Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Plume231
3 928 abonnés
4 639 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 13 septembre 2012
Avec "La Danse macabre", le premier des Silly Symphonies, Walt Disney prouvait déjà que bien avant Tim Burton il mettait le macabre au service de la légèreté et là il le reprouve avec cette fois le thème de l'Enfer. S'il est moins bien rythmé et moins diversifié que "La Danse macabre", "Les Cloches de l'enfer" montre quand même que l'imagination de Disney et de ses animateurs étaient en forme. Le diablotin qui joue du violoncelle avec une cage thoracique ou encore une tête du Cerbère qui en avale un et que la gorge d'une des deux autres têtes le digère en sont de beaux exemples. A noter à un moment l'utilisation de la "Marche funèbre d'une marionnette" de Charles Gounod qui deviendra très célèbre en étant la musique du générique d'"Alfred Hitchcock présente".
L'action de ce court-métrage de Walt Disney se déroule dans une grotte et nous montre le diable qui préside sa cour en compagnie de petits diablotins ou encore d'un chien à trois têtes qui n'est autre que le Cerbère. C'est vraiment sympathique à suivre, grâce à une très belle animation et à des mélodies bien appréciable. Dommage que l'ensemble ne soit toutefois pas suffisamment drôle, car "les cloches de l'enfer" aurait été amener à être encore plus marquant.
Le diable est dans sa cour, en quelque sorte se dire le roi de l'enfer. Il préside tout son royaume avec tout un tas de diablotins, faut compter aussi sur la présence du fameux chien à trois têtes le cerbère. Flammes, danses, punition. Les cloches de l'enfer (Hell's Bells), se veut malignement ironique. Cout-métrage Disney très axer sur le plan de la musicalité.
Un D.A. curieux musical et dansant avec des diablotins, un diable qui se fait servir et une faune infernale reconnaissable tel dragon, chauve souris. Il y a une sorte d'histoire qui termine le tout spoiler: où le diable qui n'hésitait pas à donner ses diablotins comme nourriture à son cerbère se fait avaler par un grand feu , plus bizarre qu'amusant mais inventif et sans trop de mauvais goût.
La faiblesse du scénario et des animations de ce court-métrage est excusée par son année de sortie : 1929. Le tout reste simple et un tantinet émouvant (quand on se rappelle que c'était ce genre de dessins animés qui distrayait les enfants des années 30). Il ne dure que cinq minutes, donc à voir.