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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 mars 2008
Un film sublime de Jean Jacques Annaud, l'histoire d'amour vécue en Indochine par une jeune fille de 15 ans avec un chinois de 36 ans (interprété par le très bon Tony Leung). Une adaptation formidable du roman de Duras, un film emplit de sensualité et d'un érotisme qui se fond à merveille dans la moiteur Saigon. La voix-off de Jeanne Moreau renforce vraiment la beauté de ce film. 4 étoiles pour ce chef d'oeuvre!
Des scenes de sexe à n'en plus finir... Je m'attendais à une belle histoire d'amour et j'ai été bien déçue. Il n'y a pas de profondeur dans cette histoire, et surtout, j'ai trouvé Jane March froide comme un glaçon, sans passion aucune. Sa personnalité n'est pas approfondie, on ne s'attache pas à elle. Je suis d'accord: le contexte était magnifique, l'Indochine, les décors, mais derrière tout cela, finalement c'est creux... et niais. Déçue déçue déçue...
Un film qui n'est certes pas désagréable, mais qui me semble un brin conventionnel dans sa réalisation. Jean Jacques Annaud ne parvient pas à susciter la moindre émotion, malgré une histoire assez émouvante et tragique : les premiers émois d'une jeune fille d'origine européenne et de son amant chinois dans le Viêt-nam des années 1920. Il y a du fond, c'est incontestable, mais le mérite principal revient à Marguerite Duras, auteur du roman éponyme. En prenant le contexte du colonialisme qui sévissait en début de siècle, elle dresse le tableau d'un amour impossible, d'une relation presque incestueuse entre un homme de 32 ans et une fille de 15 ans. La voix de Jeanne Moreau nous accompagne tout au long du métrage comme un constat, un témoignage. Au delà du propos, la mise en scène est correct, propre sur elle et presque insignifiante ( à mes yeux du moins ). N'ayant pas lu le roman, je peux dire que L'Amant de Jean Jacques Annaud vaut le détour pour son scénario... et pour les mots de Duras desquels se dégage une poésie merveilleuse.
Un film d'amour QUI est restée dans ma mémoire, magnifique réalisation, des acteurs dirigés avec un certain perfectionniste Douleur et passion de l'AMOURpas forcément un amour romantique. J'habite le quartier latin et j'aimerai bien le revoir
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De très beau paysages et une étonnante reconstitution de l’Indochine colonisé. Même si l’on se laisse attirer par la poésie et l’érotisme qui se dégage de ce film, on y trouve aussi des moments d’ennuis, Jean-Jacques Annaud nous offre un film lent, beau, sensuelle sur l’initiation à la vie sexuelle d’une jeune française en Indochine, mais le tout pourrai être plus dynamique.
Un très beau film, sensible et touchant... Dommage que les scènes hérotiques soient aussi "brutales", elles manquent un peu de la sensualité qui a fait le charme du roman de Marguerite Duras. Mais le film reste néanmoins excellent.
Une esthétique à couper le souffle, certes, mais un scénario assez maigre travaillé par des élans érotiques peu troublants. Reste une jolie histoire d'amour.
Un film long et ennuyeux où il ne se passe rien, excepté des scènes d'amour entre une gamine de 15 ans et un homme qui a plus du double de son âge. Une apologie de la pédophilie qu'on essaye de faire passer pour un chef d'oeuvre. Une étoile quand même pour les acteurs et la reconstitution de l'Indochine.
Long, ennuyeux à mourir, n'a absolument pas sa place dans la catégorie "film". Les scènes de sexe n'en finissent pas et font de ce défilement d'images une réalisation à la limite de la pronographie. Il n'y a rien, dialogues creux, interprétation insipide. Un désastre. Une seule étoile pour la fin qui tire son épingle de ce jeu médiocre. Mais même les larmes sonnent faux. C'est dire !
«Indochine» (France, 1992) de Régis Wargnier contre «LAmant» (Grande-Bretagne, 1992) de Jean-Jacques Annaud, un duel cinématographique de lannée 1992. Tout deux situés en Indochine dans les années 20, traitant dune histoire damour incandescente, le film dAnnaud détient lélégance dêtre adapté dune uvre de Marguerite Duras. La poésie charnelle des actes, la sueur des corps et de leurs entremêlements sont retranscrits à lécran par une répétition machinale de lacte. Lidylle sexuelle amenée par la voix off de Jeanne Moreau, incarnation semblable de la diction durasienne, Annaud plonge très vite «LAmant» dans le malaise de la relation. Jeune fille européenne écolière, présentée comme Duras dans sa jeunesse, et bel homme chinois entretiennent des ébats pédophiles sans que ne soit explicité le crime moral. Annaud prend un soin particulier à contourner lhorreur du fait en nous immiscent au sein même de la relation. Passion consumée souvent aussi vite quelle est entamée, les multiples complétions sexuelles envahissent lécran dun lyrisme suant. Il y est aussi un beau plagiat d«Hiroshima mon amour» (France, 1959) dAlain Resnais, scénarisé par Duras aussi, lors de la séquence où Annaud ne capte que limbroglio des corps, usant du montage pour leurrer la perception des partis et ne plus voir quun chaos de fusion. Lécriture de Duras ne suffit pas au film dAnnaud pour forger sa grandeur, car le statisme de lhistoire use de la relation pour nen sourdre que la grâce sans en questionner lessence. «LAmant» peut se savourer comme une sucrerie mais laisse un goût amer quant à la véritable beauté de laccointance des deux êtres. Vapeur dune réflexion sur la colonisation de lIndochine, «LAmant» tente un beau lyrisme mais qui se dilue vite par son manque évident de grâce pérenne.
Belle adaptation du roman éponyme de Marguerite Duras... Certes, des longueurs jalonnent le long du récit mais celles-ci s'effacent plus ou moins facilement au profit de la beauté des paysages, la sensualité des scènes érotiques et la grâce de la voix de Jeanne Moreau... Même si son film est réussi, dommage que Jean-Jacques Annaud n'ait pas su le rendre plus concis et rythmé...
Je n'ai pas vu ce film même si après avoir lu l'amant je souhaite réellement le voir. Je tien juste à réctifier ce qu'a dit Mathieu77.
"L'amant devient le prochain projet de cinéma du producteur Claude Berri. À la demande de ce dernier, elle satèle à l'écriture du scénario, bientôt interrompu par une nouvelle hospitalisation. Elle reste six mois dans le coma. Pendant ce temps, le réalisateur Jean-Jacques Annaud est contacté. Il accepte de réaliser le film et se met à en faire ladaptation. Marguerite Duras sort de lhôpital en automne 1989 et reprend le projet en cours en rencontrant le cinéaste. La collaboration tourne court et le film se fera sans elle. Se sentant dépossédée de son histoire, elle s'empresse de la réécrire. L'Amant de la Chine du Nord est publié en 1992, juste avant la sortie du film." [Wikipédia]
La voix Off impose d'emblée une dimension à la fois littéraire et onirique, la voix de Jeanne Moreau, rauque et usée impose une nostalgie à la fois touchante et mélancolique. Mais dans ses premières minutes on remarque aussi le travail sur les décors et les costumes, comme ces souliers usés de l'adolescente comme pour montrer la position sociale déchue. L'image est somptueuse, les plans de toute beauté dans la moiteur du pays, avec les codes qui régissent le quotidien. Alors oui, la dimension érotique et sexuelle est atténuée vis à vis du roman, le côté sulfureux sent sans doute un peu moins le souffre le réalisateur préférant la sensualité et l'élégance. Le charme du Chinois /Leung face à la lolita du Mékong fonctionne à merveille, entre gêne et désir, éveil et exploration des sens sans omettre l'atmosphère singulière. Les relations intra-familiales ne sont pas délaissées et offrent la dramaturgie en parallèle d'une liaison qui lutte constamment sur les liens entre la chair et les sentiments. Du beau et grand cinéma. Site : Selenie