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Votre avis sur Le Dîner de cons ?
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Joué à la manière d'une pièce de théâtre, "le dîner de cons" comporte de nombreuses répliques cultes que j'entends encore aujourd'hui. Les rires sont garantis !
stallonefan62
cultissime !!!!! hilarant !!!!!!! les répliques sont à savourer, aucune fausse note !! le quatuor est juste formidable avec une petite préférence pour Daniel Prevost que je trouve exceptionnel ....
Excellente comédie française, le Dîner de Cons est avant tout une pièce de théâtre de Francis Veber, que l'auteur décida de trasposer au cinéma suite à son succès. Une réalisation banale, certes, mais tout est dans le scénario ( comme toujours avec Veber ) et aussi dans les dialogues ( " Un con qui en moins d'une heure emmène ta femme à l'adultère et toi au contrôle fiscal c'est tout de même prodigieux ", déclame Francis Huster, hilare ). Les situations sont irrésistibles de drôlerie, quoi qu'en pensent les Cahiers du Cinéma ( qui trouvent le film de Francis Veber hypocrite ). Il faut savoir accepter les films drôles, comme ils viennent, légers commes une bulle de savon ( dixit le réalisateur ). Si l'on cherche à réfléchir, autant regarder Mullholland Drive ou Magnolia. D'ailleurs, le Dîner de Cons n'est pas un film si "idiot" que cela, comme peut en témoigner la séquence finale, qui s'avère être étonnament émouvante ( c'est au reste ma scène préférée ). Jacques Villeret trouve ici son meilleur rôle, Daniel Prévost est génial en contrôleur fiscal...Bref, un régal.
Veber signe là sa dernière bonne comédie,ce huit clos est ses personnages sont fortement efficaces. Cependant le cynisme de la situation envers ce petit homme fan de constructions en allumettes et quelques fois franchement dérangeant. Et le discourt final n'arrive pas à réellement rattraper le gêne créée. Les personnages sont bons et les prestations de Villeret et Prévot ne viennent que les renforcés,le point faible de cette troupe reste Francis Huster qui se force à rire tel un débutant en art dramatique.
En adaptant sur grand écran sa propre pièce (avec Jacques Villeret et Claude Brasseur), Francis Veber signe l’une des plus grandes comédies françaises et indiscutablement son film le plus maîtrisé. L’origine théâtrale du "Dîner de cons" explique en partie cette maîtrise, avec une unité de lieu qui aurait pu être un handicap et qui s’avère au final une force (le spectateur ressentant l’impuissance de Brochand, cloué chez lui par un lumbago, face à l’ouragan Pignon), une qualité dans l’écriture des dialogues, devenus depuis des standards (l’énorme "il a une belle tête de vainqueurs", le culte "Il s’appelle Just Leblanc – Ah bon, il a pas de prénom", "il est méchant Monsieur Brochand, il est mignon Monsieur Pignon"…), une pluie de gags à mourir de rire (Pignon prenant l’accent belge, l’arrivée du contrôleur des Impôts, le quiproquo sur Marlène Sasseur …) et une galerie de personnages hilarants. Le casting réuni pour l’occasion est d’ailleurs quasi-irréprochable avec un Jacques Villeret parfait dans le rôle parfaitement huilé du con attendrissant (rôle qu’il tenait déjà sur scène), un Thierry Lhermitte évident en salaud cynique, un Daniel Prévost génialissime en inspecteur des Impôts apprenant l’adultère de sa femme, et une pléiade de 2nds rôles impeccables (Catherine Fort, Alexandra Vandernoot, Edgar Givry, Christian Pereira…). A l’inverse, Francis Huster mérite la palme du cabotinage tant il insupporte lorsqu’il se force à rire ! On aurait pu craindre un essoufflement rapide de l’intrigue ou une mise en scène inégale mais le talent de Francis Veber, digne d’un chef d’orchestre, permet au Diner de cons de bénéficier d’un rythme sans fausse note. Idem pour le final, qui aurait pu être affreusement moralisateur (le con qui n’est pas si con, le cynique qui se rend compte qu’il est méchant…) mais l’ultime boulette de Pignon permet d’éviter de conclure le film sur une mauvaise note. Un classique de la comédie française donc mais également le début de la fin pour Francis Veber qui, après avoir encore fait illusion avec "Le Placard", entamera une période de disette artistique due notamment à un manque de renouvellement de ces recettes.
pierrre s.
Avec son style "pièce de théâtre" logiquement assumé, cette comédie du maître Francis Veber, a su avec le temps, traverser les ages et devenir par ses dialogues et la qualité de ses interprètes un monument du cinéma français!
Le seul point noir que j'ai noté dans ce film, c'est
spoiler:
pourquoi avoir fait un remake plus nul que l'original ?
. Rien n'est à enlever, tout est à garder ! Du pur chef d'oeuvre de la comédie française
. Rien n'est à enlever, tout est à garder ! Du pur chef d'oeuvre de la comédie française
Considéré comme une comédie culte ayant marqué son époque, je ne peux clairement pas contredire l'image générale que ce film s'est forgée. En effet, je considère également "Le Dîner de cons" comme un chef-d'œuvre de la comédie française. Vouloir adapter une pièce de théâtre au cinéma, ce n'est jamais facile, car ce sont deux univers qui sont quand même assez différents. Mais ici, ce côté très théâtral est l'une des nombreuses forces du projet. Cette ambiance est très prenante, mais aussi particulièrement divertissante, on ne s'ennuie jamais devant ce long-métrage. Je vous avoue que j'ai rarement eu l'occasion de revivre ce genre de ressenti face à une comédie française. On sent que cela découle du théâtre, il y a peu de décors, la mise en scène joue uniquement sur le travail des acteurs, etc... Mais on ressent une ambiance travaillant entre le malaise constant, dû aux gaffes de nos personnages, et le rire silencieux. Je veux dire par là que beaucoup d'espace est donné à votre rire. Il y a peu de musiques durant le film, et on ressent, comme au théâtre, ces longs moments après un gag qui viendront laisser de la place au rire du spectateur. Et globalement, j'ai trouvé que cet humour était toujours de très haut niveau et toujours très fin. Dans l'ensemble, le film s'en sort très bien à ce niveau, avec une idée de base certes très discutable, mais qui est assez bien exploité. On aurait pu tomber dans la surenchère ou dans le kitsch, mais ce n'est jamais vraiment le cas ici, l'humour n'est d'ailleurs pas omniprésent. Il intervient toujours à petites doses et au moment où il le faut. Et c'est assez plaisant de voir un film qui ne nous donne pas l'impression de vouloir nous faire rire toutes les 30 secondes, une tendance assez actuelle et surtout très discutable. Certes, le personnage de François Pignon n'est pas très intelligent, mais toute la force du film est de nous le rendre attachant malgré tout, car il est juste très maladroit avec un bon fond. L'ensemble ne va donc jamais trop loin, l'histoire faisant tout son possible pour ne jamais trop en faire. Par conséquent, le film tape toujours dans le mile, notamment grâce à ses nombreux rebondissements drôles et jamais malvenus. On est donc devant un grand film du cinéma français et une comédie qui s’inscrit dans la lignée des très bonnes comédies des années 90, qui sont pour beaucoup devenue culte. Pour conclure, un classique du cinéma français.
T-Tiff
"Le Dîner de cons" est la comédie incontournable du cinéma français. Cette pièce de théâtre adapté en film est absolument hilarante. Jacques Villeret est fantastique et magistrale dans son rôle de con, il est absolument à mourir de rire. Thierry Lhermitte maîtrise parfaitement son rôle lui aussi. Les autres acteurs, de Francis Huster à Catherine Frot, sont tout aussi excellents, et ne font pas d'ombre au duo fonctionnant merveilleusement bien. Les gags s’enchaînent et ils sont tous extrêmement amusant. Ainsi, "Le Dîner de cons" est l'une des plus grandes réussites du cinéma français de manière générale, mélangeant avec brio légèreté et humour.
Même si c'est plus une pièce de théâtre sur grand écran, ça n'empêche pas de passer un excellent moment. Le film est très très drôle et de nombreuses répliques sont déjà cultes. Les gags fonctionnent très bien et on voit que les acteurs s'amusent vraiment (et ils nous amusent aussi !).
Brillamment écrit et réalisé par Francis Veber, sur la base de sa propre pièce de théâtre, «le Diner de Cons» est un vaudeville parfaitement millimétré, diablement efficace, servi par de savoureux et mémorables dialogues, dont l’irrésistible tirade culte autour de "Juste Leblanc". Le casting est, à lui tout seul, énorme. Avec son regard à la "Droopy", le génial Jacques Villeret, césarisé pour l’occasion, incarne à la perfection son personnage de gentil con et porte littéralement le film sur ses épaules. Face à lui, la méchanceté gratuite et le tour de rein de l’insolent Thierry Lhermitte, les éclats de rire - largement communicatifs - de Francis Huster ainsi que le cynisme de l’immense Daniel Prévost, font de cette comédie, une petite merveille de drôlerie. A voir ou/et à revoir, et à hurler de rire.
Alexarod
Un must, un incontournable, un monument de la comédie française, copié aux USA mais clairement raté car sans substance ni humour, prouvant à quel point ce genre est inhérent au pays.
On voit que l’esprit et la truculence françaises n’ont pas d’équivalent, et que les retranscrire n’est pas donné à tout le monde, sauf que là c’est réussi et ça change tout. L’arrogance d’un Brochant, tout comme l’ingénuité (ou naïveté) de Pignon et ce genre de diner ça fait très français. Lhermitte et Villeret interprètent avec brio ces personnages avec leurs caractéristiques mais sans manichéisme (le riche a des sentiments/égards, le naïf est plus qu’un simple benêt). Dirigés merveilleusement par un adepte du genre, portés par un scénario innovant et efficace, cela finit d’installer ces protagonistes au panthéon des stars comiques. Les 2nd rôles (Vandernoot, Frot, Huster) ne sont pas en reste, surtout Daniel Prévost à qui je ne peux trouver de remplaçant tant il correspond au personnage. Avec Brassens au générique on est dans le ton complet, franchouillard mais qualitatif assurément.
Je dirai surtout que le plus important est là : on a une comédie qui fait rire, ça semble être un pléonasme mais ça finit par devenir rare. Non là c’est marrant, les gags et les quiproquos s’enchaînent à un rythme soutenu, on a des dialogues nickel avec son lot de phrases cultes « belle tête de vainqueur » ou « Juste Leblanc/Marlène Sasseur », l’humour n’est jamais gras/lourd/graveleux, rien que les expressions faciales des acteurs suffisent à faire comprendre leurs sentiments et leurs attentions (souvent atterrées), même la morale s’insère brillamment et sans lourdeur dans l’ensemble (suffisance des riches contre la gentillesse des naïfs), le tout dans un huis clos très théâtral qui convient admirablement à l’intrigue.
Bref une comédie bien française, tellement qu’elle ne fonctionne que chez nous, mais avec les ingrédients qu’il faut pour devenir culte. Gérée et jouée de façon admirable, avec un thème éternel (malheureusement) qui suffit à ce que le film soit intemporel, bref on ne regrettera que sa durée : trop courte (1h15).
On voit que l’esprit et la truculence françaises n’ont pas d’équivalent, et que les retranscrire n’est pas donné à tout le monde, sauf que là c’est réussi et ça change tout. L’arrogance d’un Brochant, tout comme l’ingénuité (ou naïveté) de Pignon et ce genre de diner ça fait très français. Lhermitte et Villeret interprètent avec brio ces personnages avec leurs caractéristiques mais sans manichéisme (le riche a des sentiments/égards, le naïf est plus qu’un simple benêt). Dirigés merveilleusement par un adepte du genre, portés par un scénario innovant et efficace, cela finit d’installer ces protagonistes au panthéon des stars comiques. Les 2nd rôles (Vandernoot, Frot, Huster) ne sont pas en reste, surtout Daniel Prévost à qui je ne peux trouver de remplaçant tant il correspond au personnage. Avec Brassens au générique on est dans le ton complet, franchouillard mais qualitatif assurément.
Je dirai surtout que le plus important est là : on a une comédie qui fait rire, ça semble être un pléonasme mais ça finit par devenir rare. Non là c’est marrant, les gags et les quiproquos s’enchaînent à un rythme soutenu, on a des dialogues nickel avec son lot de phrases cultes « belle tête de vainqueur » ou « Juste Leblanc/Marlène Sasseur », l’humour n’est jamais gras/lourd/graveleux, rien que les expressions faciales des acteurs suffisent à faire comprendre leurs sentiments et leurs attentions (souvent atterrées), même la morale s’insère brillamment et sans lourdeur dans l’ensemble (suffisance des riches contre la gentillesse des naïfs), le tout dans un huis clos très théâtral qui convient admirablement à l’intrigue.
Bref une comédie bien française, tellement qu’elle ne fonctionne que chez nous, mais avec les ingrédients qu’il faut pour devenir culte. Gérée et jouée de façon admirable, avec un thème éternel (malheureusement) qui suffit à ce que le film soit intemporel, bref on ne regrettera que sa durée : trop courte (1h15).
Un chef-d'oeuvre de la comédie française. Les dialogues et les situations sont hilarants et les personnages fouillés. Un grand moment de cinéma dans lequel Jacques Villeret fait une composition irrésistible.
Ce film est tourné comme une scène de théâtre : unité de temps ,de lieu et d'action. C'est l'un des meilleurs films comiques des années 90. Du rire garanti d'un bout à l'autre. Tous les acteurs sont excellents et Jacques Villeret joue là sans aucun doute son meilleur rôle. Hilarant, désopilant, un vrai moment de détente. Un chef-d'œuvre du cinéma comique français. J'ai vu ce film à sa sortie en salle. Les spectateurs étaient pliés en deux pendant tout le spectacle.
Probablement le meilleur film de Francis Weber et le meilleur François Pignon avec le regretté Jacques Villeret. Tout est bon dans ce film, d'abord un scénario hyper original ou origénial. Bien sûr on est plus dans du théâtre filmé que dans une comédie classique, mais qu'est-ce qu'on s'y amuse. Le jeu des acteurs est irréprochable : Villeret, Lhermitte, Huster, énorme Prévot pour ne citer que les rôles principaux. Les jeux de mots excellents avec le faciès béa irremplaçable de Jacques Villeret. Ce film passe dans le réservoir convoité des films-cultes indémodables comme "La Grande Vadrouille". Il est impossible de ne pas rire avec cette comédie. Ce film doit aussi et surtout son succès grâce au jeu de Jacques Villeret. A voir et revoir.
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