Sans aucune logique par moment, ce film de Besson doit réellement se deviné pour être de genre S.F., car rien ne laisse réellement présager qu'il en s'agit d'un du genre. spoiler: Par contre, il fut très osé de le filmer en noir et blanc plus l'option muet. Ce 8 clos en intérieur/extérieur n'est pas plus logique que simple à suivre puisqu'on ne comprend que très moyennement le rôle de chacun. Enfin, la scène ou l'un des personnage de soul totalement puis se retrouve dehors du bâtiment, il se met à pleuvoir, normal, mais des poissons... J'ai qu'une envie, il lui est passé quoi dans sa tête à Besson pour çà. Un nanars qui à dut plus ou moins rencontrer son public. Ou pas.
Ce premier long métrage de Luc Besson est peut être un des ses plus beaux films, le contexte est une ambiance apocalyptique suite sans doute à une explosion nucléaire. Paris devient un lieu complètement méconnaissable où toutes les habitations sont en ruines, de nombreux endroits ne sont plus que des déserts de sable. Un homme rescapé interprété par Pierre Jolivet est muet comme tous les autres hommes encore en vie après ce déluge. Il est à la recherche de l’eau, de communication mais aussi de sexe (la première scène du film avec sa poupée gonflable est particulièrement drôle). Il décide de se battre pour trouver la batterie qui lui permettra de voyager avec son avion et de trouver un autre endroit où vivre en traversant l’immense désert qui se dresse devant lui. Plus tard, il découvrira un colosse incarné par Jean Réno qui ne cessera d’essayer de le tuer. En prenant la fuite, il tombera sur un médecin résidant dans un centre hospitalier qui deviendra son ami et lui fera découvrir une femme dans une cachette. Ce film est un peu comme la mythologie grecque, Pierre Jolivet et la femme infermée représente Adam et Eve alors que le médecin est le Dieu qui les a liés. Jean Réno, quant à lui, est le Colosse qui détruit tout ce qu’il voit. Le dernier combat n’est pas un film avec une histoire bien précise, c’est plus une représentation d’un monde fictionnel mais qui pourrait exister, un monde où la vie n’existe plus et où la solitude domine tout. Il fait un peu rêver et fait penser à un dessin animé par certains passages où par exemple des poissons tombent du ciel. D’une autre manière, Besson nous ramènera bien à la réalité lorsque des pierres tomberont du ciel et tueront le pauvre médecin.En tout cas, un bon film muet en noir et blanc avec de talentueux acteurs comme Jean Réno ou Pierre Jolivet, certains plans sont cinématographiquement très réussis. Pour finir,la BO est superbe, Eric Serra faisait déjà de grandes choses avant « Le Grand Bleu ».Un film qui mérite d’être vu
Une merveille du cinéma post-apocalyptique, le premier long de mon idole Luc Besson, qui signe ici une oeuvre peu connue du grand public, c'est dommage, car ce film est extra, l'histoire est magistrale, les acteurs parfaits (surtout Jean Reno et Jean Bouise), l'esprit et l'atmosphère sont très spéciaux, tout comme le style du film (en effet, Luc impose déjà son sens du style qui éclatera quelques années plus tard avec le génial Subway) et son rythme, lent, laissant de temps à autre place à des scènes très fortes et/ou violentes, tout en restant beau. Ce film est pour moi avec Reservoir Dogs un des meilleurs débuts de carrière du cinéma, avec quelques autres. Les personnages sont traités en profondeur, on les regarde s'adapter à leur façon à ce monde muet en noir et blanc, très poétique et beau.Un film donc très spécial, à déconseiller aux très jeunes (j'ai vu ce film l'année dernière, j'avais 12 ans et j'ai eu un peu de mal à tout comprendre, j'ai pris du recul plus tard et j'ai compris, mais ce n'est pas facile), pas pour sa violence ou certaines scènes un peu sulfureuses, mais parce que ce serait dommage de le voir sans tout comprendre. Un très très bon film de science-fiction, à voir, une réalisation et une photo exemplaire !!
Besson était jeune, insouciant, il s'est rendu compte avec ce film que le conceptuel ce n'était pas son truc, dommage, ça nous aurait évité quelques Taxis, et puis il est pas si mal ce premier film.
Premier film de Luc Besson et il faisait déjà preuve d'audace et montrait un certain talent de visionnaire. Opté pour le noir et blanc et le film post apocalyptique entre " Mad Max " et " La Route " à l'approche minimaliste ( aucun dialogue ) était un pari risqué, et le résultat est plutôt positif malgré quelques défauts liés au budget restreint rendant le film plutôt inégale . Avec Jean Reno à ses débuts et le fidèle Eric Serra à la musique " punchy ". Luc Besson posait les bases de son cinema à la fois populaire et intelligent, et n’hésitais pas à faire du cinema de genre qu'il a malheureusement arrêté depuis " Le 5e Élément ", c'est dommage parce que c'est ce qui manque le plus au cinema français.
Original le premier film de Luc Besson. Aucun dialogue mais du son: on entend les personnages pleurer. L'ensemble du film est moyen. A voir pour "la Brute" Jean Reno.
Un film sans scénario ou rien ne se passe . Le temps ma semblé une éternité . Enfantin et peu travaillé artistiquement le dernier combat est une belle purge.
Pour sa première réalisation, Luc Besson réalise un film intéressant et prenant. Des acteurs convaincants, une histoire originale et intrigante et des effets spéciaux réussis. Les décors sont bons et la musique est parfaite. Le noir et blanc rend superbement bien et le fait que le film soit muet mais quelques bruits est une merveille. Malheureusement, le scénario est assez simple, mais c'est normal pour une première réalisation dans les années 80. Quelques longueurs et un peu compliqué à comprendre, ce film reste une merveille pour les yeux. La réalisation est juste magnifique. Luc Besson à prouver à cette instant, que c'est l'un des meilleurs réalisateurs qui existent.
Premier long-métrage de Luc Besson, il est intéressant de voir qu'il a commencé sa carrière par un projet si ambitieux : un film muet et noir et blanc sur un monde étrange où il pleut des poissons et des pierres. Quand on voit ce qui a suivi, on ne peut qu'être surpris. Par ailleurs le film est intéressant, avec certes ses défauts, par exemple la lenteur du déroulement de l'action, mais enfin on sort des sentiers battus et dans le bon sens du terme. Certes les scènes d'actions ne sont pas à la hauteur, mais l'essentiel du film n'est pas là, mais dans les relations des personnages dans un monde où tout est à reconstruire.
Oui pour un premier film c'est plus que bien. A l'époque les cinéphiles ont du croire à un nouveau maître du cinéma francais (je les plains aujourd'hui tant ils doivent être décus, et donc se repasser le grand bleu en boucle, ce qui explique beaucoup de choses...). Malheureusement ce premier Besson a un défaut et de taille c'est un Besson, comprenez: il ne va nul part et un court métrage aurait suffit artistiquement (oui parceque financièrement le Besson fallait bien qu'il mange). La zic de Serra est déjà là, comme en Ré mineur, alors qui supporte supportera, pas moi. Non y a pas de dialogue, c'est pas un défaut mais faut pas être fatiguer pour tenir. Je vous souhaite un bon film, comme on disait dans les cinés qui proposaient un débat après le film, car ca lui va bien.
De nombreuses questions restent sans réponse après le dernier plan, mais qu'importe. Le Dernier Combat est un film doté d'une esthétique magnifique, d'un humour bon enfant mais également d'un excellent suspens. L'une des meilleures réalisations de Luc Besson.
Grosse surprise pour moi que ce premier film de Luc Besson. Quasi-parfait, acteurs justes malgré le muet imposé, photo noir et blanc qui nous met hors du temps, réalisation excellente, pleine de mouvement et de lenteur à la fois, décors d'apocalypse parfaits, notamment les intérieurs, délabrés et sales.
Mais pourquoi Luc Besson est-il si parti à la dérive quand on voit les chef d'oeuvres que sont ses premiers films ? Comme quoi, avec peu de moyens, trois-quatre acteurs, pas de dialogues et un scénario on peut faire de belles choses. Ce film d'anticipation montrant la survie de l'espèce après une tragédie post-apocalyptique est très réussi. Bien interprété, bien écrit, bien monté, on lui pardonnera les quelques petites longueurs par la bande-son sublime (pas la musique mais l'ambiance). Brillant.