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    Le Dernier Combat
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Dernier Combat" et de son tournage !

    L'apport de Jolivet et de Bouise

    Collaborateur de la première heure de Luc Besson, Pierre Jolivet ne se contenta pas jouer dans le film. Il co-signa le scénario du film et participa à la production. Le travail de Besson et Jolivet paracheva celui qu'il avait accompli sur L'Avant-dernier. Le rôle tenu par Pierre Jolivet devait initialement être incarné par François Cluzet. Mais, engagé sur d'autres projets, dut décliner la proposition de Besson.

    La présence de Jean Bouise a également été déterminante. Alors qu'il était le seul acteur de renom de la distribution, il a accepté de ne toucher qu'un cachet modique pour sa prestation. Besson le dirigera par la suite dans Subway, Le Grand bleu et Nikita. Jean Bouise mourut peu de temps après la fin du tournage de Nikita, et ne vit jamais le film fini.

    Le premier long métrage du tandem Besson

    Avec Le Dernier combat, Luc Besson entame sa carrière de réalisateur de longs métrages. Pour l'occasion, il recrute Jean Réno. Le cinéaste retrouvera le comédien dans quatre longs métrages : Subway (1985), le Grand bleu (1988), Nikita (1990) et Léon (1994).

    Luc Besson avait fait la connaissance de Jean Réno lors de la phase de pré-production des Bidasses aux grandes manoeuvres (Raphaël Delpard, 1981), où Luc Besson était premier assistant. La carrure et la haute stature du comédien impressionnèrent Besson, qui fit logiquement appel à lui pour incarner La Brute de son premier court métrage.

    Primé à Avoriaz

    Ce premier film français de science-fiction, muet et en noir et blanc fut sélectionné au Festival du Cinéma Fantastique d'Avoriaz en 1983. Il y obtint le Prix Spécial du Jury. Cette récompense ouvrit les portes à Luc Besson de la société Gaumont, qui produira son deuxième long métrage, Subway, un projet que la firme à la marguerite avait tout d'abord écarté.

    De Paris à la Tunisie

    Les scènes qui montrent des ruines ont été tournées à Paris, et plus précisément dans les chantiers qui fleurissent dans la capitale. Le tournage était fonction de l'état d'avancement de ces chantiers. Ainsi, certaines séquences du film furent-elles tournées à l'endroit où fut ériger le siège de CANAL +, le long de la Seine. La dune du Pyla fut choisie pour tourner le plan sur l'avion. Les autres paysages désertiques du film furent tournées dans le désert tunisien.

    Un petit budget devenu trop grand

    Disposant d'un budget de 600.000 F, Luc Besson réalisa finalement son film pour la somme de 3 289 949 F. Le réalisateur, gérant de sa société de production Les Films du Loup, obtint un délai pour payer sa dette et évita ainsi la faillite. Détail cocasse : son banquier n'accorda à Luc Besson qu'un découvert de 2500 F lorsque celui-ci réclama son soutien.

    L'Avant-dernier inspire Le Dernier

    Avant de réaliser son premier long métrage, Luc Besson avait signé L'Avant-dernier (1981), un court métrage sur le même sujet. Ce film réunissait déjà Pierre Jolivet et Jean Réno dans les rôles principaux. Eric Serra composa les partitions des deux films.

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