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    Boogie Nights
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    3,8
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    178 critiques spectateurs

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    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2012
    Sorti en 1997, ce film est le second long métrage de Paul Thomas Anderson.
    Ce film nous entraîne dans les coulisses du porno dans les années 70 et 80, en suivant un jeune acteur à l'ego sur-dimensionné nommé Dirk Diggler.
    Parlant d'un sujet assez osé pour un film "d'auteur", Anderson évite ce qui aurait pu être un gros problème, le coté vulgaire du sujet. En effet, tout en le mettant en scène, Anderson évite de rendre le coté sexuel exagéré et reste dans un coté plus visuel et travaillé, tout en rendant l'ensemble assez érotique.
    Visuellement, le film est une totale réussite et aucun plan ne jure, certains étant tout bonnement magnifique.
    Le casting est très bon et les second rôle sont attachant même si leur présence à l'écran se fait de manière sporadique.
    La musique permet de situé l'ensemble dans un contexte historique et suit une chronologie logique.
    Au final, on a affaire à un film sympathique qui réussi a bien rendre à l'écran une histoire qui aurait pu virer au dégueulasse.
    vivilenono
    vivilenono

    32 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Sur fond de décennies disco joyeuse et lunatique. Dirk Diglers aka 33 cm, pas mauvais garçon mais pas franchement brillant se découvre une véritable passion dans l'industrie du X et cherche par tous les moyens à devenir une star dans son métier. Gloire nostalgique des 70s-80s, star déchue, tout y passe dans cette belle Amérique glorieuse et libérée !
    La bande son est géniale, et les performances des acteurs sont tout à fait respectables !

    Bonne séance
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 mai 2013
    L'industrie du porno 70/80 vu par l'excellent Paul Thomas Anderson. Mise en scène parfaite presque sans perte de rythme avec une patte un peu "scorsesienne", le réalisateur montre sans trop prendre parti les devenirs de plusieurs personnes cotoyant ce milieu si spécial à l'époque. Traité avec justesse, humour et légèreté, (on suggère plus qu'on montre) le tout avec une bande son disco et une ambiance funky, un très bon film. A noter aussi la performance des acteurs tous excellents surtout Mark Whalberg étonnant de maturité pour ses débuts.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    Grandeur et décadence dans une "famille" de l'industrie du porno. Casting impressionnant pour une galerie de caractères plus déjantés les uns que les autres. Plans séquences intéressants et délires à la Tarantino mais...Dieu que c'est long ! Bien trop long et trop lassant surtout qu'Anderson ne montre pas où il veut mener sa satire.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2011
    L'ascension de cette jeune star du porno est plutôt gentillette et assez bon enfant mais l'excellent Burt Reynolds et les "fameux" longs plan séquences de Paul Thomas Anderson permettent de patienter dans de bonnes conditions jusqu'à la descente aux enfers des principaux protagonistes. C'est le moment où le film prend toute son ampleur avec le choix judicieux d'une musique de fond au son de cloche et c'est un vrai régal de les voir tous sombrer les uns après les autres dû à leur choix de vie si particulier. J'ai beaucoup d'admiration pour PTA mais je dois dire que sur le même thème, Olivier Dahan a fait beaucoup mieux avec "Déjà mort" l'année d'après...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2011
    Avant Magnolia et Thre will be blood, paul Thomas Anderson sort son deuxième film en 1998 "Boogie nignts", une véritable fable à la fois drôle et dramatique dans le milieu du X dans les années 70 l'âge d'or du porno. Un casting exeptionnel composé de Wahlberg, Julianne Moore, Reynolds ou encore heather graham pour ne citer qu'eux. Une B.O réunissant les plus grands groupes de l'époque. Boogie Nights mérite son statut de film culte et de chef d'oeuvre.
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2018
    De 1977 à 83, dans une ambiance libertaire encore épargnée du sida et du mercantilisme dévastateur de l’industrie de la cassette vidéo adulte, un réalisateur de films érotiques repère un grand ado exceptionnellement bien monté, dont la carrière le propulsera très vite au rang de star nationale du porno. La première partie relate l’ascension fulgurante d’une célébrité transitoire, bientôt suivie de son inévitable déchéance, programmée par ces règles de superficialité triomphante et de course au spectaculaire transitoire. Sous le ton d’un vaudeville glauque et désinvolte, valsant avec les puissances de l’argent, du sexe et de la drogue, ce film est un pamphlet sur la dangereuse inconscience de l’école de l’illusion éphémère, filmée depuis les coulisses coïtales insolites et banalisées d’un certain cinéma, avec la finesse de ne jamais montrer la moindre scène de cul. L’intérêt se focalise dans le syndrome de la star, dans le feu d’une ascension insolente autant que dans la menace de la disjonction identitaire par narcissisme mégalomane.
    A mes yeux le personnage le plus paradoxal, c’est l’attachant réalisateur blasé (Burt Reynolds) qui conserve malgré tout l’âme d’un cinéma poétique, tournoyant autour de ce grand gamin doué (Mark Wahlberg) dont l’immaturité ne lui permet pas de voir venir la perversion du succès facile, l’altération toxicomane, l’artifice financier et la duperie d’un trône illusoire. A l’instar de ces jeunes filles exploitées le temps de l’éclat passager de leur beauté, et reléguées dans le caniveau d’où elles proviennent une fois épuisée leur moment de gloire et de séduction, ce destin masculin se mêle à d’autres portraits tout aussi touchants. Car ce drame psychologique de 1997 s’enrichit des aventures d’autres acteurs déçus ou périmés, et de celui de l’épouse du réalisateur, incarnés par une flopée d’authentiques vedettes (Don Cheadle, Luiz Guzman, Alfred Molina, Julianne Moore, Philipp Seymour Hoffman, Thomas Jane, William H. Macy, John Reilly…), toujours très sympas à revoir, surtout avec leur look d’il y a 20 ans.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2011
    ce film est glauque a souhait vraiment très dérangent!!
    stebbins
    stebbins

    499 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2008
    A ce jour, Boogie Nights est le moins bon film de Paul Thomas Anderson...mais il est déjà très remarquable ! Un casting prestigieux : le jeune Mark Walhberg qui campe à merveille Dirk Diggler, l'excellent Burt Reynolds, la délicieuse Julianne Moore ou encore le phénoménal Philip Seymour Hoffman. On sent déjà le talent monstrueux de P.T. Anderson qui maîtrise son scénario de bout en bout : le film, traitant de la pornographie, n'est jamais vulgaire. La mise en scène est virtuose et certains plans évoquent le Soy Cuba de Kalatozov ( notamment certains plans séquences ), mais le jeune cinéaste parvient à se détacher de ses modèles en affirmant aussi son propre style : fluidité des mouvements de caméra, humour grinçant...Un très bon premier film, plus noir qu'il n'y paraît ( le titre est teinté d'ironie ), porté par des comédiens d'exception et par un réalisateur à convictions. Un petit bijou jouissif et suggestif...Seul ombre au tableau : le dernier quart d'heure s'essouffle un peu. A découvrir absolument !
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 972 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2023
    Sur une super intro où la caméra se balade au milieu d'un night club dans les années 70 sur une chanson du pure disco, j'ai tout de suite vu que j'allais kiffer mon moment. Et c'est bien le cas, Paul Thomas Anderson réalisant un film à la mise en scène parfaite au ton franchement comique sur un scénario pour le moins original. Il arrive à faire un film sur le milieu du porno en suggérant bien plus qu'en montrant (oh frustration). Si Wahlberg fait une prestation correcte, le reste du casting brille, à commencer par Julianne Moore et Burt Neynolds dont le rôle lui va parfaitement. Un léger ventre mou au bout d'1h30 et un trop plein de musiques à certains moments (bien que les choix sont excellents) m'empêchent de mettre plus. Néanmoins, certaines scènes restent et quand la fin arrive, sans véritable clôture du récit, je suis déçu tant j'ai passé un excellent moment.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2008
    Avec la mise en scène virtuose d'un Scorsese et la narration ambitieuse d'un Altman, accompagné d'une interprétation irrésistible des acteurs, Boogie Nights s'impose sans mal comme l'un des plus grands films des années 90. On disait sûrement déjà à l'époque que PT Anderson ira loin...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Film culte de toute une génération, je n’avais encore jamais vu «Boogie Nights» second long métrage de Paul-Thomas Anderson (PTA pour les intimes) qui nous plonge dans les coulisses du cinéma pornographique. Malgré ses couleurs chatoyantes, son ambiance musicale très ‘‘Beach Boys’’ qui nous donne terriblement envie de retourner en vacances, et son excellente distribution : ce long-métrage se révèle plus complexe qu’il n’y paraît.

    Avec «Boogie Nights» son réalisateur qui convoque à la fois exercice de style (avec des plans de caméras qui font à la fois penser aux films des années 70 comme ‘‘Grease’’ ou ceux de Martin Scorssese) et livre surtout une critique acerbe, cynique et bien penser dans ce milieu. On est comme le personnage de Mark Whalberg qui est vraiment remarquable dans son rôle d’abord fasciner par l’histoire qui se joue puis étouffer. C’est trash et crue mais jamais vulgaire. On sent que le réalisateur cherche la véracité dans son propos, même si c’est parfois maladroit. Outre tout cela il y a de très bons numéros d’acteurs. Bien sûr, Mark Whalberg dont j’ai déjà parler mais également Julianne Moore et surtout Burt Reynolds qui écrase presque de son talent les autres membres de la distribution.

    Enfin de compte, j’ai passer un très bon moment, assez surpris d’accrocher à l’intrigue du film et son propos. Bien avant le «Loup de Wall Street» il y a avait «Boogie Nights» tract paradoxale sur la pornographie. Qui à la fois la dénonce, et l’encense. Moi qui n’avais vu de PTA que ‘‘Phantom Thread’’ que j’avais bien aimé mais que je trouver tout de même un peu aseptiser, mon visionnage m’as convainque de m’intéresser davantage à son univers.
    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2012
    Après avoir vu et apprécié dans l’ensemble Punch-Drunk Love, je me suis attelé à voir Boogie Nights. C’est donc mon deuxième Paul Thomas Anderson et je commence à comprendre les codes de ce réalisateur pas comme les autres.
    Ca commence fort avec un plan-séquence assez magistral de plusieurs minutes qui nous met dans le bain, et nous présente dans le désordre les différents personnages avec lesquels nous allons avoir affaire. Univers du porno des années 70 et 80 aux Etats-Unis, percée d’un acteur au membre principal plus volumineux que la moyenne, et arrivée de la drogue dans le milieu constituent les axes principaux du film.
    Il faut dire que c’est techniquement très abouti, on a droit à de long plans-séquences mélodieux (la musique ayant un rôle très important dans le cinéma de Paul Thomas Anderson), des mouvements de caméras captivants (je pense aux dialogues entre 3 ou 4 protagonistes et quand la caméra tourne autour du groupe, dans le dos des acteurs) et une mise en scène remarquable, bien qu’un peu lassante lors du « tournant » du film si je puis dire, là où il prend un autre sens.
    Le film dure environ deux heures et trente minutes, ce qui est long, mais pas dérangeant quand le tout est correctement rythmé. Or j’ai ressenti comme un petit coup de moins bien aux deux-tiers du film, une vraie perte de vitesse. Heureusement les 20 dernières minutes nous remettent dedans et nous laissent sur une bonne note.
    Côté acteurs j’ai trouvé Mark Wahlberg très convaincant dans ce rôle atypique où il ne joue qu’un jeune homme de 17 ans. Les différents seconds rôles sont pas mal aussi, avec une mention spéciale à Philip Seymour Hoffman qui arbore le style vestimentaire du siècle.
    Pour conclure je dirais que j’ai vraiment passé un bon moment, Paul Thomas Anderson n’a pas encore réussi à me faire littéralement jouir de plaisir devant un de ces films mais ça avance, car son style cinématographique a tous les ingrédients susceptibles de m’intéresser.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Paul Thomas Anderson livre un film original, parfois drôle, et souvent violent sur le thème de la pornogrpahie. Un thème finalement peu abordé par le cinéma traditionnel mais qui prend tout son sens ici. On y découvre un monde peu connu, celui de la San Fernando Valley au Etats-Unis. Véritable mecque du porno mondiale, le film montre bien l'esprit qui règne sur ce petit coin de Californie où sexe rime avec business.
    Et pour ceux qui ne serait pas convaincu, spoiler: on voit l'argument principal de Marky Mark à la fin du film
    !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mars 2013
    Pour l'un de ses premiers films, Paul Thomas Anderson nous présente un film à l'ambiance groovy détonnant.
    Si on peut lui reprocher un fond quelque peu délaissé, la forme du film se révèle particulièrement soigné, comme en témoigne les excellents plans séquences qui ponctuent le film et prouvant le talent de Paul Thomas Anderson à suivre ses acteurs. Il retranscrit ainsi parfaitement l'ambiance des années 70/80 sans jamais trop accentuer, s'appropriant même les codes cinématographie de l'époque, notamment les scènes de tournage filmée sur le support original. Cette ambiance permet de ce fait de mieux intégrer le double ton sur lequel repose le film.
    Boogie Nights, c'est aussi un savant mélange entre comédie et drame que l'acteur principal, le jeune mais déjà très prometteur Mark Whalberg, s'approprie pour nuancer son personnage. On y découvre aussi Philip Seymour Hoffman dans un rôle très différent, moins sérieux mais toujours aussi bon, surprenant agréablement. Le mélange de ton donne ainsi aux scènes une certaine intensité, mesurée et calibrée. On pensera notamment à la scène du nouvel an, dramatique et brutale qui ouvre la seconde partie sur un ton plus sinistre. On passe du rire et de l'euphorie à l'effroi en quelques plans. Ce système permet aussi au film de garder un rythme constant et plaisant qui ne se perd que très peu sur les deux heures trente du film.
    Malgré tout Boogie Nights est un film imparfait sur de nombreux points qui contrastent avec la très bonne mise en scène. Le premier défaut notable réside dans les longueurs qui ponctuent un peu trop le film, PTA se reposant un peu trop sur ces thématiques pour oublier quelque peu le scénario. Bien qu'il soit original, ce dernier se contente d'un enchaînement d'actions académique jusqu'à un final qui se lâche un peu plus et dont aurait aimé retrouver son côté imprévisible tout au long du film. L'autre défaut du film réside dans le panel de personnages trop peu exploités. Si ces derniers sont cependant moins stéréotypés, il n'en reste pas moins prévisibles et ne servant surtout qu'à mettre en valeur Mark Whalberg.
    On prend tout de même un certain plaisir à regarder ces mésaventures dans le monde si fermé de la pornographie, en partie grâce à la mise en scène dynamique de qualité de PTA.
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