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Votre avis sur Le Dîner de cons ?
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Est-ce le fait que je l'ai vu pour la première fois avec un ami qui a rendu ce film si drôle ou aurais-je autant rigolé si j'avais été tout seul ? Je ne sais pas. La seule chose que je sais, c'est que cette adaptation de la pièce de théâtre m'a fait beaucoup rire !
Thierry Lhermite et Jacques Villeret sont parfaits dans les rôles respectivement du riche méprisant et du gentil nigaud. Il n'y a pas de pathos dans ce film : on n'a pas pitié de François Pignon, il est plutôt attendrissant je dirai. Quant à Pierre Brochant, il est difficile de le détester malgré son esprit méprisant. Cette absence de sentiments extrêmes est plutôt une bonne chose et rend le scénario réaliste.
D'ailleurs, le réalisme, c'est un bon point du film. En effet, on n'a pas beaucoup de mal à croire que les boulettes que fait Pignon pourraient arriver dans la vie. Ce sont des erreurs qui peuvent être commises mais là où Pignon est fort, c'est dans les conséquences de ces boulettes : elles prennent toujours une ampleur démesurée ("Champiiion du monnnde !").
Le tout est écrit au cordeau. On sent vraiment que le matériau de base est une pièce de théâtre car le rythme est parfait, les dialogues fusent et on ne s'embarrasse pas de trop de décors. On se concentre simplement sur les personnages et leurs échanges et on s'en régale. Très bonne surprise pour ma part !
Thierry Lhermite et Jacques Villeret sont parfaits dans les rôles respectivement du riche méprisant et du gentil nigaud. Il n'y a pas de pathos dans ce film : on n'a pas pitié de François Pignon, il est plutôt attendrissant je dirai. Quant à Pierre Brochant, il est difficile de le détester malgré son esprit méprisant. Cette absence de sentiments extrêmes est plutôt une bonne chose et rend le scénario réaliste.
D'ailleurs, le réalisme, c'est un bon point du film. En effet, on n'a pas beaucoup de mal à croire que les boulettes que fait Pignon pourraient arriver dans la vie. Ce sont des erreurs qui peuvent être commises mais là où Pignon est fort, c'est dans les conséquences de ces boulettes : elles prennent toujours une ampleur démesurée ("Champiiion du monnnde !").
Le tout est écrit au cordeau. On sent vraiment que le matériau de base est une pièce de théâtre car le rythme est parfait, les dialogues fusent et on ne s'embarrasse pas de trop de décors. On se concentre simplement sur les personnages et leurs échanges et on s'en régale. Très bonne surprise pour ma part !
Un très bon film, qui est effectivement très drôle. Au début j'avoue ne pas avoir vraiment trouvé le film réellement comique, et le concept du "dîner de cons" cruel, avec un amusement aux dépens de quelqu'un de très gentil avec une obsession pour les maquettes en allumettes...Toutefois, au cours du film il y a une progressive montée en puissance avec un Villeret excellentissime, qui joue un personnage parfois un peu stupide mais surtout bien souvent gaffeur et qui, sans le vouloir, aggrave la situation en essayant de l'améliorer...Donc j'ai bien rigolé en voyant le film et c'est là l'essentiel dans une comédie...
On ne présente plus ce film qui figure parmi les films cultes du cinéma français. Thierry Lhermite et Jacques Villeret nous montrent l'étendue de leur talent de ce film rythmé bien qu'on soit dans une reprise d'une pièce de théâtre. Le passage d'une pièce de théâtre dérrière la caméra est difficile car il faut transmettre l'énergie malgré l'écran. Bref, on s'ennuit pas dans ce film qui figure parmi les meilleurs des meilleurs.
Un très agréable moment détente en famille, mes enfants ont beaucoup rit, une excellente comédie du cinéma français
Culte, archi-culte. Pour moi une des meilleures comédies francaises de tous les temps. Des répliques cultes.
AV ciné
Une comédie culte du cinéma français !
L’histoire est très amusante et Thierry Lhermitte est très convaincant.
Jacques Villeret est vraiment excellent dans son rôle et Francis Huster est satisfaisant.
Daniel Prévost est génial comme à son habitude et tous les autres acteurs sont très corrects !
Les décors sont convenables, l’appartement parisien de Brochant est agréable et l’ambiance est plaisante.
Les gags et les répliques sont très drôles et les scènes cocasses sont formidablement bien trouvées et s’enchaînent pour notre plus grand plaisir, certaines sont devenues totalement célèbres comme la séquence où Pignon doit appeler Just Leblanc et les rebondissements sont très efficaces !
Un film donc réussi et incontournable qui nous fait passer un bon moment de rigolade !
L’histoire est très amusante et Thierry Lhermitte est très convaincant.
Jacques Villeret est vraiment excellent dans son rôle et Francis Huster est satisfaisant.
Daniel Prévost est génial comme à son habitude et tous les autres acteurs sont très corrects !
Les décors sont convenables, l’appartement parisien de Brochant est agréable et l’ambiance est plaisante.
Les gags et les répliques sont très drôles et les scènes cocasses sont formidablement bien trouvées et s’enchaînent pour notre plus grand plaisir, certaines sont devenues totalement célèbres comme la séquence où Pignon doit appeler Just Leblanc et les rebondissements sont très efficaces !
Un film donc réussi et incontournable qui nous fait passer un bon moment de rigolade !
J'ai ri devant ce film. Jacques Villeret porte comme un gant le rôle de François Pignon. Et que dire de Daniel Prévost dans celui de M. Cheval, le contrôleur fiscal… La réalisation minimaliste a l'avantage de mettre en valeur le jeu des acteurs. Cependant, je pose une question : qu’est-ce que le cinéma apporte de plus ici que le théâtre ?
Probablement l'une des meilleures comédies française, ce "Dîner de cons" nous fait mourir de rire mais une déception demeure tout de même : pourquoi cette farce se termine t-elle ? On en redemanderai!!
Le dîner de cons, une institution pour la haute bourgeoisie de cette fin des années quatre-vingt dix, cette soirée mettant en scène des élitistes et des petites gens passionnés par un intérêt particulier, dans le seul but que les premiers ridiculisent les seconds pour élire le plus grand des cons. Un dîner de cons qui finalement n'aura pas lieu à cause d'un tour de rein couplé à une rupture amoureuse du bourgeois moqueur, qui finalement mérite ce qu'il lui arrive. Mais ces retournement se font en présence de Monsieur Pignon, le bouffon de service, qui enchaînera les maladresses et les gaffes nombreuses mais qui s'avèrera être aussi généreux et gentil que con.
Nous sommes donc en face d'une comédie plus bouffonne que loufoque, où jadis au temps de la Monarchie les bouffons divertissaient les grands de la société royale et aristocratique. Adaptation contemporaine de la bêtise de cette société monarchique et grandiloquente, la morale de l'histoire serait donc de savoir qui sera le plus bouffon dans cette comédie que des grand auteurs français du XVIème ou du XVIIème siècle aurait put écrire et mettre en scène.
Car finalement ce qui ressort de plus bénéfique et grandiose de cette comédie c'est son lien entre théâtre et cinéma, entre petite et grande société, entre le temps jadis de la Monarchie Absolu et notre époque.
Véritable satire d'une société contemporaine, pas si différente de la société monarchique, les farces s'enchaînent sans jamais faiblir et peuvent être digne des plus grandes farces de Molière. Ce genre théâtral classique et codé se retrouve ici, et est remis à l'ordre du jour avec l'une des plus belles façons qui soit. Mais que ne serait ces farces, qui jadis se finissaient en représentation publique, sans une digne interprétation des acteurs pour la mise à l'écran de cette farce moderne. Jacques Villeret et Thierry l'Hermitte usent de tout leur talent pour rendre honneur aux répliques qu'ils interprètent à la perfection. Thierry l'Hermitte en nouveau bourgeois à la santé défaillante et au coeur brisé excelle sans aucune caricature de son personnage. Quant à Jacques Villeret en trop gentil bouffon a ici composé son plus grand rôle et sa plus grande réussite. Les acteurs donnent vie à un scénario burlesque, hilarant, et que sais-je encore ? On se laisse aller à rire sans réelle moquerie, on se laisse transporter dans cette comédie que l'on pourrait décrire comme théâtrale, digne héritier des farces classiques de Molière où ils plaisantaient d'eux-mêmes, et où aujourd'hui l'on rit de notre société. Une société dans laquelle les grands se disent plus intelligent, plus fort du fait de leurs richesses que les petits, mais la richesse d'un homme ne se trouve-t-elle donc pas dans sa bonté et sa générosité ? Voici donc la morale que l'on pourrait développé au travers de cette histoire.
Le dîner de cons, une institution pour la haute bourgeoisie de cette fin des années quatre-vingt dix, cette soirée mettant en scène des élitistes et des petites gens passionnés par un intérêt particulier, dans le seul but que les premiers ridiculisent les seconds pour élire le plus grand des cons. Un dîner de cons qui finalement n'aura pas lieu à cause d'un tour de rein couplé à une rupture amoureuse du bourgeois moqueur, qui finalement mérite ce qu'il lui arrive. Mais ces retournement se font en présence de Monsieur Pignon, le bouffon de service, qui enchaînera les maladresses et les gaffes nombreuses mais qui s'avèrera être aussi généreux et gentil que con.
Nous sommes donc en face d'une comédie plus bouffonne que loufoque, où jadis au temps de la Monarchie les bouffons divertissaient les grands de la société royale et aristocratique. Adaptation contemporaine de la bêtise de cette société monarchique et grandiloquente, la morale de l'histoire serait donc de savoir qui sera le plus bouffon dans cette comédie que des grand auteurs français du XVIème ou du XVIIème siècle aurait put écrire et mettre en scène.
Car finalement ce qui ressort de plus bénéfique et grandiose de cette comédie c'est son lien entre théâtre et cinéma, entre petite et grande société, entre le temps jadis de la Monarchie Absolu et notre époque.
Véritable satire d'une société contemporaine, pas si différente de la société monarchique, les farces s'enchaînent sans jamais faiblir et peuvent être digne des plus grandes farces de Molière. Ce genre théâtral classique et codé se retrouve ici, et est remis à l'ordre du jour avec l'une des plus belles façons qui soit. Mais que ne serait ces farces, qui jadis se finissaient en représentation publique, sans une digne interprétation des acteurs pour la mise à l'écran de cette farce moderne. Jacques Villeret et Thierry l'Hermitte usent de tout leur talent pour rendre honneur aux répliques qu'ils interprètent à la perfection. Thierry l'Hermitte en nouveau bourgeois à la santé défaillante et au coeur brisé excelle sans aucune caricature de son personnage. Quant à Jacques Villeret en trop gentil bouffon a ici composé son plus grand rôle et sa plus grande réussite. Les acteurs donnent vie à un scénario burlesque, hilarant, et que sais-je encore ? On se laisse aller à rire sans réelle moquerie, on se laisse transporter dans cette comédie que l'on pourrait décrire comme théâtrale, digne héritier des farces classiques de Molière où ils plaisantaient d'eux-mêmes, et où aujourd'hui l'on rit de notre société. Une société dans laquelle les grands se disent plus intelligent, plus fort du fait de leurs richesses que les petits, mais la richesse d'un homme ne se trouve-t-elle donc pas dans sa bonté et sa générosité ? Voici donc la morale que l'on pourrait développé au travers de cette histoire.
A ranger parmi les meilleurs comédies françaises, avec "le père noel est une ordure", "la chèvre", etc. Une valeur sure, un film qui ne PEUT PAS décevoir !
Un film en huit clos directement adapté de la pièce de théâtre. Tout est construit ici pour et autour de Jacques Villeret, acteur formidable qui, derrière la comédie potache, n'est pas celui dont on se moque mais qui parvient à transcender le personnage. Pignon ne fait pas rire, ce n'est pas lui le dindon de la farce. Villeret écrase tout, Veber lui a fait un film sur mesure où les autres acteur se mettent au service de ce personnage génial.Dommage que Daniel Prévost ne soit pas aller au delà de ce qu'on attendait de lui, car son personnage a quelque chose d'inquiétant qu'il aurait fallu développer, il aurait pu comme Villeret s'y dépasser. Cheval et Pignon, deux personnages terrifiants qui s'introduisent dans la vie de celui qui se croyais "normal". Prévost et Villeret repartirons avec un césar mérité en 1998..
Lhermitte et Huster permettent simplement la réplique, ils ont su neutraliser leurs personnages afin de permettre à Villeret de développer le sien. Ils lui laisse toute la place. Le dîner de cons, auquel nous n'assisteront jamais, est un hommage fait à Villeret pour qu'il puisse y prouver son talent. C'est son film,
Dommage que la fin ait ce côté soudainement burlesque, une redescente brutale après une formidable montée en puissance.
Lhermitte et Huster permettent simplement la réplique, ils ont su neutraliser leurs personnages afin de permettre à Villeret de développer le sien. Ils lui laisse toute la place. Le dîner de cons, auquel nous n'assisteront jamais, est un hommage fait à Villeret pour qu'il puisse y prouver son talent. C'est son film,
Dommage que la fin ait ce côté soudainement burlesque, une redescente brutale après une formidable montée en puissance.
Le dîner de cons fait partie de ces comédies françaises qui traversent les âges grâce à un humour typique bien recherché, et grâce à des acteurs français majeurs comme Thierry Lhermitte (la trilogie des Bronzés, Le père Noël est une ordure, Un indien dans la ville), Jacques Villeret (La soupe aux choux, Vipère au poing, Iznogoud), Daniel Prévost (surtout connu pour ses sketchs comme Le garagiste et Le village de Montcuq) et Catherine Frot (Sept ans de mariage, Vipère au poing, Boudu).
Chaque mercredi, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con, qui doit faire plus fort que celui de l'autre pour être déclaré vainqueur. Après de nombreux films comme L'Emmerdeur, Les Compères et Les Fugitifs, François Pignon est de retour sous les traits de Jacques Villeret, comptable au ministère des Finances, passionné de modèles réduits en allumettes et supporter de l'équipe de foot auxerroise, ce qui lui vaut de jolies joutes verbales avec son collègue qui lui est pour l'OM.
A partir du moment où Pierre Brochant invite François Pignon chez lui pour le tester avant le dîner, ce dernier ne va faire que lui multiplier ses problèmes en essayant de faire revenir sa femme, partie juste avant à cause de son comportement qu'elle juge immature avec ce concept de dîner. L'humour est axé sur la maladresse et la bêtise de Pignon (bien qu'il paraisse être tout à fat normal avec son travail bien placé et les personnes qu'il connaît) avec un comique de répétition (Pignon qui se fait chasser mais qui revient à chaque fois car on a besoin de lui) et de nombreux dialogues très réussis sur le foot, les femmes qui trompent et toutes sortes de banalités de la vie quotidienne.
Les situations comiques, malgré leur classicisme, ne manquent pas de faire rire entre les nombreuses maladresses au téléphone pour savoir où se trouve sa femme, le contrôleur fiscal qui débarque et qui scrute le moindre objet suspect avec son air de sadique, Brochant qui met du vinaigre dans son vin pour que ça donne de la piquette spoiler: (de façon à ce que le contrôleur ne pense pas qu'il soit riche)
, Pignon qui empire le dos coincé de Brochant et qui se mêle de tout en faisant une boulette à chaque fois, l'ancien ami de Brochant qui débarque spoiler: alors qu'il lui avait piqué sa femme y'a deux ans
, ou encore la voisine qui profite de la situation.
Au final, spoiler: le dîner n'a jamais lieu et
Brochant reste coincé avec Pignon dans son appartement avec son dos bloqué et ses scènes de ménage qui peinent à s'arranger. Et même à la fin spoiler: alors que Pignon comprend pourquoi il a été invité et qu'
une petite morale s'installe, il trouve encore le moyen de dire une connerie au téléphone. Comme dit Prévost une fois débarqué "Mais quel con, quel con !". Un bon classique du genre !
Chaque mercredi, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con, qui doit faire plus fort que celui de l'autre pour être déclaré vainqueur. Après de nombreux films comme L'Emmerdeur, Les Compères et Les Fugitifs, François Pignon est de retour sous les traits de Jacques Villeret, comptable au ministère des Finances, passionné de modèles réduits en allumettes et supporter de l'équipe de foot auxerroise, ce qui lui vaut de jolies joutes verbales avec son collègue qui lui est pour l'OM.
A partir du moment où Pierre Brochant invite François Pignon chez lui pour le tester avant le dîner, ce dernier ne va faire que lui multiplier ses problèmes en essayant de faire revenir sa femme, partie juste avant à cause de son comportement qu'elle juge immature avec ce concept de dîner. L'humour est axé sur la maladresse et la bêtise de Pignon (bien qu'il paraisse être tout à fat normal avec son travail bien placé et les personnes qu'il connaît) avec un comique de répétition (Pignon qui se fait chasser mais qui revient à chaque fois car on a besoin de lui) et de nombreux dialogues très réussis sur le foot, les femmes qui trompent et toutes sortes de banalités de la vie quotidienne.
Les situations comiques, malgré leur classicisme, ne manquent pas de faire rire entre les nombreuses maladresses au téléphone pour savoir où se trouve sa femme, le contrôleur fiscal qui débarque et qui scrute le moindre objet suspect avec son air de sadique, Brochant qui met du vinaigre dans son vin pour que ça donne de la piquette spoiler: (de façon à ce que le contrôleur ne pense pas qu'il soit riche)
, Pignon qui empire le dos coincé de Brochant et qui se mêle de tout en faisant une boulette à chaque fois, l'ancien ami de Brochant qui débarque spoiler: alors qu'il lui avait piqué sa femme y'a deux ans
, ou encore la voisine qui profite de la situation.
Au final, spoiler: le dîner n'a jamais lieu et
Brochant reste coincé avec Pignon dans son appartement avec son dos bloqué et ses scènes de ménage qui peinent à s'arranger. Et même à la fin spoiler: alors que Pignon comprend pourquoi il a été invité et qu'
une petite morale s'installe, il trouve encore le moyen de dire une connerie au téléphone. Comme dit Prévost une fois débarqué "Mais quel con, quel con !". Un bon classique du genre !
"Le dîner de con", c'est avant tout une comédie française de premier plan, avec ses répliques cultes et son bagage de ridicule. Mais c'est aussi un film très théâtral, qui rappelle "Le père Noel est une ordure" dans sa mise en scène et son jeu sur l'occupation de l'espace. Les personnages entrent, jouent leur rôle, s'effacent un temps, ré-interviennent. On distingue clairement les personnages principaux et secondaires, l'élément perturbateur, les différentes péripéties... A nouveau sur l'aspect technique, on a un quasi huis clos au final, et on sait à quel point il est difficile de réaliser un film de la sorte qui ne tende pas à s’essouffler (le meilleur à ce jour restant le "12 hommes en colère" de S. Lumet) "Le dîner de con" séduit enfin grâce à la qualité de ses dialogues, du jeu d'acteur (en l’occurrence, J. Villeret signe là sa performance la plus remarquable au cinéma)
🎬 RENGER 📼
Francis Veber a souvent connu le succès grâce à des réalisations devenues cultes, telles que La Chèvre (1981), Les Compères (1983), Les Fugitifs (1986) ou encore Le Placard (2001). Et c’est en adaptant sa pièce de théâtre homonyme qu’il réalisera l’un de ses plus gros succès et assurément l’un des plus beaux films de sa carrière avec Le Dîner de cons (1998).
Une comédie hilarante et tendre où foisonnent dialogues et scènes cultes, on va de surprises en surprises tout au long du film, ne devinant à aucun moment ce que François Pignon va faire endurer à Pierre Brochant. Interprétés par un duo exemplaire, Thierry Lhermitte et le regretté Jacques Villeret, ils se surpassent tous les deux, aux côtés de Daniel Prévost et Francis Huster.
Les quiproquos ciselés et les dialogues millimétrés sont un régal, on ne s’en lasse pas et inévitablement, on finit rapidement par les connaître par cœur (et c’est un gage de réussite !). « Il s'appelle Juste Leblanc. Ah bon ! Il n’a pas de prénom ? Leblanc c'est son nom, et c'est Juste son prénom ! Votre prénom à vous, c'est François, c'est juste ? Et bien lui c'est pareil, c'est Juste. Bon on a perdu assez de temps comme ça ! ». La mécanique est parfaitement bien huilée, tellement bien même que l’on en regrette la durée du film (trop courte).
Qui aurait cru qu’une pareille histoire (celle d’un con qui amène son hôte à l’adultère et au contrôle fiscal) rencontrerait un tel succès, aussi bien public que critique (le film fut récompensé par 3 César) ? Suite au succès rencontré par le film (9 millions d’entrées en France et 3 millions à l’étranger), cela n’est pas passé inaperçu et depuis, plusieurs adaptations étrangères ont vues le jour, notamment un remake indien (Bheja Fry - 2007), américain (Dinner for Schmucks - 2010) ainsi que deux adaptations en grecques avec (Deipno ilithion - 2000 & 2017).
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Une comédie hilarante et tendre où foisonnent dialogues et scènes cultes, on va de surprises en surprises tout au long du film, ne devinant à aucun moment ce que François Pignon va faire endurer à Pierre Brochant. Interprétés par un duo exemplaire, Thierry Lhermitte et le regretté Jacques Villeret, ils se surpassent tous les deux, aux côtés de Daniel Prévost et Francis Huster.
Les quiproquos ciselés et les dialogues millimétrés sont un régal, on ne s’en lasse pas et inévitablement, on finit rapidement par les connaître par cœur (et c’est un gage de réussite !). « Il s'appelle Juste Leblanc. Ah bon ! Il n’a pas de prénom ? Leblanc c'est son nom, et c'est Juste son prénom ! Votre prénom à vous, c'est François, c'est juste ? Et bien lui c'est pareil, c'est Juste. Bon on a perdu assez de temps comme ça ! ». La mécanique est parfaitement bien huilée, tellement bien même que l’on en regrette la durée du film (trop courte).
Qui aurait cru qu’une pareille histoire (celle d’un con qui amène son hôte à l’adultère et au contrôle fiscal) rencontrerait un tel succès, aussi bien public que critique (le film fut récompensé par 3 César) ? Suite au succès rencontré par le film (9 millions d’entrées en France et 3 millions à l’étranger), cela n’est pas passé inaperçu et depuis, plusieurs adaptations étrangères ont vues le jour, notamment un remake indien (Bheja Fry - 2007), américain (Dinner for Schmucks - 2010) ainsi que deux adaptations en grecques avec (Deipno ilithion - 2000 & 2017).
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Un film dévastateur qui m'a réconcilier avec la comédie française.
maxime ...
drôle. on se fend la poire devant toutes les conneries du film et jacques villeret a ce don de faire rire et pleurer a quelques secondes d'intervalle. il y a des stéréotypes mais rien de beauf ou lourdingue. un des plus marrant que j'ai vu.
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