Une mise en scène soporifique , et pompeuse , basée sur un roman d'athmosphère pas facile à adapter. Cela devient donc un scénario fin comme du papier à cigarette . Il aurait fallut un autre souffle pour en faire un film prenant , probablement se décaler du livre , qui lui même est assez lent. Mais ce n'est pas réussi et on s'ennuie beaucoup.
Avec cette adaptation du roman autobiographique de Marguerite Duras,Jean-Jacques Annaud se plantait en beauté,tant il a modifié les enjeux de départ.Dans le livre,la très jeune héroïne voit sa découverte sexuelle lui permettre de se découvrir elle-même et de trouver sa vocation.dans le film,il ne s'agit que d'un caprice d'une gamine rebelle qui veut s'émanciper de sa famille et profiter au maximum des plaisirs charnels.Annaud a fait disparaître la critique du colonialisme,le parcours initiatique et même la poésie des mots de Duras(même si entendre la voix-off de Jeanne Moreau est une bonne option)."L'Amant"(1991)bénéficie tout de même d'une reconstitution soignée du Saïgon des années 20,avec pousse-pousse,pagodes à la lumière pénétrantes et vues majestueuses sur le Mékong.Jane March,17 ans et Tony Leung Ka-Fai,36 ans,joue une passion interdite,car presque incestueuse et entre deux races difféentes.Les scènes de sexe parait-il,ont nécessité 2 mois de tournage et 7 doublures.Des scènes,qui à mon sens n'ont rien de choquantes,qui sont juste redondantes et en mal de sensualité.Un grand pétard mouillé.
A vomir... Et je pèse mon propos. Lent, mal joué, histoire (?), plus un album photo amateur qu'un semblant de film.... Horripilant ... On m'oblige à mettre 0.5 mais mérite -infini
Un film qui n'est certes pas désagréable, mais qui me semble un brin conventionnel dans sa réalisation. Jean Jacques Annaud ne parvient pas à susciter la moindre émotion, malgré une histoire assez émouvante et tragique : les premiers émois d'une jeune fille d'origine européenne et de son amant chinois dans le Viêt-nam des années 1920. Il y a du fond, c'est incontestable, mais le mérite principal revient à Marguerite Duras, auteur du roman éponyme. En prenant le contexte du colonialisme qui sévissait en début de siècle, elle dresse le tableau d'un amour impossible, d'une relation presque incestueuse entre un homme de 32 ans et une fille de 15 ans. La voix de Jeanne Moreau nous accompagne tout au long du métrage comme un constat, un témoignage. Au delà du propos, la mise en scène est correct, propre sur elle et presque insignifiante ( à mes yeux du moins ). N'ayant pas lu le roman, je peux dire que L'Amant de Jean Jacques Annaud vaut le détour pour son scénario... et pour les mots de Duras desquels se dégage une poésie merveilleuse.
J'ai trouvé ce film très ennuyeux et je n'ai pas du tout aimé. A part des scènes de sexe il n'y a rien. Jane March est insupportable, j'ai trouvé son jeu insipide. Pour moi, aucun intérêt.
Une adaptation particulièrement affligeante du roman de Marguerite Duras. Le film est plat, inintéressant, laid (même les paysages) et baigne dans une esthétique moite et kitsch. Les acteurs sont fades comme pas permis et les scènes d'amours, qui auraient dû être sulfureuses, sont d'un ennui mortel...Le comble! Duras détestait cette adaptation de son beau roman. Elle avait bien raison!
Voir le film avec le regard d’un amoureux de l’écriture de Duras, c’est se rendre compte à quel point Annaud s’est approprié la sensualité des mots. L’amant n’est pas qu’un film érotique, c’est aussi la rencontre avec son destin. Elle rencontre l’homme qui lui fait entrevoir son avenir. Il y a bien sûr la sensualité des corps, la nudité filmée avec passion, la découverte de l’amour et de la jouissance mais il y a aussi la subtilité d’un éveil à la vie et l’audace du désir. L’amour est un rêve qui s’est métamorphosé en chair. « Le port s’était effacé, et puis la terre » Quelle sublime mélancolie dans cette dernière pensée si triste. Maïs l’adieu est aussi ce qui rend le souvenir si bouleversant et éternel.
Une sensualité moite se dégage de chaque scène. On se laisse gagner par la torpeur. Les corps qui s'emmêlent, les émotions qui jaillissent, les pulsions qui fleurissent. Sur fond de colonialisme, d'opium, d'amours interdits, on est abruti par le bruit permanent de Saïgon, par les pluies aussi diluviennes que soudaines. On se dit qu'une jeune femme de 15 ans et demi dans les années 1930, prenait de sacrés risques en se comportant ainsi. Et on se rappelle que le récit est autobiographique, que cette adolescente torride, c'est Marguerite Duras. À voir pour se laisser enivrer.
Dans les années 20, en Indochine, une jeune française de 15 ans devient la maîtresse d’un chinois beaucoup plus âgé qu’elle. L’ambiance, les décors, les costumes sont très réussis, on fait un véritable voyage dans le temps et dans l’espace. C’est très réaliste. L’histoire d’amour en elle-même est bien décrite également, elle est sincère même si elle est très dérangeante vu l’âge de la jeune fille et la différence d’âge. A l’époque, c’est aussi et surtout le fait qu’une française soit avec un chinois qui pose problème. La thématique et les débats que suscitent le film sont donc intéressants. Malgré tout, mis à part cela, il ne se passe pas grand chose tout au long du film, c’est un peu répétitif, il n’y a pas de grand rebondissement ou de grande surprise.
L’initiation érotique de Marguerite Duras quand elle débarque en Indochine à 15 ans, bercée par la voix de Jeanne Moreau. Un film sulfureux (que reniera Duras à sa sortie) bercé par la voix de Jeanne Moreau. Avec la sublime Jane March.