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    Délivrance
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    371 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2013
    Dans cette plongée hostile et sauvage de l'homme dans la nature, Boorman signe la référence du "Survival". Un drame d'aventure dérangeant et touchant avec des acteurs au sommet (Jon Voight en tête) et une mise-en-scène vertigineuse, impressionnante mais sans être tape à l'oeil. Et contrairement aux films du même genre, "Délivrance" prend son temps, installe une ambiance, et raconte une histoire riche et intéressante en brassant des thèmes comme l'amour de la nature, l'enracinement parfois maladif des hommes à leurs terres, le conflit entre ruraux et citadins ... un film fort et malin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 février 2011
    Lorsque l'on parle de Délivrance, l'on a souvent tendance à le mettre en relation avec Les chiens de paille, ce qui est je pense une mauvaise idée tant le film de Peckinpah lui est supérieur. Le film de Boorman pose des questions sur la nature humaine, sur notre côté animal, mais sans jamais transcender sa réflexion. Au final, nous avons un film bien fait, captivant parfois, mais jamais exceptionnel, d'où mon incompréhension pour son étiquette de "film culte".
    Le Guerrier
    Le Guerrier

    77 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mai 2020
    J'ai trouvé ce film malsain...Est-il besoin d'une telle débauche de violence pour faire passer un message ou faire avancer l'histoire? Je ne suis pas sûr...
    zhurricane
    zhurricane

    84 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Ce film est considéré comme un classique, mais moi il ma fortement dessus. Je me suis ennuyer. Il n'y a pas de suspense, pas e truc qui font peur, pas de tension. Vraiment plat, qu'elle déception.
    Florence
    Florence

    22 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Il ne se passe quasiment rien pendant une grosse demi-heure. Beaucoup de blabla inutile dans ce film, bref, on s'ennuie beaucoup. Le film pourrait durer 10 mns car il n'y a que 2 scènes qui valent le coup. (celle du banjo et de l'agression).
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    119 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    John Boorman avait déjà marqué les esprits avec 2 films teintés d'une violence sèche et atypique dans le Point de non-retour en 1967, et Duel dans le Pacifique en 1968 (tous deux avec Lee Marvin, est-ce un hasard ?). Ici, il amplifie ce sentiment puisque la violence devient un retour à la nature marqué par la sauvagerie. Mais il y a aussi la violence des éléments et la force indestructible de la nature, notamment celle des flots impétueux qui maintient le spectateur constamment en haleine. A ce danger physique s'ajoute le danger plus terrifiant encore venant des montagnards ; leur bestialité donne lieu à une scène d'agression marquante qui provoque un certain malaise et reste ancrée dans la mémoire. Le film constitue donc une démythification de l'idéologie écolo des années 70 : la nature n'est pas bonne et idyllique, elle est cruelle et hostile ; les gens qui y vivent ne sont pas des pacifistes mais des brutes dégénérées, de même que les citadins sont obligés de devenir eux-mêmes des violents pour rester en vie, à la base hommes paisibles, ils sortiront ébranlés d'une excursion qui a viré au cauchemar. Le film reste aussi saisissant par sa réalisation technique : les prises de vues furent souvent problématiques, et le tournage en extérieurs sur la rivière Chattanooga fut éprouvant. Assurément un grand film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    566 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Voyage au cœur des ténèbres dans l’Etat de Géorgie, un film troublant au suspense qui montre que la nature peut nous renvoyer à notre propre bestialité. On ressort de là passablement éprouvé.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    598 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2014
    Un des films les plus réussis de Boorman, sa mise en scène colle parfaitement au récit. A partir du moment où les deux canoës entament leur descente nous ne quittons plus les 4 citadins partis dans cette aventure. Nous subirons avec eux toutes leurs douleurs sans jamais pouvoir nous détendre face à une nature rarement autant intégrée au scénario. Visuellement ce film est superbe et intellectuellement il a le mérite de remettre les choses à leurs places et de renvoyer les adeptes du passé lointain à leurs rêves utopiques. Le rythme de ''Délivrance'' est très lent mais aucun spectateur ne peut s'en plaindre tant l'attention est en permanence soutenue bien que les actions d'éclat soient rares; c'est là que réside le talent de Boorman. Les séquences tournées les une à la suite dans l'ordre de leur déroulement apportent beaucoup d'authenticité. C'est presque toujours le cas lorsque un réalisateur peut se passer du montage mais il faut que tout s'y prête, notamment les extérieurs qui sont ici d'une grande beauté avec une lumière aussi varié qu' inquiétante. Nous ne saurons jamais si le second montagnard transpercé par Ed avait tué Drew et surtout si c'était l'homme à la carabine, fruste et même demeuré qui avait été le spectateur du viol de Bobby. Le shérif de Aintry en saura encore moins que nous de cette étrange épopée. Quant au rôle de Lewis est curieux, il commence très fort puis se termine en poids mort, bravo à Burt Reynolds de l'avoir accepté.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    157 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2022
    Delivrance est un des premiers (et meilleurs) film sur un voyage qui tourne mal. Ici des citadins arrogants et condescendants vont passer un week-end à descendre une rivière en canoé. La tension s'installe petit à petit avant de nous prendre complètement à la gorge durant une bonne partie du film. La sobriété de la réalisation et de la musique donne du réalisme à l'intrigue. On est clairement avec ce groupe confronté à la mort, dans une nature sauvage et impitoyable qui ne laissera pas nos protagonistes indemnes. Insupportable au début, on finit par s'attacher et s'identifier à eux. Il y a également des "gueules" que l'on oublie pas. Une vision un peu trop binaire de l'Homme face à la Nature, mais un grand film, où les acteurs laissent pleinement exprimer leur talents !
    OMTR
    OMTR

    19 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2023
    « spoiler: Où est la loi, Drew ? Hein ?
    »

    Lorsque quatre citoyens honnêtes et respectueux des lois – Ed (Jon Voight), Lewis (Burt Reynolds), Bobby (Ned Beatty) et Drew (Ronny Cox) – se retrouvent là où l’Etat de Droit ne garantit pas les Droits Humains Fondamentaux, ils sont poussés à survivre.

    Car, là où règnent la pauvreté intellectuelle et le refus du développement personnel, les êtres dépourvus d’intelligence émotionnelle et intellectuelle ne rêvent que de détruire ce qu’entreprennent les personnes qui recherchent un équilibre de vie.

    Ainsi, à l'exception notable de spoiler: Banjo Boy (Billy Redden) – qui communique par la musique avec Drew dès leur arrivée dans une scène iconique – et des Frères Griner (Seamon Glass et Randall Deal) – un peu rustres au début mais qui se révèlent dignes de confiance pour conduire les deux voitures du quatuor d'amis canotiers pendant qu’ils descendent la rivière – il ne reste alors plus qu'un long fleuve bordé de barbarie et de corruption
    .

    Parce que ce qui aurait dû être un spoiler: agréable week-end en canoë se transforme en cauchemar lorsque deux créatures – Mountain Man (Bill McKinney) et Toothless Man (Herbert 'Cowboy' Coward) – incapables de communiquer par le langage mais promptes à recourir à la violence physique, attaquent Ed et Bobby, qui s'était amarré à l'orée de la forêt pour se dérouiller les jambes en attendant le deuxième canot de Lewis et Drew
    .

    La traversée de l’enfer commence spoiler: lorsqu'Ed est attaché à un arbre et que Bobby est violé par Mountain Man. Alors que le duo de barbares se prépare à soumettre Ed à des violences sexuelles aussi, Lewis arrive et transperce Mountain Main avec une flèche
    .

    Le parcours du combattant commence lorsque spoiler: Toothless Man s'enfuit et que nos quatre amis commencent à débattre avec véhémence sur la marche à suivre face à cette situation infernale. Parce qu’ils savent bien que les valeurs garanties par l’État de Droit n’existent tout simplement pas au niveau administratif et juridique chroniquement sous-développé dans lequel ils se trouvent. Ainsi, après un vote unanime, décision est prise d'enterrer Mountain Main puis de finir de descendre la rivière pour retrouver leurs véhicules et retourner dans le monde civilisé
    .

    Alors qu'ils font face à spoiler: la puissance brute des éléments naturels sous forme de rapides, Drew s'effondre et disparaît dans une première cascade, avant que l'un des canoës ne s'écrase contre les rochers et que le second ne tombe dans une chute d’eau qui propulse tout le monde sous l'eau. Lorsqu'ils émergent et parviennent à s'accrocher aux rochers au bord de la rivière, ils ne retrouvent pas le corps de Drew, Lewis a une fracture ouverte du fémur, Bobby est sous le choc et Ed essaie de raisonner ses deux amis autant que faire se peut
    .

    Après avoir spoiler: repris leurs esprits, le trio de survivants arrive à la conclusion que Drew a été victime d'une balle tirée par Toothless Man qui les traquait du haut des falaises surplombant la rivière. Ils restent donc à l'abri sous les rochers en attendant la nuit, avant qu'Ed ne gravisse la falaise où, arrivé au sommet, il passe une nouvelle nuit à l'affût. Au petit matin, il réussit finalement mettre définitivement Toothless Man hors d’état de nuire, alors qui s'apprêtait à tenter de les débusquer, après une âpre bataille
    .

    Juste avant d'arriver spoiler: enfin en aval de la rivière, ils tombent sur le cadavre disloqué de Drew, à qui ils font leurs adieux et donnent les derniers sacrements avant de déposer sa dépouille dans le lit de la rivière
    .

    Vient ensuite spoiler: le soulagement et le repos dans un hôpital de campagne avant les formalités légales avec le shérif local et ses acolytes, dans une communauté ravagée par l'alcoolisme, la consanguinité et le manque d'éthique
    .

    De retour en spoiler: ville, Ed tente de consoler la veuve de Drew après avoir annoncé la terrible nouvelle, avant de retrouver sa femme et ses enfants et de devoir apprendre à vivre avec ses troubles de stress post-traumatique
    .

    Le film se termine avec spoiler: Banjo Boy (Billy Redden) – qui communique par la musique avec Drew dès leur arrivée dans une scène iconique – et des Frères Griner (Seamon Glass et Randall Deal) – un peu rustres au début mais qui se révèlent dignes de confiance pour conduire les deux voitures du quatuor d'amis canotiers pendant qu’ils descendent la rivière – il ne reste alors plus qu'un long fleuve bordé de barbarie et de corruption 0
    .

    John Boorman capture la beauté brute des lieux, ainsi que l'interprétation inspirée de son quatuor principal et de ses seconds rôles, avec toute la dextérité qu'il convient pour délivrer un message sur la dualité de l'homme, de la barbarie, de la civilisation et de la conscience environnementale.

    4.3/5
    max6m
    max6m

    73 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2009
    Voir "Délivrance" confirme ma première impression sur le cinéaste John Boorman. Celui-ci ne fait pas du grand cinéma, il fait du divertissement. Mais, et c'est là que son cinéma se démarque, il le fait débarrassé de tous ses excès, ses vulgarités, ses sentiments faciles, sa violence gratuite et tout le spectaculaire auxquels Hollywwod nous à habitués progressivement, jusqu'à la saturation complète d'aujourd'hui. C'est pour cela que les films de Boorman ("La forêt d'émeraude" et "Délivrance", ceux que j'ai vus) ne vieillissent pas, car le cinéaste n'a pas succombé à cette surenchère idiote et imbécile du toujours plus. Le cinéma américain de ces dernières décennies, en allant toujours plus vite (ces derniers temps, je n'arrivais même plus, physiquement, à regarder ce cinéma, l'épilepsie me guettant), toujours plus loin, toujours plus fort (on montre un peu plus de sang, de sexe, d'effets spéciaux, de situations ahurissantes, etc), nous a rendus insensibles à l'excès. Nous avons tout vu, nous sommes allés toujours plus loin dans l'horrible, le pathétique, le déjanté... Au final, c'est parce qu'on y retrouve la mesure, le plausible, la lenteur de la vie réelle qu'on réapprécie un film comme "Délivrance", qu'on peut enfin à nouveau ressentir les sensations recherchées, au lieu d'être continuellement exaspérés. C'est le spectaculaire, le toujours plus, qui nous laissent désormais insensibles. "Délivrance" n'est pas un chef d'oeuvre, ce n'est même pas véritablement un bon film, c'est juste ce que le cinéma de divertissement à l'américaine aurait toujours du rester, s'il n'avait pas succombé à cette fuite en avant stupide et mortifère.
    cylon86
    cylon86

    2 539 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2014
    Il n'est pas toujours bon de se tourner vers Dame Nature, capable de faire ressortir la bestialité en nous. Voilà ce que nous dit John Boorman avec "Délivrance", sans aucun doute son chef-d’œuvre. Rapidement devenu culte, le film nous conte l'histoire de quatre amis citadins décidés à faire une balade en canoë sur une rivière en pleine nature avant que celle-ci ne soit engloutie par un lac artificiel. Mais au lieu du charme recherché, ils vont tomber sur des rednecks peu accueillants qui sodomisent l'un d'entre eux. La virée tourne alors au cauchemar... On ne compte plus les films inspirés par celui-ci, survival angoissant tourné dans de fabuleux décors naturels (et parfois quand on y pense, on se demande comment ils ont fait) qui ne nous fera plus jamais voir les promenades en canoë de la même façon. D'une violence incroyable (surtout psychologique), "Délivrance" met nos nerfs de spectateurs à rude épreuve, aidé par une très bonne mise en scène et quatre excellents acteurs. Il faut voir le duel de banjos, la scène de viol ou encore celle dans les rapides, toujours marquantes pour se rendre compte de la qualité de ce film qui prend son temps pour démarrer mais qui ne nous lâche pas une fois que l'angoisse est arrivée et dont le propos s'avère toujours aussi juste bien des années après.
    shmifmuf
    shmifmuf

    181 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2012
    Une scène de ce film est particulièrement traumatisante.
    Ceux qui ont vu ce film savent de quoi je parle.
    Jon Voight (le papa d'Angelina) est, comme ses partenaires d'infortunes, excellents dans ce cauchemar d'où l'on ne ressort pas indemne.
    Un choc!
    charly5766
    charly5766

    14 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2010
    Un film assez choquant par moment ... La réalisation est très très bonne et les décors sont tout à fait saisissant !! Un très très bon film !!
    mx13
    mx13

    248 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2018
    Eh ben, c'était vraiment un film très ennuyeux qui ne suscite absolument rien, ce film qualifié d'Ultra violent ne repousse aucunes limites et les images sont moches. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
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