Adaptation du célèbre roman de Marguerite Duras (qui se désolidarisa du projet, le trouvant trop loin du scénario qu’elle désirait et qu’elle publiera avec L’Amant de la Chine du Nord), L’Amant est un film très beau visuellement. Jean-Jacques Annaud exploite parfaitement les magnifiques lumières de Robert Fraisse, les beaux costumes d’Yvonne Sassinot de Nesle et les splendides décors trouvés par Hoang Thanh At. En effet, il faut saluer le travail de toute l’équipe technique car le film est une très belle reconstitution de l’Indochine des années 30. Annaud arrive ainsi à faire revivre la façon de vivre dans cette colonie française. Ainsi, on découvre les rapports qui existaient entre les communautés à cette époque et les hypocrisies que cela entrainaitspoiler: : le personnage de la jeune fille (qui est en vérité Marguerite Duras elle-même) ment à sa famille en prétendant ne pas coucher avec le Chinois et surtout se ment à elle-même en prétendant qu’elle ne le voit que pour l’argent . Ces relations subtiles sont splendidement incarnées par le duo principal du film : la débutante Jane March (dont c’est toujours à ce jour le rôle le plus marquant) et l’acteur hongkongais nettement plus expérimenté qu’est Tony Leung Ka-fai. Grâce à une interprétation subtile sous-entendant des sentiments que les personnages refusent d’exprimer clairement, les deux acteurs réussissent parfaitement à rendre crédible cette relation sur laquelle pèse le poids de la société et des traditions. De plus, il faut noter, pour la version française, le choix de Jeanne Moreau comme narratrice qui retranscrit parfaitement la délicatesse et l’émotion du personnage principal. Enfin, il serait complètement injuste de ne pas évoquer la magnifique musique de Gabriel Yared. En effet, le sentiment de délicatesse et la force du film ne seraient pas aussi grands sans cette très marquante bande originale. Après La Guerre du feu, Le Nom de la rose et L’Ours, Jean-Jacques Annaud signe encore une fois un très beau film. Dommage que l’auteure du roman (dont les films qu’elle a réalisé sont très éloignés de ce type de cinéma traditionnel) n’ait pas reconnu à sa juste valeur cette réussite.
Cet vraiment dommage car l'histoire avait du potentiel et dans le contexte, on pouvait vraiment donner une belle histoire, sauf que tout est soporifique, on ressent aucun amour entre les personnages, ils sont limites détestables. Les paysages restent très jolies mais on n'en retient rien de ce film à part les scènes de sexe inutiles.
Tout n'est pas parfait mais quel film érotique intéressant, connu pour être destiné aux adultes, navigant entre les deux cultures, les années 20 et 30, c'est au temps de la colonisation de l'Indochine. La France amène cette jeune femme pré pubère, romancière de surcroît à raconter d'une voix off, par Jeanne Moreau, la sensualité avec sensibilité, son aventure avec cet amant.
Un chinois sapé bourgeois oisif qui passera son temps à lui faire découvrir la vie pendant sa découverte de la période fleur de l'âge qui n'attend plus que d'éclore les pétales. C'est pas mal de connaître le lien entre les deux pays, il n'y a pas de différence concernant la place des femmes dans leurs mentalités, après çà et avoir traversé les obstacles culturels, la frustration envahie suivi du désir, ensuite le vœu, vient la tristesse, enfin le comble dans l'oisiveté de riche, l'argent paye.
Ce n'est qu'un au revoir à quai, depuis l'arrivée du bateau jusqu'au départ vers la terre ferme, les amants ne s'oublient jamais, les paroles s'envolent mais les lettres restent.
Un film long et ennuyeux où il ne se passe rien, excepté des scènes d'amour entre une gamine de 15 ans et un homme qui a plus du double de son âge. Une apologie de la pédophilie qu'on essaye de faire passer pour un chef d'oeuvre. Une étoile quand même pour les acteurs et la reconstitution de l'Indochine.
plutôt très moyens moi qui adore les films de jean jaque annaud jai etait très déçu. deja le faite quil y est une narratrice jaime pas du tout quand on nous raconte l histoire sauf documentaire évidemment. sinon histoire plutot a arriver meme si le début paraissait intéressant .
Il parait que c’est moins sulfureux et immersif que le roman de Marguerite Duras. Plus encore, il parait que ce n’est pas vraiment fidèle. Peut-être. Le fait est que les charmes de Jane March et de Tony Leung font leur effet sur moi et que je trouve que Jean-Jacques Annaud est quand même assez doué pour retranscrire la sensualité à l’écran. Peut-être pas un grand chef d’œuvre, mais au final moi je prends quand même toujours beaucoup de plaisir face à ce spectacle qui parvient toujours à me charmer...
Aussi bien sur le fond que sur la forme, Jean-Jacques Annaud réalise ici-même un drame des plus séduisants, maîtrisé de bout en bout,sans grandes fausses notes. Retraçant avec fidélité la jeunesse mouvementée de Marguerite Duras, L'amant dégage un potentiel artistique assez impressionnant, qui ne fait que s'intensifier lorsque la démence amoureuse atteint son paroxysme. Tous ne peuvent que saluer l'interprétation magistrale du duo d'acteur Jane March / Tony Leung Ka Fai, diamétralement opposés mais étrangement proches à de nombreuses heures perdues. En conclusion, nul doute que J.J Annaud a su se faire un nom dans le cinéma, grâce à son audace et son sens de la mise en scène. L'amant en est le parfait exemple, et le restera pour longtemps encore.
Incontestablement pour moi le film le plus sensuel. Vu il y a de nombreuses années , le souvenir en est très vif : la beauté des images, la nostalgie de cet amour perdu, la beauté des scénes d'amour, l'adieu sur le quai et bien sûr la voix extraordinaire de Jeanne Moreau en voix off.
Ah, l'Amant... Quel film... C'est sûr, si vous êtes intéressés par de l'action, des effets spéciaux dégoulinants de bonnes intentions pour combler un vide scénaristique, de héros en collants et en cape, vous serez déçus. Ce film ne raconte rien d'autre que l'histoire d'amour quasiment impossible entre une jeune blanche et un beau, séduisant et riche asiatique dans l'Indochine coloniale des années 30. Pour déguster ce caviar comme il le mérite, il faut une dose d'esprit contemplatif, d'intérêt pour l'exploration des personnalités et de leur caractère, de connaissance de l'histoire, en particulier de ce qu'était la réalité de l'Indochine coloniale pour ces "petits blancs", comme ils étaient surnommés péjorativement par la diaspora et la nomenklatura locales, mais aussi de ces graines de révolte qu'on sentait déjà germer à l'époque, bien avant les premiers attentats anti-colons par les premiers indépendantistes vietnamiens. Il faut aussi aimer... que dis-je... adorer l'Asie dans tout ce qu'elle a de plus profond. Avec ces dispositions, le film se dévoile dans toute sa profondeur. Sur un plan plus formel, la maîtrise de la lumière, cette lumière d'Asie si particulière, si vibrante, si concrète qu'elle en est presque vivante, est éblouissante. Les angles, le travail sur les jeux d'ombre et de lumière, les costumes, l'ambiance recréée pour l'occasion sont autant de plaisirs visuels. Vraiment à déguster sans hâter les choses.
Une belle histoire d'amour ( du premier ) tout en sensualité et en désir. Jean-Jaques Annaud est un excellent réalisateur et le prouve à nouveau de part la beauté de ses images mais pas seulement car il maîtrise aussi très bien son sujet. Je n'est pas lu le bouquin, apparemment il y a eu polémique avec Marguerite Duras mais je vais me le procuré avant de jugé de quoi que se soit ! Jane March ou l'un des plus jolie minois que j'est vu même si parfois ( au début ) elle en fait un peu trop mais globalement j'ai apprécié son interprétation. Tony Leung Ka-fai est aussi bon, Melvil Poupaud très jeune fait lui aussi une entrée remarqué.
Film reprenant magistralement le roman de Duras. Les acteurs jouent divinement. L'ambiance est très bien rendue. Quelques longueurs mais sinon, un film incontournable.
L'histoire et le style on de quoi séduire! Personnellement je me suis plus ennuyé qu'autre chose devant ce classique de Jean Jacques Anneau malgré la qualité indéniable de son film! L'ambiance, la calme envoûtant, la narration simple et rassurante, la fin déchirante! Il y avait tout pour me plaire et je ne suis pourtant entonnement pas entré dedans! Franchement dommage...
D’après le récit autobiographique de l'adolescence de Marguerite Duras, Jean-Jacques Annaud retrace au début des années 90 l’histoire de l’Indochine à travers les amours interdites entre une jeune fille française et un chinois appelé à se marier avec une femme de son rang. Un récit où la passion l’emporte toujours sur la raison (qu’elle soit historique, familiale, sociale…) dans des scènes sensuelles, érotiques, évocatrices aussi d’un temps refoulé par les excès du colonialisme. Jean-Jacques Annaud mêle très bien les deux versants d’une histoire portée à l’époque par la jeune Jane March. Elle a 18 ans, mais l’argument du roman lui en donne trois de moins et pour son premier rôle, elle assume pleinement.
Avis bonus Ils sont riches d’informations, notamment les coulisses, avec des rencontres inédites (Duras-Annaud), un vrai plaisir Pour en savoir plus