Un film qui a sacrément mal vieillit , le film met 1h avant de vraiment commencer , mais reste néanmoins dans une lenteur déconcertante, rajoutons a cela une scène de viol ridicule , le violeur hurleur plus que le type violé c'est limite drôle . Le film est rattrapé par de bon acteurs . Peut être culte a l'époque mais plus maintenant
A l epoque il auré pu merité les quatres etoiles mé en visionnant le film je n ai pas eté pris aux tripes surpassé par les oeuvres d aujourd hui( ce qui est logique ).Scenes barbares ,viols ,sauvagerie et surtout le moyen de survivre face a ce cauchemar.Quelque longueurs ,un debut un peu longué et forcement une realisation UN PEU FAIBLARD du a son ancienneté mais qui restera surement dans les annales pour les ancien spectateurs a leur époques.
Quatre citadins décident de "revenir aux sources" en descendant en canoé une des dernières rivières sauvages de l'état, avant que la vallée ne soit transformée en lac pour la construction d'un barrage. Sauf que le week-end au naturel se transformera en cauchemar... Oppositions entre citadins et campagnards, entre prétention et animalité, entre civilisation industrielle et communauté primitive toutes deux au bord de la décadence, beauté de la nature qui cache une dangerosité insoupçonnée : les thèmes abordés par "Deliverance" sont riches, et ont fait de ce film l'une des œuvres majeures de John Boorman. Au-delà de son fond intéressant, "Deliverance" est avant tout un film viscéral, qui offre autant de beaux paysages et belles scènes (le fameux duel de banjo !) que de passages plus cruels et violents, tournant à l'horreur. Une manière de rappeler la sauvagerie dont sont capables l'Homme comme la nature. Les quatre acteurs principaux sont par ailleurs en forme pour incarner des Américains moyens imbus d'eux-mêmes à divers degrés, dont le statut d'homme civilisé sera remis en question : Burt Reynolds en aventurier débrouillard mais pas infaillible, Jon Voight en disciple plus fragile, Ned Beatty en citadin insolent, et Ronny Cox en homme qui tente d'être plus ouvert et plus droit. Il s'agit d'ailleurs du premier rôle à l'écran pour ces deux derniers !
Sauvage et inquiétant. La promenade du dimanche va devenir une chasse à l'homme avec des êtres dégénérés qui sont assez horribles comme personnages!!!!! La jungle est un territoire de jeu sanglant et si peu à leur avantage. "L'expérience" va devenir aussi une découverte de soi-même. Un peu comme "sa majesté des mouches" où la nature bestiale de l'homme prend le dessus. On a enfin cette façon de filmer comme un regard qui traque et non qui suit les protagonistes. Plutôt angoissant et réussi.
Ah, les excursions en pleine nature avec ses beaux paysages... et sa dangereuse faune locale ! "Homo homini lupus est" comme disait l'Autre.
Avec "Délivrance", John Boorman signe ici son chef d'oeuvre. Une pépite de tension psychologique qui ne nous épargne aucune violence. Le nom du réalisateur n'est généralement pas associé à celui du "Nouvel Hollywood" mais ce long métrage en a toutes les caractéristiques comme cette liberté de ton "post-code Hays" rendant l'oeuvre subversive et choquante. Encore aujourd'hui, on est bousculé par la puissance de ce long métrage, grâce notamment à l'excellente maitrise de Boorman et à son casting.
Les chef d'oeuvre ne prennent pas de rides (ou des rides qui les embellissent). Au risque de jouer le vieux réac', les studios hollywoodiens savaient prendre des risques à l'époque contrairement à maintenant.
Reflet symbolique de la nature double de l'homme, aspirant au confort et au vernis de la civilisation tout en éprouvant de viles pulsions sauvages, la rivière alterne entre un calme apparent et de dangereux rapides. Tandis que Lewis exprime avec délectation son entité profonde voulue en adéquation avec les règles de survie en milieu hostile, ses trois compagnons sont confrontés à des doubles primaires d'eux-mêmes dont ils vont se rapprocher moralement dans leur désir de leur échapper. Battant en brèche le mythe du "bon sauvage", le récit illustre les bas instincts de l'Homme qui prend la nature pour prétexte soit d'un sursaut d'écologie hypocrite soit de catalyseur à sa violence. Un pamphlet qui questionne, malmène, bouscule.
Film choc des années 70 qui a perdu de sa superbe au fil des ans. Il reste un très grand film surtout pour ses qualités cinématographiques. Exclusivement tourné en milieu naturel et sans trucages numériques évidemment ! Images impressionnantes quand on sait que c’est de l’authentque ! Le film fut précurseur pour son message – la nature belle et idyllique, c’est du pipeau de baba cool – et sa violence, moins affichée à l’époque – dont la première scène de viol masculin dans un film ! On est saisi par la montée lente de la tension et du suspense, en revanche déçu par une interprétation très standard, à l’exception de Jon Voight. Il reste cependant une référence à revoir.
Film qui a fait sensation à sa sortie en 1972, bien gentil par rapport aux mêmes films actuels, la nature y est bien présente du début à la fin, le jeu des acteurs est en concordance avec l'époque.
Quatre businessmen cherchent l'aventure en canoë dans l'arrière-pays américain. Ils ignorent que leur week-end en mode détente va tourner au cauchemar, car les péquenauds du coin ont la culture du viol, du banjo, et la gâchette facile...Plus qu'une démonstration de violence, "Deliverance" de John Boorman brille par son casting impeccable, une tension à couper au couteau et une atmosphère oppressante. Un bijou du cinéma des années 70 et un pionnier du genre "Survival", bien avant les "Slashers" modernes et bourrins.
Un peu bizarre, comme film. La duo musical du début est très bon. Les têtes des "péquenauds" font peur. Mais alors la scène spoiler: du viol est à vomir. Finalement, le message "Faites du sport, vous vivrez plus longtemps" prend tout son sens avec ce film. Ce que j'apprécie, c'est que le groupe est soudé et que Burt Reynolds est très bon dans son rôle de leader à tête pensante. Je ne recommande par de montrer la scène indiquée plus haut à un public non averti.
Le père de tous les survival horreur movies. On trouve ici tout les pontifes du genre. Environnement dangereux, vacances, amis, tueurs non professionnels etc... L'excellent quatuor d'acteurs n'y est pas pour rien. Même s'il a vieillit un peu, il reste de par les règles qu'ils imposent pour les 40 années à suivre font de lui un chef-d'oeuvre indetrônable.
La nature vue sous ses plus beaux et ses plus dangereux angles. Boorman oppose plusieurs mondes : cité contre campagne, brillance contre obscurité ... pour signifier le retour forcé de l'homme à ses instincts primitifs. La découverte d'un monde nouveau et inconnu pour quelques personnages venus de la ville peut se transformer en cauchemar, c'est bien le sujet du film qui est annoncé clairement par Reynolds lorsqu'il compare le groupe à Christophe Colomb. La tension grimpe progressivement, par de petits signes de mise en scène et de montage : le duel de banjos, la première descente en rapides, le bruit dans la forêt la nuit, jusqu'au résultat final. L'épilogue en devient plus angoissant sur le devenir des survivants. Ils ressortent d'une horrible aventure en forêt, univers détaché qui peut garder leur secret, sans jamais le cacher totalement dans les souvenirs. des personnages. Complexe, choquant et par sa bizarrerie dans la simplicité du film dans son budget, Boorman réussit à changer un monde admiré des promeneurs en cauchemar.
Délivrance est un grand film d'angoisse, creepy à souhait et mixé à une dose d'adrénaline unique. Pr une ambiance unique et désormais culte, il s'impose comme un des must-sees des films de genre et un des plus dérangeants jamais vus. Burt Reynolds est monstrueux de charisme et particulièrement inquiétant. Rentrer dans une forêt géorgienne devient tout de suite plus délicat ensuite.
Un classique de John Boorman qui en 2023 n'a pas bougé. Critique dans le dernier livre de Quentin Tarantino "Cinéma spéculation" très juste..La scène avec les chausseurs toujours très choquante mème aujourd'hui. La métaphore avec la nature et cette rivière qui s'éteint a cause d'un barrage qu'on construit toujours plus que d'actualité. Burt Reynolds et Jon Voight dans leur rôles respectifs sont sublime de vérité...et Ned Beatty et Ronnie Cox sont aussi très bien. A voir et revoir..