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HamsterPsycho
113 abonnés
1 182 critiques
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4,0
Publiée le 20 mars 2019
Premier grand film de Roland Joffé, La Déchirure est l'un des rares films à s'être intéressé à la prise de pouvoir des Khmers Rouges au Cambodge. L'action est étendue sur plusieurs années, depuis les prémisses du désengagement US jusqu'à l'année 1979. Le film a le mérite d'être plutôt objectif et ancré dans la réalité de l'histoire vraie de Dith Pran et Sydney Schanberg. Certains aspects auraient cependant bien gagné à être approfondis dans un film au final davantage descriptif que polémique. Sam Waterston trouve ici un bien meilleur rôle que celui qu'il avait dans Gatsby Le Magnifique où il campait le faire-valoir de Gatbsy, éternellement éberlué. Ici on le découvre concentré dans son rôle et convaincant.
Vu à sa sortie, gardé en mémoire que c'était un grand film. Très heureuse de le revoir, film exceptionnel!!! Quand je vois ces images je me demande comment ils ont fait pour tourner ce film tellement c'est réaliste! Quel travail! C'est prodigieux! Film historique à voir pour comprendre l'histoire de ce pays à ce moment-là. Sujet peu traité. Du point de vue humain on a les opposés, à la fois une immense et belle amitié entre ces deux journalistes de l'autre des êtres humains déshumanisés, violents sans foi ni loi. Très beaux rôles pour tous ces acteurs. Grand plaisir de revoir Malkovitch.
Un drame historique, une histoire d'amitié, parfois endimanché mais porté par la force de son propos. Jamais, la situation politique du Cambodge des années 70 et l'arrivée des Khmers rouges au pouvoir n'avait été si bien évoqué. Le propos est clair, le ton posé, ce qu'on peut parfois lui reprocher mais cela rapproche le film des grandes fresques hollywoodiennes et permettant une réflexion sur la violence du monde et des hommes au travers de quelques plans marquants de pleurs d'enfants ou de cimetières à ciel ouvert. Un film édifiant et un témoignage de la folie et du totalitarisme qui peut s'emparer des hommes.
Inspiré d’une histoire vraie, un film percutant sur la souffrance du peuple cambodgien durant l’impitoyable dictature des khmers rouges, à travers celles de deux hommes, l’un qui lutte pour sa survie au milieu d’un génocide organisé, l’autre pour le sauver. Récompensé par trois Oscars, dont celui du meilleur second rôle pour Haing S.Ngor.
Sydney Schanberg avait obtenu le prix Pulitzer de journalisne, en 1976 pour son travail ,avec son photographe Dith Pran , sur la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges, raconté dans ce film magnifique
Sujet un peu étranger pour moi (les khmers rouge et le Cambodge) du coup ça m'a instruit un peu. Le film est très académique mais son sujet est poignant. La musique est datée et affreuse mais le film se regarde quand même assez bien.
Film mal doublé, cet inconvénient allant jusqu'à nuire à la crédibilité des personnages (pourquoi affubler le journaliste Cambodgien d'un exécrable accent de petit asiatique faiblard ?). Il n'en demeure pas moins que ce film présente un interêt considérable, celui d'avoir "médiatisé" l'holocauste perpétré par les khmers rouges dans les années 1970. La mise en scène est soignée et les acteurs convaincants (Un John Malkovitch d'alors, jeune et chevelu, acteur pas très connu à l'époque). Un film à voir absolument
Beaucoup de film de guerre traite le sujet en montrant les affrontements entre les 2 camps, celui-ci délaisse les combats pour nous montrer une autre partie non moins effrayante. On ne peut pas rester insensible devant tant de vie détruite et devant le destin de ces hommes.
Attention ! Chef-d'oeuvre ! Vous ne connaissez pas la tragédie Cambodgienne de la révolution des Khmers Rouges ? Alors foncez. ! Ce film vous présentera une des plus grande tragédie de notre temps à travers une histoire vraie d'un reporter et de son correspondant local. Une réalisation impeccable et des acteurs formidables. A voir et à revoir.
Un très grand film comme on en fait plus . Un sujet dur et peu connu de l ' histoire du Cambodge mais surtout une sublime histoire d ' amitié entre un journaliste et son traducteur . Filmé avec une sobriété qui n ' existerait pas aujourd'hui et des inconnus dans les rôles principaux c ' est d ' une sauvagerie et à la fois d ' une beauté inouï. Revoyez ou voyez ce film ressorti en dvd récemment
Je ne me lasse pas de voir ce film. Bouleversant, effrayant, froid et brûlant, à pleurer. Période d'histoire lointaine géographiquement et quelque peu dans le temps, mais qui vaut le souvenir ; ne pas oublier les exactions affreuses dont l'Homme est capable au travers d'une histoire d'honneur et d'amitié, de courage et d'amour. La bande originale de Mike Oldfield ne sublime pas seulement le film, elle lui donne une portée étrangement intime et profonde entre le rêve et le cauchemar. Il faut absolument voir ce film. Je le place au rang de chef-d'oeuvre.
Une page tragique de l'histoire du Cambodge vu à travers 2 journalistes. L'un américain et l'autre cambodgien, ils travaillent en équipe et sont liés par une sincère amitié. Disons-le, l'histoire vraie du journaliste Cambodgien est incroyable et les images sont magnifiques mais si Je n'aime pas trop les films qui dépassent 2H30 (dans ce cas 2H15), je pense qu'il aurait fallu une trentaine de minutes de plus afin d'expliquer et de bien poser le contexte géopolitique. Pourquoi les Kmers rouge, pourquoi les Americains et pourquoi les Vietnaniems. La musique de Mike Oldfield est parfois déplaisante et nous sommes loin de son chef d'oeuvre "Tubular bells". Un beau film quand même.
Quand on pense au meilleur de Roland Joffé ne surgissent que ses deux premiers long-métrages, "La Déchirure" et "Mission". Le premier conte la véritable histoire du journaliste Sydney Schanberg et son malheureux acolyte Dith Pran au moment de la prise de pouvoir des Khmers rouges au Cambodge. Outre cette rocambolesque histoire, c'est avant tout pour ce contexte historique que "La Déchirure" s'affirme ; on y saisit la dureté de ce régime, la présence de camps de travail ainsi que la mainmise sur l'opinion. Autant d'éléments qui pèsent davantage sur les cambodgiens que les ressortissants étrangers. Le film vaut également pour son interprétation, assez correcte, révélant par ailleurs John Malkovich au grand public. Cependant, il faut bien avouer que l'ensemble demeure assez conventionnel. Joffé ne fait pas autre chose que du Joffé et son sujet est à mille lieux du choc annoncé, s'étirant en longueurs. De son côté, la bande originale de Mike Oldfield s'avère très confuse et désincarnée, appuyée et parfois assourdissante. Le prototype du film à oscars en somme.
Ce film est l'un des meilleurs films que j'ai pu voir dans ma vie, il m'a fait pleurer comme aucun autre et j'ai été d'autant plus touchée qu'il parle de mon propre pays. Un film à voir, magnifique et d'un réalisme à couper le souffle, je n'avais pas l'impression de regarder un film mais plutôt l'impression d'y être et de le vivre, le personnage principal est vraiment très très bon comédien, il m'a amené dans mon pays et m'a fait le suivre tout au long du film, il a perdu du poids et j'avais vraiment l'impression d'être dans le réel grâce à lui, l'américain est aussi très bien et joue aussi super bien son rôle. Je dis bravo à eux et au réalisateur, chapeau !
"La déchirure" est un long-métrage plutôt engagé au scénario très bien écrit. En effet, l'histoire captive grâce une réalisation d'autant plus réussie. Toutefois, le point le plus marquant est le jeu du protagoniste ayant vraiment vécu cette guerre. Les autres acteurs sont aussi convaincants. Ainsi, le film est plaisant, divertissant et apport un réel intérêt.