Mon compte
    Maine Océan
    Note moyenne
    3,2
    139 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Maine Océan ?

    27 critiques spectateurs

    5
    8 critiques
    4
    6 critiques
    3
    7 critiques
    2
    4 critiques
    1
    1 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Drôle de film. Ce Maine Océan est une joyeuse comédie avec quelques scènes hilarantes, notamment lors de la danse festive sur l'île d'Yeu. Y soufflent une liberté de ton et un esprit d'improvisation réjouissants, dont le moteur semble être une forme de disponibilité aux rencontres, à la communication (en quelque langue ou patois que ce soit), aux petites aventures, aux plaisirs de la vie. Le film avance nonchalamment, façon chassé-croisé. Ouvert à tous les vents et à toutes les marées, il prend aussi, pour finir, un chemin déroutant, via un périple marin étrange et beau. L'ensemble est probablement un poil trop long, mais franchement sympathique, grâce à des acteurs épatants. Mention spéciale à Yves Afonso, fameux marin, et à Bernard Menez, contrôleur de train tatillon qui se transforme, le temps d'une nuit, en "roi de la samba"...
    martial  L.
    martial L.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    Film d'une grande beauté dans sa simplicité et sa poésie. Il faut un grand savoir faire cinématographique pour en arriver là. Et en plus avec humour.. Oui, on est sur du chef d'oeuvre
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2012
    Étonnamment proche d'«Adieu Philippine» malgré la vingtaine d'années qui les sépare, mais cette fois-ci en couleurs, «Maine Océan» est tout autant inoubliable. La « construction narrative » - si tant est qu'il y en ait une - est en effet similaire : même échappée d'un morne quotidien, c'est le cas de le dire « placé sur des rails », pour un voyage improbable en direction de la mer et donc de la liberté. Comme à son habitude, et fort heureusement, Jacques Rozier ne se soucie guère des convenances, préférant prendre son temps au gré des diverses digressions qui parsèment son film, et qui emmènent peu à peu son récit vers une abstraction poétique qui culminera avec la très belle séquence finale. Le seul défaut qu'on puisse trouver à «Maine Océan» c'est la relative inégalité de son interprétation : la plupart des acteurs sont excellents, Bernard Menez et Luis Rego en tête, mais si Yves Afonso est souvent touchant et irrésistible, il est quelque fois agaçant à la longue. Quant aux interprètes féminines, elles sont bien moins inoubliables. Toutefois «Maine Océan» est une réussite indéniable, un peu déstabilisante pour qui découvrirait le cinéma de Rozier par ce long métrage, mais d'une grâce absolue. L'art de Rozier résiste à toutes les étiquettes, et si par ci par là on retrouve un peu de Tati, un peu de Vigo ou un peu de la Nouvelle Vague, rares sont les cinéastes à avoir fait preuve d'autant de liberté, qu'elle soit formelle ou de ton, dans leurs films. La remarque de Daney est excellente : «Maine Océan» est en effet un exemple rarissime de "démocratisation" des personnages, où chacun sur un pied d'égalité avec les autres peut se voir au coeur du long métrage l'espace d'un instant, et l'emmener avec lui dans son sillage pendant une durée indéterminée. Profondément original malgré des atours relativement banals, un excellent film signé par un cinéaste français de grand talent et scandaleusement méconnu! À voir sans hésiter! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    Un prodige de liberté ! Avec une fluidité exemplaire, Rozier commence à tirer un fil banal (une situation entre des voyageuses et des contrôleurs de train) et le déroule au gré de son imagination débordante et sans limites. En homme qui va soudain découvrir sa voie, Bernard Menez trouve là son meilleur rôle, lui si souvent cantonné aux emplois comiques faciles et vulgaires. Quant à Luis Régo, il est comme à son habitude, drôle, tendre et attachant. L’auteur nous fait voyager au gré des méandres de cette histoire incroyable où les nouveaux personnages sont tous plus pittoresques que les autres, avec une mention spéciale pour Marcel Petitgars, impayable marin vendéen à l’accent horrible, joué avec bonheur par Yves Afonso. C’est un film sur le cinéma et son expression privilégiée de l’image, mais c’est un film sur le langage, aussi et surtout, Rozier arrivant à nous faire comprendre tous les dialogues, même ceux qui appartiennent à une langue que l’on ne connaît pas… C’est la plaidoirie de l’avocate (extraordinaire Lydia Feld) au début du film qui donne le ton, tellement étourdissante que le juge n’y comprend goutte et qu’elle produit l’inverse de celui recherché. La fin est sublime, plaçant au bout de son odyssée le contrôleur face à face à la nature qui a achevé de le transformer en homme libre, lui qui reconnaissait faire un métier d’esclave… Une magnifique leçon de cinéma et un propos aigu, au cœur de l’humanité et de sa perpétuelle quête de liberté (symbolisé par le personnage de Dejanira (Rosa-Maria Gomez), qui représente à elle seule toutes les minorités à travers les époques et les civilisations. Un grand film, courageux et noble, d’un grand auteur, libre et inspiré.
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    49 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2010
    Je ne connaissais pas du tout, ni ce film, ni le nom de son réalisateur mais en fouinant la filmo de P. Richard, je suis tombé sur "Les naufrages de l'ile de la tortue" ; de fil(m) en aiguille je suis tombé sur "Maine océan". Comme d'autre l'ont dit, il est vrai que le film sublime une certaine banalité. On continue sans savoir pourquoi car il n'y a rien. Ni histoire intéressante, ni action, ni un humour ravageur, rien... Et en même temps il y a tout ! Une comédie, un drame, une aventure - même bretonne - une aventure humaine en quelques sorte... Quelques petites longueurs mais on ne s'ennuie pas vraiment et c'est un tour de force vu ce qui nous est contés. Un métrage très surprenant, mais je suis sur que les autres films de J. Rozier me surprendront autant car il semble que cet homme n'avait pas d'attirance pour le commun.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2009
    Joli film mais quand même un peu en dessous de sa réputation de chef d'oeuvre unique. J'ai été gêné par l'aspect caricatural de certains personnages (les pêcheurs matadors - j'ai des racines familiales dans le Grand Ouest et j'ai eu l'impression d'entendre des gens de deux ou trois générations antérieures, même si c'est marrant - le contrôleur maniaque...) qui rabat le film vers la comédie ordinaire. Le mieux c'est quand les personnages à priori typés et banals se retrouvent dans des situations de plus en plus décalées et improbables. Ça aboutit à une situation de pure grâce avec le retour du contrôleur SNCF à son poste via les bateaux de pêche (ah les beaux plans de mer...). Une scène comique au second degré : Luis Rego, le plus portugais des acteurs comiques français jouant un contrôleur SNCF incapable de comprendre une voyageuse brésilienne...
    arnaud1972
    arnaud1972

    33 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2009
    jacques rozier est un magicien du banal, il transcende des scénes communes pour en faire de petits chef d'oeuvre de sensibilité et de drolerie.
    Unique dans sa manière d'appréhender un scénario, une narration, ce film se déroule comme un cadavre exquis, où la scéne précédente donne vie ou non à la scéne suivante, tout en fragilité et en subtilité.
    Ce n'est pas du rohmer, ni du rivette, ni du thomas
    C'EST DU ROZIER!!!!et c'est unique!!!
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2009
    Quel film curieux intéressant certes mais long et pas toujours bien filmé.Ce qui est intéressant c'est la façon de faire de Rozier qui laisse tout le temps qu'il faut pour que les choses paraissent les plus naturelles du monde.Ce qui l'est moins ce sont ces personnages ternes,médiocres,ne sachant quoi faire de leur temps libre et qui ne sont guère gentils les uns avec les autres;à tel point que cela ne correspond même pas à la vraie vie qui grouille de gens prêts à rendre service si on ne les agressent pas.Quel est la personne dans ce film avec qui on aimerait passer une heure à discuter? Le problème c'est qu'on passe plus de 2 heures avec toutes.Faire un tel film est d'un grand mérite mais il ne faut pas s'étonner qu'il ne passionne pas les foules.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2011
    Ce qui marque à la vision de Maine Océan c’est son très grand esprit de liberté tant dans le message véhiculé que dans la mise en scène et le scénario. Il en découle ainsi une très grande fluidité qui émerge dans l’enchaînement des scènes. Maine Océan, peut être le meilleur film de Jacques Rozier très investi dans sa conception, est aussi un des plus marquants de la décennie des eighties à l’esprit paillettes clinquant dont celui-ci est à des années lumières. La longueur de certaines scènes étirées est nécessaire pour appréhender le film dans sa totalité, une succession d’humanités sans concession envers ses personnages dont l’espoir reste intact. Même le benêt contrôleur, joué à la perfection par Bernard Menez, finira on le suppose in extremis par avoir son train. Yves Afonso et Luis Rego, dans des registres très différents réalisent de belles interprétations. Afonso est génial dans la captation du langage de l’Ile d’Yeu, un homme rustre et violent mais au grand cœur. Maine Océan montre les problèmes de communication dans ce qu’ils apportent de décalage entre la compréhension des êtres humains. Le film de Rozier est aussi une vraie comédie qui inverse le système habituel dans ce genre de films, c'est-à-dire la brièveté habituelle des scènes et des répliques. Ici, l’élasticité du temps est prégnante ; les scènes sont tels des blocs où s’affrontent des personnages pathétiques tant ils sont humains, banals. Maine Océan bénéficie d’un découpage original avec des unités d’espaces nettes (le train, le tribunal, le bar de la marine, les restaurant, l’océan) et de temps bien plus aléatoires (on doute de la réalité du temps qui passe). L’ultime scène en mer et la course effrénée du contrôleur pour attraper son train sont de vrais moments d’anthologie de même que la scène musicale, dont on aimerait bien qu’elle ne s’arrêtât jamais, où des personnages divers viennent s’ajouter dans le plan. Rozier se situe dans le même courant cinématographique porté par Stévenin et Vigo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    (…) Il y a de ces films que l'on découvre un peu par hasard, et qui après visionnage, reste à jamais gravé dans nos mémoires de cinéphile (…) "Maine Océan" est de ceux-la (…)
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comme c'est le cas chez de nombreux grands cinéastes, tous les long-métrages de Jacques Rozier racontent la même histoire. Celle d'un homme qui, l'espace d'un instant, s'accorde un moment de liberté absolue, quelques heures, quelques jours tout au plus, avant de reprendre le chemin de sa vie de tous les jours. Comme si rien n'avait changé. Sauf que tout a changé, même si rien ne transparaît. Une fois dans leur vie, sans doute la seule, ces personnages ont vécu. Pour de vrai. Cette histoire est le centre d' " Adieu Philippine " (1961), l'un des manifestes de la Nouvelle Vague et l'un des rares films français à oser évoquer la guerre d'Algérie, mais aussi de " Du côté d'Orouet " (1969), des " Naufragés de l'île de la Tortue " (1976), et bien sûr de " Maine Océan ", film considéré par beaucoup comme son chef-d'oeuvre. Car Rozier, sur une carrière de plus de 40 ans, n'est parvenu à sortir en salles que quatre long-métrages, puisque le dernier, " Fifi Martingale ", réalisé en 2001, a vu sa sélection officielle au festival de Cannes être annulée seulement quelques jours avant l'ouverture, et qu'il n'a, à ce jour, toujours pas trouvé de distributeur.
    " Maine Océan " est donc une ouverture sur un monde de possibles, sur un ailleurs, un infini pourtant simple à atteindre même si peu s'en donnent la peine. L'histoire qu'il nous conte est un enchaînement de situations et de personnages parfaitement huilé tout en ayant l'intelligence de paraître aléatoire. Une jeune et belle brésilienne prend le train Maine Océan qui relie Paris à Nantes. Elle oublie de composter son billet et se fait emmerder par deux contrôleurs (magnifiquement interprétés par les géniaux et sous-estimés Luis Rego et Bernard Menez). Elle ne parle pas français, et les contrôleurs un très mauvais anglais. C'est l'une des séquences les plus drôles du film, notamment lorsque Rego explique qu'elle aurait dû faire " Chtong à la gare ! ".
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Eric Rohmer a montré à maintes reprises que l’on pouvait réaliser des films pationnants à partir d’intrigues excessivement banales. C’est aussi l’impression que laisse Maine Océan (1986) de Jacques Rozier, film qui ne contient aucun ressort dramatique et n’a même pas les dialogues brillants et subtils des films de Rohmer. Mais il profite à fond du charme de l’improvisation, impression que laisse le film dans sa continuité alors même qu’ il n’a rien d’un reportage sur le vif. Pour réussir cette gageure, Jacques Rozier filme parfois caméra à l’épaule, toujours dans un tempo tranquille, régulier, et crée un univers « en temps réel » qui ne désamorce jamais l’action. De plus, il utilise des acteurs au jeu particulièrement naturel (un registre qui convient parfaitement à Bernard Menez). Un film qui fait vraiment du bien, un objet à part dans la production française.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top