Derniers Avis : Délivrance - Page 21

Un veritable thriller ecologique que cette aventure de 4 hommes dans un milieu qui va leur devenir de plus en plus hostile mais qui va egalement leur permettre de mieux se connaitre interieurement.Reynolds dirige la manoeuvre dans la 1ere partie et Jon Voight se charge de ramener tous le monde dans la seconde ,c'est bien joué et realisé ,les paysages sont magnifiques , les bruits de la nature domine une bande son ou le duel guitare/banjo vous reste dans la tete

Monument du cinéma, "Délivrance" a souvent été copié mais n'a jamais été égalé. Sans doute le premier film "survival", il démontre encore aujourd'hui comment la suggestion et l'ambiance l'emportent sur la simple visualisation de la violence. Fort et fascinant, les scènes marquantes sont nombreuses et on peut constater avec joie qu'il n'a pas pris une ride. Mais c'est surtout son scénario, adaptation rigoureuse d'un grand livre, qui permet de faire de "Délivrance" un film majeur. Les personnages (interprétés par un quatuor impeccable) et le message sous-jacent sont passionnants, rien à voir avec la multitude de films souvent douteux qui inondent depuis tant d'années nos écrans.

Le meilleur survival de l'histoire du cinéma. A se re-mater tout les ans pour une petite remise au point. Traumatisant.

Boorman nous offre une véritable claque, tant en matière de violence dont l’intensité ne pourra que vous vite scotcher à vos fauteuils, que dans la vision de la nature loin d’être sympathique qu’il nous donne. A partir de ce concept original de prendre à revers l’image bucolique que le cinéma aime donner aux grandes forêts américaines, il parvient à réunir quelques bons acteurs et à filmer (dans des conditions apocalyptiques) des scènes d'action légendaires au cœur de décors splendides. En matière de scénario, on n’observe certes pas énormément de rebondissements mais tout dans la mise en scène réussit à nous faire ardemment patienter entre chacun d’eux.

Reconnu comme œuvre culte de John Boorman, synthétisant tous les sujets que son cinéma chérit, «Deliverance» (USA, 1972) est le fruit d’un syncrétisme artistique qu’opère alors le Nouvel Hollywood dans les années 70. La même année, Coppola réalise «The Godfather» et Georges Lucas vient d’achever son «THX 1138». Si ces deux œuvres ont nourris le cinéma américain d’une nouvelle charge esthétique, le film de Boorman offre en même temps de nouvelles pistes pas encore taris aujourd’hui. Déjà Wes Craven et Tobe Hopper puisaient le génie de leur œuvre dans le «Deliverance» de Boorman, aujourd’hui alors rénové de façon critique par Michael Haneke. De quoi dispose «Deliverance» de si singulier ? Prisant les plans larges plutôt que des gros plans/images-affects, Boorman conditionne chacun de ses protagonistes avec son environnement. Entouré d’une nature austère, dont la profusion leurre son impitoyable caractère, le quatuor citadin représente une Amérique certaine en proie à une certaine Amérique. L’opposition est mise en scène entre deux Amériques, celle nette et propre sur elle et celle dégénérée, croupissant dans les tréfonds. Cette apparition violente et soudaine d’une «Amérique profonde», jusque là occultée par des récits glorieux, surgit avec une telle virulence qu’elle grave en surface un pan entier du cinéma américain. Le choc du film est porté par le bruit assourdissant du ruisseau. Centrant une grande part de son cinéma sur la toute puissance de la Nature, Boorman, en rendant sensible l’atmosphère angoissante par son seule récit et non pas par une esthétique outrageuse (cf. «The Emerald Forrest»), permet à son cinéma de briser les carcans du petit conte. Avec une puissance progressive, le film évolue par échelons, la Nature engloutit l’homme jusqu’à renvoyer au seul rêve la possibilité que l’homme resurgisse d’elle, ne serait-ce que d’une main. Film d’angoisse, entre une ville corruptrice et une Nature almighty, un entre-deux inquiétant reste la seule issue.

Un film presque à la hauteur de mes éspérances avec de très bons acteurs une musique culte et des paysages sublimes. L'histoire de quatre amis déscendant une rivière qui disparaitra prochainement et se faisant agrésser par deux déficient du coin. je m'attendais en revanche a plus d'affrontements physiques entre les visiteurs et ces paysans.

Un bon film d'époque qui, même s'il a un peu vieilli, reste tout de même très prenant grâce à de bons acteurs. Pas la peine d'en faire des tonnes pour tenir en haleine le spectateur.
Les paysages sont également magnifiques.

Très bon film de survival, car très sobre, sans super méchant, ni super héro. Des questions qui se posent à nous: que sommes nous dans un milieu qui nous est inconnu ? Que deviennet les règles de notre société, nos principes moraux lorsqu'on est dans un milieu si hostile ? Qu'en est-il de nos consciences (le suicide de Drew que l'on s'empresse de faire passer pour un meurtre pour avoir la conscience tranquille...)? Jusqu'où peut-on aller sous la pression de la peur (dissimuler des cadavres, même d'un ami, mentir, tuer...)? En tant d'autres... Chaque personnage réagit différemment et peut-être pas comme on aurait pu le croire au début. Avoir et à revoir pour tout cerner.

Ce film est le plus angoissant et déstabilisant que j'ai vu jusqu'à aujourd'hui et je pense qu'il gardera sa place de leader pendant encore un bon bout de temps étant donné qu'il met la barre très haute!!! Je me suis rarement sentie aussi mal à l'aise devant un film, l'atmosphère est vraiment pesante. Je trouve que c'est à la limite du supportable mais c'est en même temps un très bon film servi par de bons acteurs. A voir.

Un film coup de poing de la part de JOHN BOORMAN, il filme la rivière avec une beauté saisissante, les acteurs sont tous impeccables dans cette virée qui tourne au cauchemar, la scène du banjo est inoubliable, et la scène du viol est terriblement éprouvante, un film que l'on ne peut pas oublier!!!!

Le chef-d'oeuvre du genre survival. Prenant et stressant, l'Homme face à la Nature sauvage et à lui-. Les acteurs sont tous dans le "trip"même Burt Reynolds est bon. La mise en scène est parfaite et les dialogues intelligent. Dérangeant sans être énervant.

Un grand classique qui a pris un coup de vieux. A voir, ne serait-ce que pour assurer la perennité du culte.

Un film agréable et nuancé; des passages lents et calmes et des passages rapides et violents, tout comme le fleuve !

Un veritable film choc sur fond de critique sociale à l'image des films made in america des années 70.L'ancetre O combien sublime des "detours mortels" et autres avatars malheureux depourvus de toute profondeur et filmé comme la derniere pub pour les steaks charal,delivrance surpasse allegrement ses pietres successeurs tant dans l'approche de l'amerique profonde qu'il depeint que dans son discours cinglant à l'egard d'un progrès industriel ravageur.A voir de toute urgence,tout particulierement pour la nouvelle generation!

Délivrance est une sorte d’Into The Wild en beaucoup plus violent, c’est aussi un retour vers la sauvagerie. Les paysages sont magnifiques mais, Into The Wild reste pour moi bien supérieur que ce soit du point de vue technique ou visuel.
L’histoire quand à elle a une ressemblance certaine avec Into The Wild : un retour a la nature, une pause, une délivrance face au train-train quotidien mais qui tourne vite très mal.
La musique avec notamment, Dueling Banjos est grandiose et mémorable.