Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cocobusiness
12 abonnés
382 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 4 octobre 2008
La déchirure, 1984, de Roland Joffé, avec Sam Waterston, Haing S. Ngor, John Malkovitch. Entre la relation d’amitié, solide et émouvante, qui lie un journaliste américain et son alter ego cambodgien, et les atrocités commises par le régime dément des Khmers Rouges, le film ne laisse pas de place à une information plus large sur le contexte historique et politique (notamment sur le rôle des USA). En clair, les bons sentiments, plus que respectables, tiennent la vedette. L’errance de Dith Pran jusqu’à ce qu’il rejoigne une ONG à la frontière vietnamienne ( ?) est néanmoins bouleversante, mais finalement desservie par un happy end trop hollywoodien, trop en décalage avec la dictature de Pol Pot, toujours en place à ce moment là.
Un film fantastique. Rien à redire, une histoire vraie, triste et qui renvois au monde qui ferme les yeux ce qu'il se passait à l'époque...sans qu'on s'en inquiète plus que ça...
Un film emouvant qui essait de raconter l'inimaginable. De très très bon acteurs dont Haing S. Ngor qui à eu l'oscar.
Une personne a mis zéro étoile à ce film...mais bon il a aimé "Dikkenek"...donc bon...
Sorte de long documentaire reconstitué réussi ( et film en lieu & place … ) infiniment crédible qu’ il est quasi criminel d’ ignorer ou de gentiment réduire ; D’autre part les deux héros du film, -point trop définis en « martyrs » et/ou en « héros » comme ces bonnes âmes le font souvent - ; sont ici avant tout hommes et/ou êtres humains et simples rejetons d’une folie idéologique débile se nourrissant d’une délation si-possible stérile & redondante ( jointe à une convenable propagande ) - Et employant des enfants pour appuyer ses dires … - souhaitant mettre son nez dans tout pour d’évidentes raisons ; monstrueusement tyrannique et née de toute façon d’une de ces nombreuses fausses & éclatantes victoires feux de paille - mais surtout à la Pyrrhus ! - Ne ratez pas le final si évocateur d’une politique si prétendument « égalitaire » prétendant mettre l’homme au-dessus de tout …
( SPECIAL « WESTERN » )
5/« PALE RIDER « : Vrai bon film de Eastwood avec « La corde raide » - & malgré ce « Honky Tonk Man » pour nos amis intellectuels ; beaucoup trop « social » pour être honnête … - & à la base remake de « L’Homme des Hautes Plaines », « Pale Rider » séduit agréablement surtout par son étrange noirceur caractérisé, et suivant curieusement ces films à succès au personnages de bon américain gentil & un peu niais - mais peu crédibles - ; et surtout par sa volonté certes à poser Eastwood en sauveur ( Ici étrange sorte de « moine-soldat » revenant ) , mais aussi à accentuer le coté ambigu des westerns précédents - Faut-il le dire ? - ; fait guère vu précédemment ! ; le tout étant bien sûr d’autant + comique quand on connaît les déboires qu’aura + tard le cow-boy favori de l’Amérique avec son ex-femme !.. ( Playboy 1. )
6/« DJANGO « : Vrai western à qui il ne manque rien - et source de son infini succès -, « Django« est bien sûr devenu une base inratable pour qui ; avec ses personnages travaillés et tell
Marre de ces films qui se ressemblent tous, marre des clichés. Ce film est tout juste émouvant et je dis tout juste, c’est-ce qui fait d’ailleurs fonctionner ce genre de film, il n’y a pas réellement une grande implication du réalisateur et une mise en scène qui permet au spectateur d’apprécier une histoire qu’il connaît déjà et qu’il a apprit lors des ses études. J’ai un mal fou a concevoir que l’on puisse faire des films aussi peut imaginatifs, je pense que les films historiques servent uniquement à faire travailler les scénaristes en mal d’inspiration je pense qu’un bon documentaire vaut mieux qu’un film sans repaire historique un film donc inutile, ce genre de phénomène se développe de plus en plus de nos jours avec les films biographiques et je trouve cela totalement ridicule je crois qu’un film sur la vie d’une célébrité n’est pas d’un grand intérêt mais un reportage sur une célébrité peut être beaucoup plus détaillé et donc plus intéressant pour le spectateur avide de ce genre de choses, mais cela rapporte beaucoup moins aux maisons de production. Je n’ai qu’une chose à dire vivre l’originalité et surtout et la en toute sincérité vive des réalisateurs tel que David Lynch enfin un qui comprend ce qu’est le cinéma (qu’en pensez vous? Vous)
J'ai beaucoup aimé ce film pour la qualité de son scénario tiré de faits historiques sans complaisance (scène de charniers par exemple) et pour son côté émotionnel. Les acteurs jouent remarquablement bien. A voir absolument!!!
Au bout d'une demie heure, on a rien appris, l'intrigue n'a pas commencé, et les personnages sont distants. Au fond, ce n'est pas vraiment crédible, tout ça...
J'ai hésité avant de critiquer ce film. Humainement il fait mouche, grace à cette amitié entre 2 reporters que la guerre unit, puis avec la déchirure qui naît de leur séparation. Mais à vouloir passer son message sur l’holocauste cambodgien exclusivement au travers de ces 2 acteurs principaux, Roland Joffé en oublie la guerre proprement dite. En outre Pol Pot, l’architecte de cette tragédie, n’est pas mentionné une seule fois. Au final "La Déchirure" laisse un petit gout d’inachevé... comme quoi un grand sujet ne fait pas forcément un grand film.
Quasiment tous les films de Rolland Joffe sont des chefs d'oeuvre, sublimes prestations et histoire vraie beaucoup plus terrifiante que la fiction. "Equilibrium" c'est carrément inspiré des champs de la mort cambodgiens pour décrire son monde futuriste de lavage de cerveaux! C'est carrément la même chose dans ce film sauf qu'ici ça a réellement existé (brrr les enfants qui font tuer des hommes sous simple ordre...). Une mise en scène de plus exemplaire avec un très bon montage, exemple de la séquence où Sidney attend Dith pran et sa famille pour évacuer et que les derniers ressortissants partent: le montage est oppressant, c'est très bien fait! Seul bémol pour la B.O que j'ai trouvé très moyenne, à part bien sûr "Imagine" à la fin mais même là encore c'est un peu facile de mettre ce morceau.
Un an avant "The Mission" qui le concrétisa définitivement, Roland Joffé avait réalisé "The Killing Fields" récompensé par 3 Oscars, narrant la tragédie survenue au Cambodge des suites de la guerre du Vietnam et ici orchestrée par les khmers rouges. L'histoire est inspirée de faits réels, courageuse, humaniste. Il y a une grande qualité caractéristique du style de ce cinéaste, assez reconnaissable : sa capacité à exposer visuellement son récit, parfois grâce à de longues séquences non-dialoguées mais tout à fait explicites sans être racoleuses au niveau de l'image. C'est un metteur en scène qui réfléchit toujours vis-à-vis de son cadre, se préoccupe énormément du domaine esthétique entourant son oeuvre, et ce à bon escient. Qui pourra nier l'indéniable force émanant de ces passages extrêmement fluides et traduisant une force technique remarquable sans jamais aller à l'envers de l'objectif original ? Cependant, il subsiste ici plusieurs défauts. Tout d'abord, il paraît surprenant de s'être aussi peu attardé sur le contexte politico-historico-idéologique tant il y avait matière à développer. Peut-être que cela aurait nui aux grands sentiments, souvent présents, parfois trop appuyés. Peut-être que l'ambiguïté trop grande aurait fait mal à certains "bon esprits". Peut-être tout simplement que cela serait allé à l'encontre du commercial, plus attiré par les vastes plans remplis de figurants ou les quelques passages apparemment spectaculaires. Peut-être aurait-on perçu plus aisément dans la mise en scène de Joffé une certaine lourdeur à présenter ses personnages, son propos ou tout simplement un réalisateur prisonnier de son travail parfois pénible engendrant des longueurs... Bien sûr, "The Killing Fields" est soigné, bien interprété et cohérent mais il peine trop souvent à convaincre, la faute à quelques bégaiements artistiques et surtout un rythme pas toujours tenu. Malgré tout, il s'agit d'un film se laissant voir, alors je lui attribue deux étoiles (mais vraiment pas
Un film poignant sur le génocide cambodgien, qui n'hésite pas à critiquer la politique du gouvernement américain sous Nixon et la servilité de beaucoup de journalistes occidentaux. On voit d'ailleurs le drame à travers les yeux de deux journalistes, l'un Américain l'autre Cambodgien. L'interprète de Dith Pranh est exceptionnel, on se met aisément dans sa peau et on croise les doigts pour qu'il s'en sorte, ce qui est loin d'être évident. J'ai par contre trouvé l'acteur qui joue Sydney un peu moins à l'aise. En tout cas, les images sont très dures et l'ambiance de mort très lourde. Roland Joffé restitue avec talent l'horreur des années Khmers rouges. Un grand film, qui m'a rappelé par certains côtés "Salvador", également très dur.
Grand film, histoire vraie dans la veine de "Salvador" et de "Rangoon". Outre le fait que le film dénonce les massacres tragiques des Khmers rouges par le biais de journalistes c'est avant tout l'histoire d'une amitié forte entre un journaliste américain et un journaliste cambodgien. Film réaliste avec un scénario classique mais toujours juste. Horreur des faits ajouté l'émotion font de ce film un très beau témoignage.
génial. Ce film montre que Roland Joffé a un style assez proche de celui de Terrence Mallick, avec peut-être une moindre dimension contemplative et une plus grande valeur polémique