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Un visiteur
0,5
Publiée le 20 août 2009
Mon Dieu, pourquoi n'ai-je pas regardé ce film à sa sortie, c'est-à dire quand je n'avais encore que 8 ans? Peut-être n'aurais-je pas fait attention à ces histoires de polymères sans queue ni tête, et peut-être n'aurais-je pas trouvée chaque scène si prévisible et ennuieuse. Peu-être aussi aurais-je eu quelques faibles sourires.
La révolution numérique en a apporté son lot de film comme ce « Flubber ». Je parle de films sans consistance qui ne sont que prétextes à des démonstrations techniques. Déjà à l’époque j’avais trouvé ça d’un vide abyssal, avec le temps et la banalisation des effets numériques, je vous laisse imaginer ce que cela pourrait donner aujourd’hui. Enfin bon… Je ne peux m’empêcher de rapprocher ce film de « The Mask » tant tout veut se reposer sur des effets visuels et un comique de génie. Le problème, c’est que, personnellement, je trouve qu’entre Jim Carrey et Robin Williams, il y a un gouffre. Autant dire que rien n’aide ce « Flubber », un film inconsistant qu’on peut éviter.
Un film dans lequel Robin Williams joue avec une forme verte en constant mouvement. C'est cartoonesque, c'est déjanté, on apprécie ou pas, mais l'ensemble du film tient la route grâce à cet acteur hors norme qui réussit mieux, vous en conviendrez, dans des rôles plus sérieux, mais cela nous rappelle un peu son jumanji!
Trop lisse, trop prévisible. Quelque scène vale le coup d'oeil, mais le tout reste insipide. Malheureusement Williams donne une prestation trop simple pour convaincre.
Survitaminé et profondément asthénique, c'est un Disney foisonnant de petites idées de saynètes qu'il n'emploie que pour mieux se recroqueviller sur sa petite mécanique étriquée. Flubber est sauvé par la présence seule de Robin Williams, bien que sa prestation ne puisse tromper le vide narratif de l'ensemble. Agaçera profondément les adultes pressés et se révèlera très éreintant pour le cinéphile ou le curieux.
Je viens de revoir ce film et je l'ai trouvé vraiment très moyen, il m'avait laissé une meilleure impression quand j'étais plus jeune. Cependant ça reste sympathique et plaisant pour les jeunes enfants.
Remake du film de 1961 Monte là-d'ssus (on préfèrera dire plutôt seconde adaptation de la nouvelle originale "A Situation of Gravity" de Samuel W. Taylor), Flubber est l'exemple typique de l'aventure fantastique Disney. Des situations burlesques, du cabotinage à outrance, des méchants pas vraiment effrayants et une dégoulinade de bons sentiments à tout casser. C'est le spécialiste des remakes Robin Williams qui s'occupe du rôle principal, remplaçant donc le Fred MacMurray du film original. Nous suivons donc les péripéties citadines de cet extravagant professeur de chimie qui, après avoir créé une étrange matière gélatineuse capable de penser et de mouvoir par elle-même, décide de sauver son école vouée à la fermeture et, par la même occasion, récupérer sa promise, exaspérée par son continuel manque de sérieux. C'est gnan-gnan et prévisible mais, destiné avant tout aux enfants, on peut pardonner aisément le manque de sérieux et le cabotinage des acteurs (de Robin Williams, fidèle à lui-même, aux improbables Ted Levine et Clancy Brown). Les gags enfantins sont légion et le scénario classique mais on s'amusera très vite des facéties du Flubber et de l'exubérance indomptable de notre héros. Les effets spéciaux sont quant à eux très réussis et on assiste donc à un match de basketball plutôt original, une virée en voiture volante et à une très amusante danse de Flubbers très friands du tango. Pas hilarant mais très divertissant, Flubber est donc un énième remake de vieux films Disney en prises de vues réelles (au même titre que Le nouvel espion aux pattes de velours et À nous quatre) et satisfera sans problèmes les plus jeunes.
Walt Disney nous avait habitué à mieux. Malgré une idée de départ originale, le film perd tout intérêt par la suite et ne s'adresse qu'aux plus jeunes qui trouveront amusant de suivre les tribulations de cette petite gélatine verte !