaque montée par une hôtesse de l'air sur le retour pour échapper à une vie minable. Tout aussi jubilatoire que ses deux précédents films, Tarantino reprend pour scène la faune de malfrats de Los Angeles. Son film est beaucoup moins violent et l'intrigue gagne en profondeur. la distribution est tout aussi éclatante et le charme de Pam Grier est intact.
Jackie Brown : Un des films les plus longs de Tarantino mais aussi le film le plus bavard. Mais est ce que c’est un problème ou un point négatifs : non. Bien sur que non car Tarantino a ce talent de maitrisé a la perfection l’écriture dans un film. Que ça soit l’histoire, les scènes de dialogue, les personnages, le suspense, les retournements de situations… Il maitrise ça avec maestria, tout comme la réalisation qui est juste excellente : simple, posé, merveilleusement bien cadré, vraiment, on peut dire que Tarantino a la maitrise de ça caméra et de la mise en scène. Tout y est si soigné et travaille, comme le scénario. Histoire captivante et prenante de bout en bout. Une histoire qui nous tient en halène par ça richesse des dialogues et des personnages qui sont tous très profonds, avec une forte personnalités. Ainsi que pour son intrigue policier qui mélange histoire de gangsters sous fond d’arnaque car il y a un demi million de dollars : qui l’aura en premier, qui se fera doublé. Vraiment, scénario maitrisé ou on s’en que tout est travaillé et soigné pour rendre l’histoire crédible et ça fonctionne et moi je dis : un grand bravo. Ensuite, que dire du casting et des acteurs en or. Déjà, on a le droit à un casting de premier ordre : Pam Grier, Samuel L. Jackson, Robert De Niro, Michael Keaton, Robert Forster… Et on peut dire qu’ils sont tous parfait. Leurs jeux de rôle à tous est juste superbe et dans ces genres de film, les acteurs peuvent s’exprimé et montré leurs talents. Et pour finir, un point essentiel chez les Tarantino : une Bo tout simplement mémorable et culte. Voila, encore un chef-d’œuvre signé Tarantino. Ce n’est pas mon préféré de chez Tarantino car c’est peut être son plus classique (car il y a pas d’effet de montage, réalisation en noir et blanc…). Mais forcé de constaté les grands qualités de ce film que je vous conseillé absolument : un vrai régal. Car c’est du pur Tarantino et rien que pour cette telle maitrisé qu’il a Tarantino, il faut le voir ce film.
C'est vrai que cela prend plus son temps que les autres films de Tarantino (et alors vous êtes pressé ???), c'est vrai qu'au lieu de la calculatrice habituellement indispensable pour compter les morts là les doigts d'une main suffisent et au lieu des tonnes d'hémoglobine on a juste quelques filets de sang mais ce ne sont pas des critères de qualité (enfin pour certains!!!). Quand j'ai vu que le film durait deux heures et demie, je pensais m'ennuyer un peu. Pas du tout, j'ai trouvé le résultat bien équilibré, l'intrigue bien exposée et le rythme impeccable. Et puis comme d'habitude Tarantino a un sacré flair pour ce qui est de choisir toujours des morceaux cultes dans sa discothèque, et des acteurs parfaits (sauf Mélanie Laurent mais bon il était peut-être enrhumé ce jour-là!!!). Il y a d'un côté les acteurs au sommet dont Robert De Niro excellent en gangster stupide limite débile profond, et de l'autre les acteurs qui sortent du purgatoire de la série Z. Et bien je trouve que ces derniers volent la vedette aux premiers en particulier Robert Forster la très bonne surprise du casting. Beaucoup considère "Jackie Brown" comme un film mineur dans l'oeuvre tarantinesque, et bien du mineur comme celui-là je veux bien en consommer tous les jours au petit-déjeuner.
Troisième film du cinéaste, Jackie Brown est un film qui fut à sa sortie considéré comme le "film de la maturité" de Quentin Tarantino. En effet, cette adaptation de Punch créole d’Elmore Leonard (le seul scénario non original de Tarantino jusqu’à présent) se veut plus pausé et possède des personnages plus matures que ceux des précédents films du réalisateur. Ainsi, la thématique de l’éloignement de la jeunesse et du temps qui passe est très présente dans les séquences mettant en scène Jackie Brown et Max Cherry (même si le personnage incarné par Pam Grier n’a que 44 ans). Cet aspect plus adulte n’empêche cependant pas le film de posséder les qualités habituelles du cinéma de Tarantino. On y retrouve ainsi des dialogues toujours aussi brillants et une sélection musicale originale et excitante. Les acteurs ont toujours la possibilité d’offrir le meilleur d’eux-même (notamment le duo Pam Grier-Robert Forster très émouvant et Robert De Niro en bandit idiot et hilarant). La mise en scène est toujours exceptionnelle et se permet des choix de réalisation et de narration assez audacieuxspoiler: (l’absence du personnage principal pendant les 25 premières minutes suivant le générique de début, la mort de Beaumont se déroulant hors-champ lors d’un plan-séquence très réussi, la séquence entre Jackie et Ordell se déroulant dans l’obscurité, le travail sur les multiples ellipses, le traitement à la "Rashomon" de la séquence du supermarché…) . De plus, Tarantino n’a plus peur de jouer sur les non-dits et sur la douceurspoiler: (le baiser final plein de pudeur et d’émotion est ainsi un des plus beaux baisers de l’histoire du cinéma) . Ainsi, ce qui se voulait un hommage à la blaxploitaiton (même s’il s’éloigne énormément du style habituel de ce genre cinématographique plus important sociologiquement qu’artistiquement) est finalement un chef-d’œuvre mélangeant sensibilité, intelligence et fun qui s’apprécie de plus en plus en prenant de l’âge.
A l'opposé de ses précédents films traités d'une façon épileptique, la mise en scène de Tarantino prend son temps et a tendance à s'engluer parfois, au risque d'ennuyer, il y a beaucoup trop de longueurs et de lenteur. On sent que le prodige d'Hollywood veut livrer un film d'une plus grande maturité, tout en rendant hommage à la blaxploitation, à travers Pam Grier qui reste l'égérie de ce courant cinématographique des seventies, on croit même qu'il va explorer d'autres pistes cinématographiques, mais il n'en est rien, Tarantino se contente de faire traverser sa sublime interprète au milieu d'un groupe déjanté et violent, avec des dialogues toujours autant volubiles, et des acteurs au top, même si certains sont légèrement sous-employés. Bref, c'est le Tarantino le moins réussi, qui ne décolle pas tout à fait, tout en gardant une étrange et inexplicable séduction.
Jackie Brown ou le film d'arnaque à la sauce Tarantino. Ici on a donc un impressionnant jeu de chat et de souris, sorte de triangulaire entre Jackie Brown, les fédéraux et les malfrats avec au milieu un gros paquet de cash, emmené par un casting de qualité mais surtout très étonnant: en particulier Robert de Niro surprend dans un second rôle sobre, presque effacé face au tonitruant Samuel Jackson et son look improbable et Pam Grier est sensationnelle en femme déterminée qui, bien que dos au mur, mène la danse avec autorité. Plus sérieux que ce à quoi Tarantino nous avait habitués (pas de gore outrancier et peu de moments réellement drôles, même si on a des scènes assez surprenantes spoiler: comme la mort de Bridget Fonda si brusque qu'on se demande une seconde ce qui a bien pu se passer ), Jackie Brown est sans doute également plus fin: le scénario habile et intelligent est plus posé. Et puis c'est toujours le même talent à la réalisation qui nous propose des plans tout à fait mémorables; sans parler de la bande originale, toujours aussi plaisante. Pas nécessairement le film qui ressort le plus sur la filmographie de Tarantino et c'est dommage car, malgré quelques petites longueurs, Jackie Brown vaut qu'on s'y arrête.
Jackie Brown est un film policier assez maîtrisé dans son ensemble mais un peu faible pour être un film de Quentin Tarantino. Le vrai problème est surtout que le film est beaucoup trop long et possède trop de longueurs! Je vais citer un exemple de film de Tarantino qui avait aussi beaucoup de longueurs: Kill Bill: Volume 2. Les 2 volumes de Kill Bill étaient très différents, le 2 avait plus de scènes de dialogues que d'action mais ça nous passionnait, et il n'y avait pas que ça. Alors qu'ici, dans Jackie Brown, il n'y a que ça!!!! Tout le film se centre sur de TRÈS longues scènes remplies de TRÈS longs dialogues!!!!! En fait, il n'y a pas que les longueurs qui font que c'est le moins bon des Tarantino ce film, c'est aussi parce que c'est trop sérieux, il n'y a pas assez de folies comme dans ses films habituels. Je tiens à le dire, J'ADORE les répliques de Tarantino et ses séquences très longues mais ici, il ne se passe pas assez de choses, il n'y a pas assez de rebondissements, d'ailleurs, en y repensant, il se passe pas grand chose pendant le film, il y a quelques rares scènes qui sont très très bien imaginées mais si on regarde les 20 premières minutes et les 20 dernières minutes, ça suffira pour pratiquement tout comprendre. Je parlais des scènes qui étaient très très bien imaginées, je parlais surtout de celle où spoiler: Jackie, Mélanie, Max et Louis vont au magasin de Los Angeles s'échanger l'argent . Remarquable cette scène! Après bien entendu, l'univers de Quentin Tarantino est toujours aussi parfait et passionnant mais il n'est pas assez exploité ici. Les personnages sont bien écrits d'ailleurs. Les acteurs sont au top! C'est une habitude chez Quentin Tarantino de super bien diriger ses acteurs et Jackie Brown n'échappe pas à la règle. Pam Grier est géniale, Samuel L. Jackson a un look très ridicule et est excellent, Robert Forster est excellent et a des airs de Charles Bronson, Michael Keaton est très à l'aise, Robert de Niro a un rôle TRÈS TRÈS différent car là il joue le rôle d'un gars complètement paumé et il e fait trop bien! Bridget Fonda ne sert pas à grand chose mais est à tomber par terre! Les musiques sont super cool et la photo est très bonne. Jackie Brown est évidemment à voir si on adore les films de Quentin Tarantino mais ce n'est pas non plus à voir deux fois.
Jackie Brown est le film qui a fait changer la perception du spectateur envers Quentin Tarantino. Avant, Tarantino était un réalisateur "cool". Le réalisateur de Reservoir Dogs, Pulp Fiction, scénariste et acteur dans un film de vampires : Une nuit en enfer. Fan de séries B, de films de kung-fu, de westerns spaghetti entre autres, il a su élever la culture pop au rang d'art avec les films mentionnés plus haut. Et puis arrive Jackie Brown fin 1997. Ici pas de digressions sur les hamburgers, les séries télés, les pieds, les super-héros qui reflètent les propres préoccupations de Tarantino. Pas de dialogues percutants, de violence exacerbée. Non, pour Jackie Brown, il adapte un bouquin, celui de Elmore Leonard (et non pas Herbert) "Rum Punch" et le transforme en un film noir rendant hommage à la blaxploitation avec Pam Grier dans le rôle principal qui en était une des icônes. Film noir, qui prend son temps. Encore un film long, durant 2h30, avec un puzzle diabolique qui se met minutieusement en place avec en point d'orgue l'échange des valises dans le supermarché, parfait exemple d'une multiplication de points de vue sur une même situation et réalisée de manière virtuose. Tarantino, qui affectionne ce procédé, ayant déjà fait de même dans Pulp Fiction avec le bar qu'attaque Tim Roth et où se restaurent Jules et Vincent. Normal que les fans aient été déroutés. Tarantino gagne ses galons de vrai cinéaste, dirige parfaitement Samuel L. Jackson, Pam Grier, Michael Keaton, Bridget Fonda ou encore Robert de Niro malgré une VF un peu chelou et étonne avec un film mûr. C'est à se demander si ce joyau ne serait pas son meilleur film.
Quentin Tarantino nous livre avec Jackie Brown un film grandiose. L'histoire est hyper prenante grâce à un scénario bourré de twist, ou à aucun moment on peut deviner le dénouement. Les scènes de malades s'enchainent, toujours plus originales les unes que les autres menés par un Tarantino au sommet de son art. Chaque plan est ultra travaillé et s'avère être un régal pour les yeux, quand les répliques drôles, violentes et jouissives le sont pour les oreilles! Et Comme si cela ne suffisait pas, on à le droit à un casting de dingue emmené par un Samuel L Jackson qui tiens la certainement le plus grand rôle de sa carrière! Son personnage d'Ordell au look et au comportement complètement barré, lâche des répliques meurtrières et des regards angoissant. Un pur régal. Il est en plus de cela entouré par de très grands acteurs à commencer par Robert De Niro qui bien que discret en met plein la vue surtout dans la scène monumentale du parking avec la pétillante Bridget Fonda. Louiiissssssssssssssssssssss... Comment ne pas cité évidemment Pam Grier, classe, sobre et doté d'un sacré caractère ainsi que l'élégant Robert Forster et le duo d'agents ripoux composé de Michael Keaton et Michael Bowen. Pour finir de nous achever, la b.o. éclectique est absolument géniale. Il manque très peut à Jackie Brown pour être un chef-d’œuvre, peut-être un peut plus de flingues et de violence mais Tarantino à voulu faire un film plus réaliste et sombre et un peut moins déjanté que d'habitude, reste que le résultat est spectaculaire dans tous le domaines. Vous ne devez pas passer à côté de ce très grand film!
Le deuxième meilleur film de Tarantino (juste derrière pulp fiction). Le scénario est très bon, les acteurs talentueux, la réalisation parfaite, et enfin les musiques excellentes. Un film que j'apprécie vraiment tant il exempt de défaut.
D'après ce que j'ai pu lire par ci par là, tout le monde ou presque s'accorde à dire que « Jackie Brown » n'est pas la meilleure réalisation de Quentin Tarantino. Ceci dit, il reste tout de même un excellent film, parfaitement maîtrisé, tant sur le plan technique que sur le plan artistique. Son scénario, très solide, nous emmène dans une enquête policière machiavélique où les personnages, tous plus « pourris » les uns que les autres, se livrent une guerre sans merci. Les rebondissements succèdent au coups tordus sans le moindre temps mort et on ignore jusqu'au bout qui arrivera à tirer son épingle du jeu sans y laisser trop de plumes. Ce suspense rocambolesque est porté par une distribution à toute épreuve avec une pléiade de stars qui s'en donnent visiblement à cœur joie. Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de citer Samuel L. Jackson, Robert De Niro, Bridget Fonda et Mickael Keaton pour qu'on se rende bien compte de l'énormité du casting ! Ceci dit, c'est bien Pam Grier, dont je n'avais jamais entendu parler jusque là, qui remporte la Palme avec un talent et une classe hors norme. Son personnage lui va comme un gant et on a l'impression que le film a été écrit pour elle. Dernier atout, Tarantino oblige, la bande originale est absolument magnifique. Colorée et chaleureuse, elle pare l'ensemble d'une ambiance très « seventies » qui donne un genre particulier à cette œuvre attachante, Au final, ce thriller se révèle très divertissant et agréable à suivre, même s'il faut bien reconnaître qu'il est nettement moins violent et déjanté que le reste de la filmographie de son étrange réalisateur.
Trois ans après avoir raflé la palme d'or au festival de Cannes avec "Pulp Fiction", Quentin Tarantino choisit de refaire un film sur fond de trafic et de truands, sans pour autant retomber dans la patte qui lui valu sa notoriété. Avec "Jackie Brown", nous avons donc droit à un film assez différent qu'à l'accoutumée, plus bavard et moins sanglant, mais toujours aussi excellent grâce à son script bien ficelé et à ses acteurs qui cassent la baraque. Jackie Brown une hôtesse de l'air faisant passer de l'argent pour le compte d'un trafiquant d'armes. Mais un jour elle se fait coincer et n'a d'autre choix que d'élaborer un plan audacieux la permettant de sortir de cette spirale. En adaptant "Punch Créole" d'Elmore Leonard, Quentin Tarantino s'appuie sur une base solide et développe habilement son intrigue, la double arnaque est bien ficelée, avec des retours en arrières, différents points de vue. Car le souci premier de QT reste toujours l’écriture du script, sa fluidité, son harmonie entre les scènes et surtout la dramaturgie qui s’en dégage. Rendant hommage à la Blaxploitation des années 70, et dont il se considère comme un fan absolu de cette période, le réalisateur envoie du lourd et multiplie les clins d'oeils à cette période. Très bavard et au final peu sanglant lorsqu'on connaît le cinéaste, "Jackie Brown" est une petite merveille en matière de dialogues, à la fois jouissifs et savoureux, à l'image des monologues d'Ordell. Et que dire du casting, encore une fois tip top caviar, entre Samuel L. Jackson, décontracté avec sa queue de cheval mais terrifiant par moment, Pam Grier, qui interprète une femme sensible et maligne, Robert De Niro et Bridget Fonda sur le même registre des imbéciles floués et shootés, ainsi que Michael Keaton dans le rôle du flic mais manquant toutefois d'intérêt. La bande son toujours aussi soignée déchire, ça balance de la soul, du groove et du blues ce qui donne au film un côté sympathique indéniable. Ainsi, "Jackie Brown" est un polar maîtrisé dont seul Tarantino a le secret.
Loin d'être le meilleur film de Quentin Tarantino, dommage car l'histoire de base n'était pas si mal, et les acteurs jouaient bien leur rôle en particulier Samuel L Jackson, Robert de Niro et les autres, mais les nombreuses scènes de blablatage et les très rares scènes d'action rendent ce film long et ennuyeux -_-
Quatre ans après Pulp fiction (1994), Quentin Tarantino nous prouve une fois de plus ses talents en nous réalisant un film bien plus sérieux, « plus adulte » avec Jackie Brown, bien loin du sulfureux Reservoir Dogs (1992). Une mise en scène toujours des plus surprenantes, agrémentée dun casting haut de gamme : Pam Grier, Samuel L. Jackson, Robert De Niro, Michael Keaton, Robert Forster et Bridget Fonda. Une réalisation corrosive et beaucoup plus calme que les précédentes, entendez par là, moins bourrins, avec des acteurs tout simplement excellents. Ajouté à cela une B.O à vous en émoustiller les tympans. Voilà ce que vous réserve pendant plus de deux heures, Mister Tarantino.