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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 janvier 2015
Magnifique sans aucun autre qualificatif...je ne connaissez pas les khmers rouges et leurs atrocités. C'est un ami d'origine cambodgienne qui m'a prêter ce film, il m' a dit que ce film est une histoire commune que beaucoup de cambodgiens ont vécu, je ne connaissez pas grand choses de ce conflit. J'ai vu le film, je suis remplie d'une immense tristesse pour le peuple cambodgien et d'une immense fierté d'avoir des ami venant de cette origine.Je comprends maintenant pourquoi ces gens sont si gentil et si respectueux, ils ont vécu l'enfer et son d'une gentillesse sans égale, un peuple, une culture que j'ai apprise à aimer et a défendre.Ce film est une claque cinématographique, une histoire qui ne peut laisser personne indifférent. Dith pran (S N GNOR) est bouleversant et on suit minute par minute son histoire sans quitter les yeux de l'écran. Prise au trip littéralement et horrifié par ce qui c'est passé, un chef-oeuvre à montrer à tous pour que plus jamais cela ne se reproduise. La BO est tout simplement magnifique, Mike OLIFIELD est un génie. J'ai fondue en larme durant la scène de l'enfant sur la mine...je crois que j'ai jamais autant versé de larmes pour un film... je crois que quand un film vous donne autant d'émotions,d’interrogations sur nos existence et que vous ressortez avec un regards différents emplie de relativisme sur nos petits malheurs du quotidiens, c'est qu'il est tout simplement réussi. Un grand merci à Rolland Joffre qui signe une des plus belles oeuvre cinématographie que je n'ai jamais vue. On en sort pas indemne. A voir absolument !!
Film nécessaire au devoir de mémoire et bénéficiant à divers postes d'un certain état de grâce avec en 1er lieu C. Menges pour la photo (justement récompensé d'un Oscar). Il s'agit du 1er film de R. Joffé qui confirmera l'année suivante avec "Mission" et qui içi fait déjà preuve d'une belle maîtrise technique et il sait donner suffisamment de souffle à ce récit bien découpé qui nous entraîne au cœur de ce conflit armé qui constitue l'une des pires tragédies de notre histoire moderne. Si on met un peu de temps à entrer dans l'histoire à cause d'un contexte pas vraiment très clair et que certaines scènes sont assez difficilement compréhensibles. Les acteurs sont très bons et quand le film bascule, on est entraîné dans cette spirale de peur, de violence et surtout d'enfermement, le récit nous immergeant complètement avec les héros, développant ainsi notre empathie avec eux. On n'en sait rarement plus qu'eux et on tremble souvent. La 2ème partie, consacrée à l'évocation du régime Khmer est à la fois très puissante et en même temps un peu fruste à plusieurs niveaux. Un film magnifique toutefois, brillant et bouleversant, une histoire d'amitié magnifique et comptant plusieurs images très puissantes. D'autres critiques sur
Exception faite des oeuvres de Rithy Panh (beaucoup de documentaires mais peu de fictions) et de deux ou trois autreslongs métrages, les khmers rouges et les évênements qui les entourent compte peu de reconstitutions cinématographiques. C'est d'autant plus malheureux que le sujet est riche et reste d'actualité. Dans tous les cas, si la quantité n'est pas là, la qualité, elle, répond bien à l'appel avec ce premier film de Roland Joffé, s'inspirant d'une histoire vraie. Réaliste, le cinéaste ne nous épargne pas les horreurs commisent sous le Kampuchéa démocratique quitte à tirer un peu trop sur la ficelle mélodramatique. Cela rend toutefois l'histoire d'autant plus poignante et bouleversante. A noter aussi la trés bonne BO signée Mike Oldfield. "The killing Fields" nous fait tout simplement vibrer.
Des journalistes chevronnés de différentes nationalités, épris de vérité et d’information, couvrent la guerre civile cambodgienne opposant les Khmers rouges contre l’armée royale du Cambodge soutenue par les États-Unis…
La Déchirure est un film nous dévoilant la descente aux enfers progressive du Cambodge, divisé en deux parties ; l’une, sur la conquête et la répression des Khmers rouges, axée sur la vision des reporters ; et la deuxième, sur le contrôle du pays par les Khmers rouges, axé, cette fois-ci, sur la survie d’un des reporters dans les ”champs de la mort”…
Lors de la première partie, on est balloté au gré des activités des journalistes et de leurs difficultés à pouvoir couvrir et mener en toute transparence leurs reportages sur le conflit et le chaos produits par les attentats meurtriers. Le long métrage développera notamment le côté politique et international de cette guerre civile dont les journalistes essaient de dénoncer l’absurdité et l’inhumanité ; peu à peu la tension de cette situation instable va exploser… Les reporters vont alors se retrouver parquet dans l’ambassade de France par mesure de sécurité ; puis sommer de s’en aller pendant que la population cambodgienne va être réprimée par les Khmers rouges… C’est le moment transitionnel, dans l’ambassade la stupeur et à l’extérieur les prémices de l’horreur commencent à ce dessiner telle une ombre recouvrant peu à peu la surface de la pièce. Le film bascule ensuite dans sa deuxième partie ; Et je dois dire qu’elle est passionnément tendue et troublante… La peur est palpable sur les visages et les gestes des Cambodgiens et la folie ce lit sur les expressions de ces enfants soldats embrigader et assujetti par les Khmers… On y découvre ces grandes exploitations cultivées par les civiles sous la menace constante de se faire abattre comme un vulgaire chien. Notre reporter va tout faire pour survivre dans ces conditions où être instruit est la pire menace qui pèse sur sa vie… Va-t-il réussir à subsister, à s’échapper ? Tout le long ce cette deuxième partie la mort est tapissée à chaque recoins, sur chaque regard et, le stress, l’angoisse est la seule émotion qui maintienne fébrilement debout…
La Déchirure est un drame réel de guerre saupoudré d’aventure ! La photographie et la réalisation sont soignées ; certaines images font froid dans le dos et sont splendides de désolation, tels ces paysages défigurés par les traces du passage de l’horreur. Cette atmosphère est surélevée par une B.O. où le classique côtoie une musique expérimentale stridente ou simplement des envolées lyriques… Enfin que dire des acteurs, très bons, notamment le reporter asiatique survivant dans ces ”champs de la mort”.
Film revendicatif contre la guerre et la souffrance et l’horreur qu’elle produit, tout particulièrement sur la population civile ; et plaidoyer pour la liberté d’expression et d’information.
Un film sur la folie des Khmers rouge et sur la lâcheté et la cupidité des occidentaux dans le conflit Cambodgiens. On peut illustrer ce dernier point de vue par le personnage de Sidney qui finalement utilise son traducteur et le condamne à une mort quasi certaine dans son pays. Il y a des passages vraiment marquants comme la découverte du charnier ou la tentative de réalisation du faux passeport ou la vie d un homme dépend d une simple photo. La toute fin du film m a un peu gâché l ensemble mais cela reste extrêmement fort.
Roland Joffé mise sur le choc et l'émotion dans "La déchirure", un film sur la guerre du Vietnam, les horreurs au Cambodge durant cette période et l'histoire de deux journalistes cambodgien et américain. Il aime retracé des périodes historiques, après "Mission" avec l'évangélisation des peuples païens en Amérique du Sud, il s'attaque aux horreurs des Kmers Rouges sur le peuple cambodgien. On remarque 2 parties distinctes au film. La première montre les horreurs, les blessures du peuple cambodgien à cause des Khmers Rouges, c'est une partie assez choc, avec des images de blessés, d'enfants au milieux des décombres... La deuxième raconte la séparation des deux journalistes, l'un retourne tranquillement aux États-Unis et l'autre est retenu prisonnier dans un camp de concentration des Khmers Rouges, torturé mais qui va ensuite s'évader et va même tomber sur une décharge à cadavres: c'est un passage choc, on voit des squelettes, des morceaux de cervelles... C'est un véritable massacre. La fin est magnifique et forte en émotions, c'est le meilleur moment du film. Sur un fond sonore de John Lennon avec son "Imagine", on assiste aux retrouvailles entre les deux journalistes, c'est vachement émouvant et c'est superbe. Les acteurs sont fantastiques en particulier celui qui joue le journaliste cambodgien, et Sam Waterson est aussi très bon. Résultat: malgré quelques longueurs et lenteurs dans la première partie, la deuxième partie sauve l'ensemble et on peut ainsi dire que Joffé a fait un excellent travail après son "Mission"!!!!!!!!!!!!
Pas un grand film. Dénoncer la guerre et celle menée par les Khmers Rouges en particulier est une idée honorable, mais d'une part le ton mélodramatique sonne faux pour ce qui fut vraiment un drame, et d'autre part les images et les plans des murs tachés d'hémoglobine, des enfants mutilés et des exactions commises tant les Américains que par les Cambodgiens, et sur lesquels s'appesantit la caméra, n'apportent aucun effet émotionnel à une histoire somme toute très hollywoodienne.
La première fois que j'ai vu ce film j'avais 12 ou 13 ans mais comme quelqu'un l'as dit ce film laisse des traces . Des traces sur des hommes qui extermine leur propres peuple la dechirure un film a voir et les documentaires de Ritty Pahn encore plus S21 l'image manquante et duch le maître des forges de l'enfer . Que ce soit le ou les films ou les documentaires ça retournes les tripes a voir absolument au moins une fois
La déchirure retrace une page tragique de l'histoire du 20ème siècle. Au Cambodge, le mouvement de Pol Polt dirigera le pays pendant 4 ans et causera plus de deux millions de morts. Le film retrace l'histoire au travers un regard occidental celui du journaliste Sydney Schanberg travaillant pour le New-York Times. Un journaliste qui resta au Cambodge après le pouvoir des Khmers. Le travail est difficile, dangereux et s'il arrive à s'en sortir, c'est grâce à son interprète cambodgien Dith Pran. Une grande amitié prend naissance. La déchirure est un grand film politique. A la fois un film de guerre, un témoignage sur les journalistes dans une situations en conflit, et la preuve que le cinéma est un outil puissant pour montrer les horreurs commises par l'homme afin de ne pas oublier. Le vrai journaliste du film reçut le prix Pullitzer en 1976. Nominé 7 fois aux Oscars, La Déchirure en remporta 3. N'oublions pas non plus la superbe composition de Mike Oldfield.
Ce film ça parle du cambodge, quatre touristes americaines vont aller au cambodge pour rencontrer un homme qui s'appelle phan, je trouve que c'est un film super.
Pour son premier film, le cinéaste britannique Roland Joffé dénonce avec un réalisme étourdissant les massacres perpétrés par les Khmers Rouges au Cambodge. Inspiré de l'histoire vraie de Sydney Schanberg qui d'ailleurs obtint le Prix Pulitzer en 1976, le film s'intéresse à ce journaliste du New York Times qui est l'un des rares reporters à être encore au Cambodge lors de la prise de Phnom Penh par les Khmers Rouges. Sauvé in extremis par son assistant cambodgien Dith Pran, les deux hommes se réfugient à l'ambassade de France. Mais alors que Sydney parvient à regagner les Etats Unis, Dith est arrêté et envoyé dans un camp de travail. L'intrigue s'intéresse dès lors au quotidien du jeune cambodgien. Réalisé par Roland Joffé, "La Déchirure" est un drame poignant sur le génocide cambodgien qui dénonce avec virtuosité l'absurdité des conflits, et qui n'hésite pas à critiquer la politique du gouvernement américain sous Nixon ainsi que la servilité de beaucoup de journalistes occidentaux. Le film dépeint la dictature de Pol Pot : l'embrigadement des enfants dès le plus jeune âge, la destruction de toute notion de famille, et l'extermination d'un peuple forcé à vivre dans les campagnes. Le réalisateur britannique parvient à nous raconter cette histoire terrible de la manière la plus efficace possible, dès les premières images jusqu'à la scène finale, le spectateur est captivé par ce spectacle enivrant. Le film est d'un réalisme rare, les reconstitutions sont exceptionnelles, les décors plus vrais que nature sont magnifiques (oscar de la meilleure photographie) et certaines scènes sont terrifiantes comme lorsque Dith tombe dans les charniers où s'entassent des corps inertes au milieu des rizières. Les acteurs sont tous exceptionnels, dotés d'une crédibilité à toute épreuve, Sam Waterston, Haing S. Ngor (oscar et golden globe du meilleur acteur dans un second rôle) et John Malkovich sont vraiment parfaits. La musique dosée subtilement agrémente remarquablement les moments tragiques de cette oeuvre, notamment lors du final percutant, bercé par la chanson mythique de John Lennon, Imagine. Ainsi, "La déchirure" est un excellent film coup de poing d'une intensité inouïe dont on ne sort pas indemne.
Basée sur l'incroyable amitié et l’expérience journalistique de Sydney Schanberg, correspondant du New York Times, et de son assistant et interprète local Dith Pran, «la Déchirure» nous plonge, avec effroi, au coeur du drame cambodgien et dans l’enfer des champs de la mort orchestrés par les Khmers Rouges. Pour sa première réalisation, Roland Joffé nous offre un film d’une puissance émotionnelle rare et d’un réalisme saisissant qui fait froid dans le dos. Une distribution brillante, avec en tête d’affiche Sam Waterston, John Malkovich mais surtout Haing S. Ngor, acteur non professionnel et survivant lui aussi du génocide cambodgien, dont l’interprétation prodigieuse en forme de témoignage, a été récompensée, entre autre, par un Oscar. Un véritable chef d’oeuvre, dur et extrêmement bouleversant, sans oublier cette fin particulièrement émouvante sur les paroles d' "Imagine" de John Lennon.
La Déchirure évoque la prise de pouvoir des Khmers Rouges au Cambodge en 1975, dont sont témoins le journaliste américan Sydney Shanberg et son interprète Dith Pran. Tandis que Shanberg retrouve New York, Pran, son interprète, se retrouve dans les sinistres "champs de la mort" (the killing Fields est le titre original du film) où est perpétré un véritable massacre de masse... D'après une histoire vraie, la Déchirure est un film bouleversant, qui nous interroge, un véritable livre ouvert sur une période sombre du Cambodge, trop peu évoquée au cinéma.
Excellent film que "La Déchirure", à la fois dur et sensible, avec de nombreuses images choquantes. La musique de Mike Oldfield et ses bizarreries sonores aide d'ailleurs à se plonger dans l'horreur de cette guerre sanglante et à se sentir révolté contre les injustices ayant eu cours. Un beau film à mi-chemin entre "Midnight Express" et "Le Pont de la rivière Kwaï".