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Votre avis sur Ma vache et moi ?
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Un long-métrage injustement sous-estimé de Buster Keaton. S'il est vrai qu'il s'aventure ici un peu sur le domaine de l'émotion, comme son collègue Charlie Chaplin, il n'empêche que Keaton le fait très bien, sans tomber dans la caricature ou le ridicule. Sans compter que ce film est une des premières comédies animales (à ma connaissance) : diriger un troupeau de vache dans un film en 1925, chapeau. Toute la séquence finale avec l'invasion du troupeau dans les rues de Los Angeles est absolument hilarante, même si Keaton dit ne pas avoir pu avoir le résultat qu'il voulait. Drôle et émouvant, ce film ne démérite pas du tout dans sa filmographie.
Des qualités mais on aura vu Keaton plus profond et plus subtil.
J’ai découvert ce Buster Keaton dans une mauvaise copie, mais avec une bande son entraînante et formidable faite de blues de ces années 1920 avec un mélange de country et de musique moderne (Rock).
Le récit est tout aussi formidable et attendrissant avec cette vache Eyes Brown dont s’est entiché Buster Keaton en travaillant dans un ranch, où comme à son habitude, il est maladroit et incompétent.
Va s’installer entre ces deux êtres un amour inattendu.
Il va la défendre au milieu des autres bovins, dont des taureaux ; la défendre contre ces ranchers qui s’apprêtent à la marquer au fer.
Devant cet acte barbare, il va user d’astuce en simulant la marque avec un rasoir.
Je n’en dirai pas plus, à vous de voir.
Enfin, le summum de cet amour : il veut lui éviter l’abattoir. Pour cela, il doit l’acheter au propriétaire du ranch. Seulement Buster Keaton est pauvre.
Son impuissance est douloureuse pour le spectateur que je suis et pour la fille du fermier (Kathleen Myers) qui compatit.
Et oui, ça fonctionne sur moi.
On s’en doute, Buster Keaton bénéficiera d’un concours de circonstances fait de poursuite dans une ville où le troupeau est lâché. S’ensuivent des situations amusantes comme ces bovins qui visitent ici un bain turc, ici un coiffeur, ici une boutique de vêtements etc.
Ce « Go West » est vraiment une véritable bonne surprise.
Comme d’habitude Buster Keaton se renouvelle de film en film ce qui est une performance à cette époque où il ne se contentait pas de tourner un film par an (il n’était pas le seul évidemment à tourner).
Je ne connais pas suffisamment les subtilités de la langue anglaise même si je suis radical sur toute version originale mais le carton emploie « Her » pour parler de la vache et non « It ». Comme quoi ça en dit long sur l’estime que Buster Keaton porte à cette vache qu’il personnifie.
Du reste à la fin, il y a consciemment confusion et Buster Keaton s’en amuse.
Quand son patron, rassuré de voir son troupeau sauvé, il tient à récompenser Buster Keaton. Celui-ci demande à récupérer la vache en employant « Her ». Comme il ne se retourne pas et ignore que la fille du fermier est derrière lui, le père croit à une demande en mariage : « I want her ». La vache finit par se présenter et tout finit pas un éclat de rire. Tout ce petit monde repart en voiture. Rien n’empêche d’imaginer que Buster Keaton épouse par la suite la fille du propriétaire du ranch...
Le récit est tout aussi formidable et attendrissant avec cette vache Eyes Brown dont s’est entiché Buster Keaton en travaillant dans un ranch, où comme à son habitude, il est maladroit et incompétent.
Va s’installer entre ces deux êtres un amour inattendu.
Il va la défendre au milieu des autres bovins, dont des taureaux ; la défendre contre ces ranchers qui s’apprêtent à la marquer au fer.
Devant cet acte barbare, il va user d’astuce en simulant la marque avec un rasoir.
Je n’en dirai pas plus, à vous de voir.
Enfin, le summum de cet amour : il veut lui éviter l’abattoir. Pour cela, il doit l’acheter au propriétaire du ranch. Seulement Buster Keaton est pauvre.
Son impuissance est douloureuse pour le spectateur que je suis et pour la fille du fermier (Kathleen Myers) qui compatit.
Et oui, ça fonctionne sur moi.
On s’en doute, Buster Keaton bénéficiera d’un concours de circonstances fait de poursuite dans une ville où le troupeau est lâché. S’ensuivent des situations amusantes comme ces bovins qui visitent ici un bain turc, ici un coiffeur, ici une boutique de vêtements etc.
Ce « Go West » est vraiment une véritable bonne surprise.
Comme d’habitude Buster Keaton se renouvelle de film en film ce qui est une performance à cette époque où il ne se contentait pas de tourner un film par an (il n’était pas le seul évidemment à tourner).
Je ne connais pas suffisamment les subtilités de la langue anglaise même si je suis radical sur toute version originale mais le carton emploie « Her » pour parler de la vache et non « It ». Comme quoi ça en dit long sur l’estime que Buster Keaton porte à cette vache qu’il personnifie.
Du reste à la fin, il y a consciemment confusion et Buster Keaton s’en amuse.
Quand son patron, rassuré de voir son troupeau sauvé, il tient à récompenser Buster Keaton. Celui-ci demande à récupérer la vache en employant « Her ». Comme il ne se retourne pas et ignore que la fille du fermier est derrière lui, le père croit à une demande en mariage : « I want her ». La vache finit par se présenter et tout finit pas un éclat de rire. Tout ce petit monde repart en voiture. Rien n’empêche d’imaginer que Buster Keaton épouse par la suite la fille du propriétaire du ranch...
Une oeuvre à part dans la filmographie de Keaton car déjà contrairement à ses autres films, il empiéte sur le terrain de Chaplin en essayant de nous émouvoir à travers l'histoire d'une amitié entre deux rejetés, chacun par leurs congénères, loin de la mécanique de précision de ses autres films, et puis la fille, que le héros séduit habituellement dans les oeuvres du réalisateur, est ici reléguée au second plan pour faire place à une vache. La première partie du film est la moins réussie car un peu lente et répétitive, même si elle recèle de scènes très drôles notamment la scène où Keaton "trait" une vache, et qu'il arrive à nous émouvoir à travers le portrait de ces deux marginaux malgré eux. La seconde partie, qui comprend le transport impromptu d'un troupeau de vaches à travers les rues de Los Angeles devant des habitants paniqués, est nettement plus réussie sur le plan du rythme même s'il lui manque le côté spectaculaire que le réalisateur voulait lui donner. Sans être le meilleur de Keaton, ce film est le plus émouvant de son réalisateur.
deuxième vision avec les petits-enfants de 8/9 ans. Le cowboy mélancolique et amoureux de sa vache brunette les ont moins font rire que les aventures de Sherlock junior. Quelques trouvailles, moins rythmé et spectacluaire que Steamboat junior, le tournage en réel en pleine ville a du être épique en 1925 mais le rendu aujourd’hui n'est plus du tout spectaculaire. DVD2 - juillet 2018
Alain D.
" Ma vache et moi " : Excellente Comédie, écrite, réalisée et interprétée par Buster Keaton jouant un jeune homme, brave mais fauché, ayant du mal à se faire des amis. Ne trouvant pas de job en Indiana, il embarque en clandestin dans un train, et trouve une place de Cowboy. Ce moyen métrage nous conte une belle histoire, avec un final fantastique, de bons effets visuels, et un joli travail avec les animaux. Une suite d'anecdotes amusantes nous montre l'apprentissage difficile de cet émouvant Gentleman Farmer.
spoiler:
Sa façon de monter à cheval et sa manière de traire une vache valent le détour !
Audrey L
Un sympathique Buster Keaton, même si ce n'est pas le meilleur. Un léger manque d'acrobaties dont il est d'habitude le maître, dû à l'environnement du Far West qui ne s'y prête pas. Mais la vache est très belle et mignonne, les gags sont bien trouvés, et l'on rit beaucoup surtout dans les passages au ranch où ce pauvre bougre fauché essaie de travailler comme un cow-boy, mais n'en a nullement la carrure ! La musique est correcte, l'image de même (vu en version restaurée), et l'intrigue se suit agréablement. Les seconds rôles sont comme d'habitude caricaturaux mais l'on en rit d'autant plus. Mention à cette petite vache très mignonne, le film manque juste du piquant keatonien dans les cascades, mais l'intrigue est agréable.
Sympathique à défaut d'être le meilleur Buster Keaton. il y a chez lui un humour parfois décalé que je trouve finalement assez fin pour du cinéma burlesque muet.
J'ai été un petit peu déçu. Certains gags sont vraiment drôles et originaux, mais la plupart sont plutôt simplistes. La trame ne me paraît pas très inspirée non plus. Bref, ça se laisse quand même regarder, ce d'autant que les musiques et bruitages d'accompagnement sont pour leur part tout à fait réussis.
"Go west" n'est clairement pas un grand Buster Keaton: il est un peu long, pas vraiment hilarant, et n'a tout simplement pas la grandeur épique et poétique de "Steamboat Bill Jr." ou "Sherlock Jr." pour ne citer que ces deux-là. Mais il reste un divertissement amusant, simple, et cette succession de petites scènes hélas un peu inégales de suit avec plaisir! C'est vraiment pas mal!
Le film démarre lentement clairement Buster est un malchanceux comme on l'a souvent vu. L'idée d'une amitié avec une vache est au moins originale, il ne délaisse pas la fille mais elle n'est pas autant dans l'histoire. Les parties du film où il est cowboy vont crescendo. Il y a moins de gags à répétition et c'est un bon équilibre pour le film. Son caractère dépressif est lié à une forme d'asociabilité montrée lorsqu'il est en ville ou avec un groupe. La relation avec la vache qui l'adopte autant que l'inverse est plus facile qu'avec les humains qui ne montrent souvent leurs côtés négatifs dans ces films.
L'un des films les moins réussis de Keaton, même s'il reste de facture correcte. Les gags se font plus rares qu'à l'accoutumée, l'inventivité aussi, l'émotion est présente mais un peu surfaite et le voyage ne parvient pas à passionner. Correct, sans plus.
« Go west » de Buster Keaton, traduit en « Ma vache et moi » (perso, je proposerai « la vache et le pionnier »), n’est pas un western mais un film burlesque qui se déroule dans l’Ouest américain. Un peu à l’image de son créateur, « Go west » est un moyen métrage qui mélange habilement sourire et émotion (le sourire en moins chez l’acteur). La situation de départ est extrêmement classique, un jeune homme désargenté poussé vers le mythe du Far West. L’histoire, à l’image de ce ranch en zone aride, est très dépouillée. Les situations sont cocasses sans être hilarantes, avec l’idée qu’avec un peu débrouillardise, on se sort des situations mal embarquées. C’est le lien « amical »
spoiler:
entre la vachette et le jeune homme qui donne le tempo
. La dernière partie du film est beaucoup plus débridée, avec une gestion spectaculaire du spoiler: troupeau en pleine ville.
Dans une des scènes, Buster Keaton se parodie quand un cowboy veut l’obliger à spoiler: sourire
sous la menace. « Go west » est une œuvre délicieuse et émouvante.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
. La dernière partie du film est beaucoup plus débridée, avec une gestion spectaculaire du spoiler: troupeau en pleine ville.
Dans une des scènes, Buster Keaton se parodie quand un cowboy veut l’obliger à spoiler: sourire
sous la menace. « Go west » est une œuvre délicieuse et émouvante.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
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