Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 613 abonnés
12 377 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 7 décembre 2021
Pavel Tchoukhrai n'aspire jamais au larmoyant et tire cette histoire dans ce qu'elle a de plus bouleversante! C'est un film triste et dur dans tous les sens du terme où l'ètincelle de vie est quasi dètruite! Peu d'espoir pour Katia et son fils Sania qui reste obsèdè par ce paternel qu'il n'a jamais connu! Jusqu'à cet homme rencontrè dans un train qui va changer la vie de Katia et Sania à tout jamais. Sorti discrètement en 1998, "Le voleur et l'enfant" parvient à être toujours èmouvant, notamment dans les scènes fortes entre Vladimir Machkov et l'inoubliable regard de Micha Philipchouk! Aucun sentimentalisme! Aucune pitiè! Même le dènouement spoiler: - Sania abat Tolian d'une balle dans le dos - à la froideur d'une exècution! Moins secouant que le cinèma de Vitali Kanevsky mais dans la même lignèe! A voir absolument en v.o.s.t...
Même si le fil conducteur reste la relation enfant-voleur et l'évolution de l'enfant qui en découle la mère offre un autre regard sur le récit. Mais il ne faut pas oublier le contexte géo-politico-social de la Russie au début des années 50. Tolian en impose en tenue d'officier et séduit sans mal Katia, maman esseulée et fusionnelle avec son fils Sania. Ce dernier n'aime pas cet homme qui lui vole sa maman, s'impose et lui prend sa place dans le lit mais, petit à petit, Sania accepte cet homme comme un homme qui peut l'aider à grandir. Est-ce que Tolian est lui vraiment amoureux ?! Est-il vraiment attaché un temps soit peu à l'enfant ?! Pavel Tchoukraï signe un drame particulièrement touchant, qui évite tout pathos et tout mélo pour rester focaliser sur l'essentiel. Un très beau moment cinéma à conseiller. Site : Selenie
« Le voleur et l’enfant » (1998) du réalisateur russe Pavel Tchoukhrai, est un film intéressant. En Russie en 1952, Katia (Ekatarina Rednikova), veuve de guerre avec Sania, un petit garçon de 6 ans, fait la rencontre dans un train de Tolian, un militaire (Vladimir Machkov) qu’elle va suivre mais qui s’avérera être un voleur à la tire, vivant de ses larcins et déménageant sans cesse dans des appartements communautaires dont l’atmosphère est particulièrement bien rendue. Sania méfiant face à celui qui lui a volé sa mère, va finalement s’attacher à ce nouveau père dont l’effigie de Staline est tatouée sur la poitrine car dit-il il est un fils caché du grand Staline… Sania va même accompagner Tolian dans un nouveau larcin et progressivement une amitié/déférence basée sur le fait que son nouveau père lui apprend à devenir fort, va se créer. Lorsque Katia meurt après un avortement, Sania qui a comme seuls souvenirs « un portrait de Staline, le pistolet de Tolian et la montre de sa mère », va partir à la quête de ce nouveau père – « Les routes ne sont que poussières et brouillard » - après s’être fait tatouer comme lui un tigre sur l’épaule gauche en symbole de la force qu’il a acquis en devenant adulte. Les yeux du petit Sania éclaire ce film dramatique, hélas vu en version française mais qui en VO doit être encore plus poignant. Un film sélectionné pour les Oscars dans la catégorie des meilleurs films étrangers.
Un homme prend un enfant sous son aile. Le synopsis est plutôt simpliste et les scènes sont assez répétitives. L’enfant passe son temps à observer l’homme. On est quand même loin d’un Zviaguintsev. Pas mal sans plus car on reste de marbre.
Un film russe, un peu commercial, coproduit par la France, mais délaissé au profit des blockbusters américains. Un film qui mérite le détour, avec un Михаил Филипчук / Micha Philiptchouk époustouflant.
"Le voleur et l'enfant" est une très belle œuvre qui avait justement été sélectionnée aux oscars 1998 dans la catégorie des meilleurs films étrangers. Non seulement l'histoire est prenante et émouvante, mais elle permet aussi de découvrir comment vivaient les russes dans les années cinquante. La réalisation classique est de très belle facture et les trois acteurs principaux sont très très bons.