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lhomme-grenouille
3 328 abonnés
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4,0
Publiée le 3 janvier 2014
Premier film de Besson et sûrement le meilleur. Ce « dernier combat » marie avec beaucoup de justesse et d’intelligence l’insolite avec la pertinence, la force avec la tendresse, le tout servi par un Jean Bouise remarquable.
Je viens juste de le revisionner, et ce film me semble vraiment brillant. Décevant lors du premier visionnage ( car il faut s'habituer aux longueurs et à l'absence de dialogues ), Le Dernier Combat est une oeuvre atypique, bourrée de trouvailles et remarquablement bien réalisée. Luc Besson signa en 1983 ce premier essai pour le cinéma, probablement son film le plus appuyé au niveau du style ( à commencer par la photographie noir et blanc et la bande-son ultra sophistiquée ). On ne comprend pas grand chose, et pourtant le film hypnotise et fascine. Pierre Jolivet est tout à fait crédible dans le rôle du héros, et Jean Reno est sensationnel dans celui du grand malabar ( c'est d'ailleurs l'un de ses premiers rôles ). Mais le mérite revient surtout au regretté Jean Bouise, qui campe son personnage de peintre à la perfection. Dans ce film, pas de gentils ni de méchants : juste des personnages dont les destins se croisent ( on peut reprocher à Besson de tomber dans le manichéisme dans ses films postérieurs, mais là ce n'est pas le cas ). Un film singulier, parfois comique, qui pêche peut-être un peu au niveau de sa longueur, mais qui reste un très grand film. Bravo Mr Besson...
Film muet et en noir et blanc, il n'en ressort pas moins de plaisir à voir les relations entre les personnages. PLV : premier long métrage de Luc Besson, on y trouve déjà certains acteurs qui l'accompagneront par la suite
Pour son 1er long-métrage Luc Besson fait preuve d'originalité mais ce n'est pour autant que Le Dernier combat soit une grande réussite. Ce film totalement muet est un peu longuet et l'histoire manque de percutant.
Il est vrai que le film fait dans une certaine originalité, car il est tout de même bien rare dans le paysage cinématographique français de voir un film de SF en noir et blanc et sans aucune ligne de dialogues ou presque. Donc pour cette raison, il est intéressant pour un large public de pouvoir découvrir ce long-métrage d’anticipation de Luc Besson. Mais, pour le reste, c’est tout de même très décevant, car le scénario n’est vraiment pas assez approfondi, la mise en scène manque cruellement d’ambition et le côté apocalyptique du film déçoit, en grande partie à cause de décors pas forcément très bien conçu. Bref, malgré la bonne tenue de son casting, le fait de revoir ce premier film de Luc Besson m’aura tout de même bien déçu.
"Le Dernier Combat" est en tous points précurseur du médiocre cinéma que notre cher Luc Besson national nous offrira les années suivantes. En effet, si les intentions pouvaient sembler louables et ambitieuses (le tournage s'est effectué en noir et blanc et muet), le résultat est stupéfiant dans le mauvais sens du terme. Comment peut-on transformer un sujet aussi original en un produit incroyablement formaté en tous points ? Là, je m'interroge parce que s'il est clair que le réalisateur n'a jamais été franchement doué en terme d'innovation cinématographique, force est de constater qu'il ne manifeste ici pas l'ombre d'une personnalité, notamment à travers une mise en scène lamentable et tout ce qu'il y a de plus convenu, respectant à la lettre toutes les règles débiles qui ont pu être établies par le passé. Comment voulez-vous que le spectateur soit embarqué si la narration ne repose que sur un visuel lui-même totalement inintéressant ? Le scénario, en plus d'être naïf (comme d'habitude), caricatural au niveau de ses personnages (lorsque je vous dis que "Le Dernier Combat" est précurseur !) pompe à droite à gauche l'excellent "Escape from New-York" de Carpenter tourné deux ans plus tôt. La musique est totalement ridicule, ancrée à l'extrême dans son époque (paradoxal pour un film se disant intemporel), ringarde, laide, tout ce que vous voulez. Reno se ridiculise dans un résultat n'allant pas plus loin au niveau de l'invention que les petits courts tournés entre potes à 15 ans et l'ensemble, en plus d'être nullisime est incroyablement prétentieux (retrait de la couleur, des dialogues, format scope... Et puis quoi encore ? Il faut déjà savoir utiliser les techniques employées !). Pas d'humour (ou alors facile et vulgaire), de l'action digne de pistolets en plastique... Si ça avait été signé Ed Wood, tout le monde aurait crié au génie ! Seulement, c'est du Besson alors c'est pompeux, pompant, lourd, nombriliste, carré, soporifique... Bref, totalement dépourvu d'intérêt.
Un film post apocalyptique où les humains ne parlent plus, déjà j'aimerais savoir pourquoi les anciens ont arrêté de parler pour que les nouveaux être humains ne puissent les imiter, comprendre et donc parler.
À moins que chacun des bébé euent était abandonné mais dans ce cas si comment expliquer qu'ils sachent ce qu'est l'art, réparer une voiture, piloter un avion, l'utilisation d'une plaque de gaz ect ect.
Bien qu'il soit Intégralement en noir et blanc, chose que j'apprécie énormément, hormis le néant rien ne se dégage de ce film, il n'y a pas de scénario et cela ce ressent durant l'entièreté du métrage.
De bonnes idées côtoient des situations incompréhensibles qui nous font douter de ce qu'on regarde (évocation apocalyptique ou rêve surréaliste ?) Et puis tout cela se traîne et finit par lasser un petit peu.
Premier long métrage de Luc Besson, "Le dernier combat" dégage une puissance, une froideur sans commune mesure. Si l'absence de dialogues peut en rebuter plus d'un, cela n'est en aucun cas un défaut puisque cela accentue cette impression d'isolement et de silence (troubler occasionnellement par les musique du grand Eric Serra) propre au sujet post-apocalyptique du film. Une pépite !!!!
Carrément perché, l'esprit de Luc Besson devait être sous stupéfiants pour sortir ce film hallucinogène en noir et blanc, où personne ne dit un seul mot de tout le film (!), où l'on est sans trop savoir pourquoi dans un monde post-apocalyptique avec des humains qui se déchirent les uns les autres, se peignent sur les murs ou se jettent à la recherche d'un fluide (de l'eau ?), et surtout où il pleut des poissons ou des briques ! A peine les première minutes entamées, on ne comprend strictement rien, mais on ne veut surtout pas zapper, subjugués par ce fatras déjanté. Subjectivement, le manque d'émotions et la froideur de l'ambiance (voulue, car elle s'accorde au sujet) m'a rebutée, ce film m'a beaucoup intéressée mais je n'y ai pas pris un énorme plaisir. Le film est surtout attirant pour son côté "cinéma d'auteur" poussé à l'extrême qui est très original dans le paysage filmique actuel (plus que jamais standardisé, alors un peu de fraîcheur ne fait pas de mal !). On reconnaît Luc Besson dans son style nerveux, ses combats à fleur de peau et sa tension toujours exprimée par des tics corporels et faciaux qui nous intriguent (très bon Jean Reno, malgré sa moustache-barbe et son slip blanc un peu ringards aujourd'hui...). La fin nous mène jusqu'au combat que l'on attendait, puis la résolution arrive et le film se termine un peu sur rien (on a presque l'intention de s'exclamer "tout ça pour ça ?"), la fin étant trop évasive et rapide. Mais si l'on ne doit retenir qu'un seul atout de ce film, c'est sans conteste son univers halluciné mêlé à une patte auteuriale très marquée.
C’est avec "Le Dernier Combat", récit post-apocalyptique, que Luc Besson fait son entrée dans le grand bain. On y suit un homme seul cherchant à partir de ce qui fut autrefois une ville, dans son périple il va faire la rencontre de plusieurs personnes, certaines seront menaçantes, d’autres ne chercheront qu’un peu de compagnie. Très audacieux, ce premier long-métrage synthétise le talent du cinéaste et ses ambitions cinématographiques qui ont toujours été plus Hollywoodiennes que françaises. Les décors, désertiques et inhospitaliers, tout comme la violence chez certains personnages d'ailleurs clairement planer une influence par le "Mad Max" de George Miller sorti un an plus tôt. C’est avec un scénario qui aurait dû rester celui d’un court-métrage que Besson perd ses spectateurs. En effet partant dans plusieurs directions sans jamais boucler la boucle, la finalité d’une telle œuvre laisse perplexe. Quant aux acteurs aucune performance digne de ce nom n’est à souligner, il faut dire qu’avec des dialogues à base de grommèlements dans un film de science-fiction le miracle était dur à obtenir. Ajouté à cela une mise en scène en noir et blanc et vous obtiendrez une expérience cinématographique originale, certes, mais qui devient vite lassante. Les balbutiements de grands réalisateurs sont toujours intéressants à découvrir, ceux de Luc Besson sont néanmoins décevants même s’il se rattrapera grâce à ses films suivants.
Besson, faut bien reconnaître, c'est pas terrible. Il aurait sûrement fait des merveilles dans la bande-dessinée ou l'animation pour enfants quand on repense à ses personnages caricaturaux, ses noeuds dramatiques souvent simplistes.. Tout est écrit à d-gros traits, sans psychologie aucune. Bref très peu pour moi sauf un film, un seul : Le dernier combat. Titre prémonitoire, comme s'il avait commencé par le meilleur, qu'il y avait tellement investi que rien n'aurait pu tenir la distance par la suite. un formidable noir & blanc, l'urgence que l'on ressent à chaque plan de ce film post apocalyptique où le mutisme comme le physique imposant de Reno font mouche en permanence. Les trouvailles en termes d'écriture et de mise en scène sont également bluffants. Une belle et grande leçon de cinéma.
J'ai parcouru les quelques commentaires, bon ou mauvais, mais pas un seul pour expliquer quelle est la signification du film, que je n'ai pas comprise non plus ...