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Itaelle
76 abonnés
664 critiques
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1,0
Publiée le 8 juin 2010
Pour son premier long-métrage, Besson nous offre un film de science-fiction plein de trouvailles question mise en scène, puisque durant ce "Dernier Combat", pas une réplique ne sortira de la bouche des personnages, et de nombreuses bizarreries surviendront (pluies de poissons, personnages étranges...). L'aspect positif est donc l'orginalité que les acteurs soutiennent de façon très convenable, mais il en résulte que le film n'est pas toujours palpitant et que beaucoup de questions restent sans réponse. Enfin, l'ensemble reste intéressant de par la forme.
Le premier film de Luc Besson est très culotté et dispose d'un budget ridicule, pourtant il force le respect, c'est un film de science-fiction, muet et en noir et blanc! Les acteurs sont assez remarquables, de plus, jouer dans un film muet ne doit pas être très évident. Néanmoins je trouve le scénario un peu creux et un peu flou à certains moments, surtout vers la fin. ça n'aide pas beaucoup à la compréhension du film.
Un film un peu mou ou il se passe rien d'intérréssant mais une bonne histoire , Jean Reno a du mal a sauvé ce film pour lequel je lui met 1 étoile mais heuresement le master Besson s'est beaucoup amélioré et la force ne l'a jamais abandonné.
Jamais revu depuis sa sortie et aucun souvenir. Ce qui pouvait paraître innovant à l’époque, surtout pour un film français, m’a un peu ennuyé à cette nouvelle vision. Le budget de ce premier film de Luc Besson, au départ très serré, avait explosé. L’ambiance post-apocalyptique y est donc bien rendue mais le tout n’est pas spécialement prenant, même si l’ensemble est plutôt bien fait. Au final Le dernier combat n’a pas très bien vieilli.
Et monsieur Luc Besson montre au grand public sont premier long métrage. Film de SF d'anticipation en noir et blanc avec l'acteur Pierre Jolivet (frère de l'humoriste Marc Jolivet), Jean Reno qui joue la brute (ça lui colle parfaitement comme d'hab). Le Dernier combat peut-être votre première vision de découvrir Besson dans son excellence, l'histoire simple et fluide qui se fond dans votre curiosité de vouloir vous aussi avancer dans un monde apocalyptique, soit vous vous êtes dans la peau de refaire un tant soi peu une nouvelle société (Jolivet), sois opter pour la violence (Reno). La musique d'Eric Serra est tout simplement un petit bijoux qui s'installe et se joue de planer puis faire planer ce monde de ruine, mais aussi nos états d'âmes (la mélancolie, l'envie). Le dernier combat de survivre pour enfin vivre, sans omettre le thème de l'amour, cette recherche d'être deux, d'être émerveiller de la beauté d'une femme qui ravit un homme d'avoir soif d'apaisement et de désir.
Ce premier long-métrage de Luc Besson de 1983 est une version longue du court-métrage "L'avant dernier" tourné en 1981. La réalisation est déjà fortement teintée du style Besson tout en force visuel. Le choix du noir et blanc et l'absence de musique permettent de renforcer l'atmosphère dramatique de l'intrigue et le réalisateur s'en sert à bon escient. Le scénario qui est très original tiens la route, le peu de moyen étant habillement remplacé par l'imagination et l'huile de coude. Il s'agit de l'un des meilleurs de Besson à mon avis.
Un premier film sincère, proche de l'expérimental, avec un noir et blanc charbonneux splendide et une musique imbibant la pellicule d'un éther particulier. Le film n'est pas exempt de défauts liés au manque de budget et au manque d'expérience, un rythme parfois cahoteux notamment mais le système D et l'inventivité font merveille pour entretenir une ambiance post-apocalyptique très originale.
J'avoue avoir du mal à noter ce film. D'un côté, on a une réalisation plus que correcte, une ambiance très réussie, des musiques dans le ton... Mais de l'autre, on a une histoire et une narration peu convaincante. On oscille alors entre intérêt et désintérêt. A moins que vous soyez fan de Luc Besson, de Jean Reno ou des deux, je ne recommande pas ce film.
C'est LE film de Luc Besson, tout simplement. Prodigieux, ou comment faire un chef d'oeuvre avec trois-quatre acteurs, une économie de dialogues effarante (le film est muet), une simple caméra et des décors de chantiers et de parkings souterrains. En matière de premier film, celui-ci s'impose comme un des meilleurs premiers films jamais faits. Monumental. Et Pierre Jolivet, excellent réalisateur, était plutôt bon acteur !
il y a des concepts qui ne doivent pas sortir du court métrage ! Voilà comment Besson à louper de faire un bon film car en long métrage "le dernier combat" est long; ennuyeux, remplis de cliché et souffrant d'une bande son atroce ! On m'avait dit le meilleur de Besson, je préfère "le grand bleu" et "Leon", et dans le genre je préfère "Thyko moon" en plus ce dernier utilise la meme froideur et la même réalisation mais de la couleur, du texte et un poil de scénario ai de lors d'un long metrage !
"Pour son premier long-métrage, Besson nous offre un film de science-fiction plein de trouvailles question mise en scène, puisque durant ce "Dernier Combat", pas une réplique ne sortira de la bouche des personnages, et de nombreuses bizarreries surviendront (pluies de poissons, personnages étranges...). L'aspect positif est donc l'orginalité que les acteurs soutiennent de façon très convenable, mais il en résulte que le film n'est pas toujours palpitant et que beaucoup de questions restent sans réponse. Enfin, l'ensemble reste intéressant de par la forme." (Critique de Itaelle - 1 étoile - que je me permet de reprendre, la trouvant juste)
Film qui nous plonge dans un univers post-apocalyptique aux allures avant-gardistes et qui du début à la fin.... nous laisse sur notre faim. En effet, on y voit beaucoup de style mais peu de fond, mis à part pour les scènes d'alcool dans le bar et celles chez le docteur - plutôt bien pensées avec l'idée des fresques- . On repère tout de même une bonne bande-originale pour le genre, ainsi que des combats magistralement mis-en-scènes et bien chorégraphiés (j'ai pris un malin plaisir à les regarder). Mais tout cela ne changera rien au fait qu'au final, cette production nous paraît bien vide. 12/20
Pour son premier long-métrage, Luc Besson met en scène un film post-apocalyptique étrange, au récit épuré et sans dialogues, mais à l'atmosphère singulière et envoûtante, doté d'un bon casting de sacrés zouzous, et accompagnée par la BO de Serra. 3,25
Pour commencer une carrière de cinéaste dans les années 80, il y a pire que de recevoir le Prix spécial du jury du Festival d’Avoriaz, qui plus est sous la présidence de George Miller ! Ce fut le cas de Luc Besson avec Le Dernier Combat. En pleine mode du film post-apocalyptique depuis le succès de Mad Max 2 du même George Miller, sorti l’année précédente, ce premier long métrage est en fait un prolongement de son court sorti deux ans auparavant (ce qui empêche toute idée de plagiat sur Mad Max 2) : L’Avant dernier. Ainsi, le film garde l’esthétique du précédent avec un cinémascope noir et blanc et une absence de parolespoiler: (à l’exception de deux "Bonjour" dit par les personnages après que ceux-ci ait avalé une espèce de gaz, ce qui peut faire penser que pour une raison indéfinie, les humains ont perdu la parole et qu’ils ne peuvent la retrouver que par ce moyen) . Le film se déroule toujours dans des ruines de bâtiments mais où ont tout de même survécu certains objets et meubles contemporains (l’Apocalypse parait donc un peu moins forte que dans un film comme Mad Max 2). Malgré certains aspects non expliquésspoiler: (pourquoi pleut-il à un moment des poissons et à un autre des pierres, si ce n’est pour des raisons purement poétiques ?) , le résultat est nettement plus maitrisé que L’Avant dernier (Besson faisant preuve d’un réel sens du cadre et du montage et ne présente pas encore certains tics de mise en scène, excepté une certaine tendance à la sensiblerie et à la naïveté) et la musique de Serra, nettement moins expérimentale et très marquée années 80, est beaucoup plus supportable pour le public. Seuls l’absence quasi-totale de dialogues et la simplicité du scénario (tout de même plus étoffé que dans son court métrage) peuvent à la longue donner une impression de longueur (malgré une durée d’1H32). Le Dernier Combat est donc un premier film culotté de la part du cinéaste qui sera plus tard, surtout lorsqu’il deviendra producteur, le symbole en France du cinéma purement commercial.