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Acidus
718 abonnés
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1,5
Publiée le 26 janvier 2016
Avec "Caligula", Tinto Brass ne réalise pas un film historique mais bien un film pornographique. La véracité historique n'est en effet pas une des priorités de ce film qui accumule les clichés et les erreurs concernant cette époque du début de l'Empire romain. Cet écart entre la vérité et le fantasme est sûrement volontaire afin de servir le propos dégagé par l'intrigue. Le problème de "Caligula", c'est qu'il en fait trop. L'unique but étant de provoquer (ou d'exciter nos bas instincts), on ne retire de ce long métrage italien aucune substance, aucun intérêt. Emasculation, inceste, nécrophilie, orgies,... choquer pour choquer n'entraîne que le vide. Bien entendu, tout y est bien exagéré et les scènes érotiques ou pornographique s'enchaînent jusqu'à constituer la base même de l'intrigue. Cela illustre bien la pauvreté du scénario. Cette folie cinématographique donne parfois lieu à des passages cocasses et mémorables mais ces derniers sont bien trop rares surtout quand l'on prend en compte la durée excessive (2h30 pour la version visionnée) du film. En tout cas, on ne pourra pas repprocher à Malcolm McDowell de ne pas habiter son rôle de Caligula qu'il incarne à merveille.
"Caligula" ressemble davantage à un film pornographique qu'à l'histoire de son personnage. Orgies, homosexualité, masturbation, scatologie, j'en passe. Les sexes sont exposés presque à chaque minute, l'histoire est à presque totalement éclipsée sous un déluge de scènes d'orgies non censurées toujours plus fortes à mesure que le film avance. Finalement, la série "Spartacus, God of the Arena" est relativement soft, par rapport à ce film. Beaucoup de scènes sont totalement inutiles et se rapprochent davantage d'un film mi gore mi pornographique. Immonde, trop peu d'intérêt historique.
Voilà donc le film dont tout le monde parlait dans la cour du collège à sa sortie mais que personne n’avait vu, et pour cause il était interdit aux moins de 18 ans. Assez spécial, beaucoup de scènes carrément pornographiques (et tout le monde est tout le temps à poil), d’autres gores, d’autres totalement délirantes, le tout à coté d’un casting prestigieux. On se demande ce que certains sont venus faire là, entre Peter O’Toole, John Gielgud et Helen Mirren (certes en début de carrière), mais tous y sont parfaits. Un drame historique, certainement assez loin de la réalité, presque fascinant, dont on ressort en toute cas assez perplexe mais devant lequel on ne s’est pas ennuyé.
(Cette critique concerne la version longue) À la fois film historique et pornographique, chef-d’œuvre de décadence et nanar, Caligula est un monstre cinématographique assez particulier. Cette adaptation de la vie du tyran romain a été produite par Bob Guccione et son magazine pornographique Penthouse. Il fut décidé de confier la réalisation à Tinto Brass qui voulait se contenter d’érotisme soft pour raconter la vie dépravée de l’empereur. Guccione, souhaitant des séquences plus hard, tourna, avec Giancarlo Liu, des scènes purement pornographiques. Deux versions furent donc distribuées (seule la version soft a été diffusée en salle mais la version longue, avec 44 minutes supplémentaires, reniée par le réalisateur officiel, fit le bonheur des vidéoclubs). Le film est assez étrange avec une interprétation souvent exagérée qui tout en frôlant parfois le ridicule montre la folie de ce règne. Le résultat, du moins en version longue, est donc extrêmement violent et sexuellement crû. Toutefois, les deux étant généralement associés, il est difficile d’être excité par les séquences sexuelles, ce qui empêche le film d’être réduit au statut de pornographique. Cependant, on peut douter de la véracité de tout ce qui nous est montré à l’écran car Tinto Brass et Bob Guccione vont tellement loin dans la dépravation qu’on peut se demander s’il n’y a pas beaucoup de fantasmes créés à partir de la légende de Caligula propagée par Suétone. Caligula est donc un étrange objet cinématographique à la fois ridicule et fascinant.
On parle beaucoup en ce moment avec le Snyder's Cut de la friction entre réalisateur et producteurs et de son impact sur le résultat final. "Caligula" de Tinto Brass en est un excellent exemple.
Tinto Brass avait en tête de retranscrire la vie décadente de l'empereur Caligula. Le film, écrit notamment par le scénariste de Ben-Hur, devait être avant tout un péplum avec des scènes érotiques pour les bacchanales organisées dans le palais.
On peut d'ailleurs s'apercevoir de cette ambition dans le soin apporté aux décors qui sont gigantesques et aux costumes. Même chose pour le casting : Malcolm McDowell, Peter O'Toole, Helen Miren. Incontestablement, c'était avant tout un péplum qui contenait des scènes érotiques pour être plus réaliste qu'un film érotique à l'époque des Romains.
Mais, et c'est là le loup, Bob Guccionne (le propriétaire du magazine "Penthouse") oeuvre en sous-main et fait tourner des scènes pornographiques dans ces décors à l'insu de Brass, qu'il intégrerera ensuite au montage final après avoir fait partir le réalisateur !
Réalisateur qui reniera toujours cette oeuvre alors qu'elle fut son plus grand succès et qu'elle marqua durablement la suite de sa carrière.
Plusieurs montages existent aujourd'hui : un raccourci, conforme à l'idée de Brass, un qui est celui sorti sur les écrans français et un autre, le plus long, est celui qui est sorti à l'international.
Ici, je vais critiquer celui que j'ai vu : le plus long. Celui qui contient les fameuses scènes ajoutées par le producteur.
Et, lorsque l'on connaît l'histoire passionnante derrière ce film, on détecte facilement ces fameuses scènes : elles n'apportent rien sur le plan de l'histoire et relèvent plus d'un fantasme du XXème siècle que de l'idée que l'on peut se faire d'une bacchanale.
Parfois gore, ouvertement érotique, il serait toutefois dommage de réduire "Caligula" à sa réputation sulfureuse. Il est bien plus que cela.
Il est avant tout un bon péplum, sans batailles de légionnaires mais enfermé dans un palais avec des jeux de pouvoirs et une plongée dans la psychologie des personnages, sombrant petit à petit dans la folie.
McDowell, O'Toole et compagnie livrent un jeu convaincant même si légèrement exagéré parfois. Certains plans de Brass sont également très beaux et chargés en symboles.
J'ai été fasciné par ces décors gigantesques en carton pâte, par cette photographie à base de rouges et par l'histoire (un peu révisitée) de l'empereur.
Au point que les 2h30 sont passées très vite. Alors n'hésitez pas à aller au-delà de ce à quoi l'on réduit injustement ce film. Vous y trouverez un film intéressant au milieu des scènes de Guccionne et un objet d'étude passionant pour les cinéphiles.
Classique du film érotique à gros budget. Il y a du Fellini la dedans et je pense évidemment à Satyricon. Ça c'est le côté qui me déplaît vu mon aversion (un peu honteuse il est vrai) que j'ai pour les films du maître italien. C'est du coup un manque sévère de personnalité dont souffre le film. Côté positif : l'intrigue est bien menée, le rythme est soutenu et Malcolm McDowel fraîchement débarqué du tournage d'orange mécanique a vraiment la tête de l'emploi pour jouer les attachants malades psychopathes. C'est violent, c'est trash et très osé sexuellement mais tout cela sert l'histoire de ce dictateur sanguinaire romain.
Il faut le voir pour le croire. Un peu comme si Fellini avait fait un très mauvais rêve pornographique, gore et cruel, c'est dire... "Caligula" est un film monstre, totalement malsain et délirant mais qui, paradoxalement, se rapproche sans doute bien plus de la réalité de l'époque que n'importe livre d'histoire... Malgré que le film fut malmené au montage et caviardé de scène pornos, c'est bien un film de Tinto Brass, le pape de l'érotisme italien. Le metteur en scène de "la clé", rempli le film de ses obsessions thématiques : mauvais goût et provocation, présence de freaks, lumière froide et trouble... A cela s'ajoute des décors faramineux et une violence graphique bien crade... Et puis, il y a Malcom Mc Dowell. L'inoubliable Alex d'Orange Mécanique trouve ici un de ses rôles marquants (pour le peu qu'il en aie eu, malheureusement) en composant un Caligula jouisseur, fou et nihiliste, presque punk d'esprit et qui donne beaucoup de sa personne.... Au final, "Caligula" est un espèce de film comme on fait plus et qui porte la marque cette décennie ou tout était possible, les années 70...
Totalement décevant ... scénario qui n'a qu'une seule ligne directrice : montrer des scènes de sexe. Je ne suis pas un contempteur moralisant de la pornographie. Mais un film doit avoir un SCENARIO !!! ... Mettre en scène la décadence orgiaque des Romains et plus particulièrement le caractère déréglé de Caligula avec des séquences sexuelles aurait été crédible avec un scénario. Là, c'est du grand n'importe quoi ... Nul ! Et à ceux qui espéreraient se rincer l'oeil, ils seront bien déçus ...
Caligula est une production italienne indigeste. Tant du point de vue de la réalisation que de l'éclairage, des costumes et du scénario assez désastreux. J'ai tout détesté ou presque.Cette pseudo fresque historique sur Caligula n'est q'une gigantesque orgie filmée a grands renforts de gros plans. Le film ne semble exister que pour cet aspect là, tant il abuse de la pornographie, et on finit par penser qu'on est face à un film porno qui utilise le contexte historique du règne de Caligula pour exacerber à chaque plan le coté orgiaque, violent outrageux et outrancier de l'Empire Romain, en négligeant totalement la subtilité et la maestria politique et artistique de ces derniers pour cette partouze affligeante.Malcolm McDowell, un acteur merveilleux, semble se perdre en s'egosiant comme un hystérique au milieu de corps entremêlés, gesticulant et courant en tous sens à moitié nu, offrant un Caligula mégalo et maniéré en pleine folie hallucinée. Cependant je ne pense pas que ce role soit l'un de ses meilleurs, je pense meme que le talent de McDowell est bien plus subtile que ça et qu'il méritait un role mieux écrit, plus finement dépeint. Il l'a prouvé ds d'autres films comme Orange Mécanique mais aussi If..., C'Etait Demain, récemment Evilenko. Pas mal de gens ont dit que le role d'Alex DeLarge l'avait enfermé ds les roles de "méchants" inquiétants et charismatiques, mais je pense que si on admet que c'est le cas alors ce serait plutôt Caligula qui n'a pas aidé à mon avis. en tout cas malgré la présence des monstres sacrés McDowell, Helen Mirren et Peter O'Toole, Caligula reste malheureusement au niveau où son metteur en scène l'a placé : en dessous de la ceinture !
Houlà, le réalisateur mêle la folie de Caligula à ses propres fantasmes. Il y a un léger verni qui pourrait faire penser à du Pasolini mais aucun fond hélas. Les acteurs sauvent un peu le film comme Malcolm Mc dowell bien que parfois ils aient du mal eux aussi.
"Caligula" fait partie des péplums les plus mauvais et inutiles de l'histoire du cinéma. La réalisation est moche, les acteurs mauvais, il n'y a pas d'action ou même une volonté instructive ou une recherche constructive sur le règne de l'empereur Caligula ou la Rome antique.
Ouuuuh la grosse daube...la purge...mais le réalisateur n'est pas à blamer. Son producteur insère des plans porno et laisse Brass en dehors du coup. Dommage, l'histoire de cet empereur romain fou avait de quoi pouvoir être palpitante.
Un film pornographique, dans lequel Peter O'Toole et Malcolm McDowell n'auraient jamais du tourner. La surabondance de scènes de sexe et de violence ne réussit pas à masquer l'absence de scénario. Au final, Caligula est la preuve que la drogue et l'art ne font pas toujours bon ménage. A la fois porno branché et navet prétentieux, Caligula rentrera dans l'histoire comme étant un des plus mauvaix films de tous les temps, à juste titre.
Un film dans l'ensemble assez moyen et ceci est principalement dû au scénario et non à la réalisation proprement dite. Les scénaristes ont en effet basé le scénario sur des scénes d'orgies et sur des moments de folie de Caligula. Cette surabondance fait que l'histoire paraît peut crédible même si elle est peut-être historiquement vraie, ce qui reste à prouver. D'autre part, la folie de Caligula nous est montrée, mais aucune explication nous est donnée sur son origine. Tout cela donne un résultat mitigé.
Ce film n'ai rien qu'une bouse de 17 500 000 $ je pensait trouvé un film sur la vie de Caligula et je n'ai trouvé qu'un film porno. En plus avec de très grands du cinéma Malcolm McDowell, Helen Mirren, Peter O'toole et Sir John Gigould. J'aurais pu me douter de Paolo Bonnacelli (acteur dans Salo ou les 120 journées de Sodome) mais bon j'ai été térriblement déçu et le nombre d'étoile reflette le film.