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JR Les Iffs
81 abonnés
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2,5
Publiée le 10 décembre 2018
Comédie italienne, très classique et sans trop d'originalité, l'intérêt du film étant porté sur les acteurs (Sordi et Stoppa), sur les extérieurs italiens, sur des dialogues parfois savoureux et humoristiques, mais aussi souvent trop longs, le scénario par contre est assez banal. La fin du film est aussi bien trouvé (avec les bonnes soeurs). Le charme du film vient de son âge (1955), de l'Italie, et d'un peu d'humour.
La partie la plus estimée de la filmographie de Luigi Comencini est surtout marquée par le regard attendri que porte le réalisateur sur l’enfance à travers des films touchants comme « L’incompris » (1967), « Casanova, un adolescent à Venise » (1969), « Les aventures de Pinocchio » ((1975), «Eugenio » (1980) ou « Un enfant de Calabre » (1987. Mais ses débuts l’ont vu participer de près à l’essor de la comédie italienne aux côtés des Dino Risi, Mario Monicelli, Pietro Germi ou Ettore Scola. « La belle de Rome » datant de 1965 s’inscrit dans ce mouvement dont il n’est certes pas un chef d’œuvre mais tout simplement un honnête représentant devant beaucoup à son trio d’acteurs composé d’Alberto Sordi alors à son meilleur, Silvana Pampanini qui avant l’éclosion de Sophia Loren et Gina Lollobrigida était le fleuron de la beauté italienne et de Paolo Stoppa solide second rôle ayant tourné avec les plus grands réalisateurs de son pays. Avec Ettore Maria Margadonna que Comencini connaît bien pour avoir écrit avec lui deux épisodes de la trilogie « Pain, amour et..,,", ils se délectent à moquer la légèreté qui fleure bon dans les quartiers de Rome alors capitale d’une Italie en plein renouveau économique. La muflerie des hommes et leurs petites lâchetés sont tournées en dérision avec tendresse comme presque toujours chez Comencini. Rien n’est très grave dans le cinéma de cette période dorée où ici, tout ce marivaudage parfois ridicule se conclut par le mariage attendu.