Boogie Nights
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this is my movies
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736 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 avril 2016
Déjà connu de quelques cinéphiles pour "Hard eight", l'ultra-doué P.T. Anderson explosa à la face du monde avec ce film, biopic fictif inspiré par la légende du porno J. Holmes, connu pour son sexe démesuré. Le talent de metteur en scène de Anderson est visible dès l'ouverture avec ce plan-séquence magistral qui présente en 3 minutes chrono les personnages principaux. Mais le talent visuel de Anderson, c'est aussi sa recherche d'axes, de plans et de compositions sublimes et narrativement très utiles car sa maîtrise de la grammaire visuelle lui évite de nombreuses répétitions. C'est aussi un scénariste hors pair qui raconte différents destins avec un brio peu commun, depuis largement repris, avec des dialogues parfaits et des acteurs à son service, son flair et ses qualités dans ce domaine étant au dessus de la moyenne. Un cinéaste complet donc qui se révèle dans ce film noir, violent, dur, âpre et tortueux, peinture d'un milieu décadent et en pleine mutation, le tout au milieu d'un Los Angeles lumineux. Des destins forts, brillamment interprétés, un film sans bout de gras malgré sa longueur, dense et riche de nombreux clins d’œil pour les puristes. D'autres critiques sur
Roub E.
Roub E.

1 052 abonnés 5 076 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 26 avril 2022
Évocation romancée de la vie de John Holmes première star américaine du porno, Boogie Nights profite de ce sujet pour faire une opposition 70’s 80’s. Film chorale avec des acteurs tous au diapason, multipliant les personnages et les points de vues sur une histoire commune, il bénéficie d’un souffle incroyable grâce à une mise en scène millimétrée et pleine d’idées, accompagnée d’une BO à tomber. Opposant comme je le disais des années 70 légères et sans arrières pensées aux années 80 où le culte de la réussite et de la performance entraine ses protagonistes dans une impasse le film perd justement un peu de sa force dans un final trop optimiste par rapport au Rise and Fall qu’il avait montré pendant deux heures et demie superbes.
Arthur Debussy
Arthur Debussy

167 abonnés 708 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 août 2022
Il y a deux Paul Thomas Anderson. Le démiurge kubrickien et méticuleux (« There Will Be Blood », « Phantom Thread »...) et le chroniqueur amusé et foutraque de l'envers du rêve américain, dépeignant une époque révolue avec toute une galerie de personnages totalement barrés (« Inherent Vice », « Licorice Pizza »...). « Boogie Nights » penche du côté de la deuxième facette du cinéaste. C'est à se demander, d'ailleurs, comment ces deux aspects cohabitent chez un même homme tant ils sont éloignés...

« Boogie Nights » est un long métrage mi-sérieux mi-délirant sur l'envers de l'industrie pornographique, dans les années 1970 et 1980. Le film suit une trame scorsesienne d'ascension puis de chute d'un acteur porno. On retrouve le goût d'un Scorsese pour les scènes bigger than life, l'adrénaline et le bad trip. Anderson n'échappe pas non plus à une certaine complaisance, même si son propos est plutôt équilibré.

Malgré tout, l'avalanche de superficialité et un certain manque de liant et de rigueur font que ce film n'a pas emporté totalement mon adhésion. Les acteurs sont impeccables, rien à dire, la photographie et la musique aussi. Mais il manque à ce long métrage quelque chose... Dans tous les cas, c'est un film solide, avec son lots de scènes cultes. Un film impressionnant, même, quand on sait que P. T. Anderson l'a réalisé quand il avait seulement 27 ans...
Mirobole Pancrate
Mirobole Pancrate

42 abonnés 249 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 décembre 2024
Grandeur et décadence d'un héros du X et de son entourage à la charnière des années 70 et 80 (l'apparition de la VHS y tient rôle d'avancée technologique perturbatrice). La réalisation est virtuose, la galerie de personnages réussie, l'humour infusé plutôt efficace, mais le film ne dit finalement pas grand chose une fois que la boucle est bouclée.
Nicolas S
Nicolas S

48 abonnés 565 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 février 2018
'Boogie Nights' commence en trombe, dans un feu d'artifice 70s : c'est drôle, coloré, rythmé. Malheureusement le film se perd ensuite, de la même façon que ses héros, dans des intrigues secondaires sordides et inutiles qui nous font craindre la tragi-comédie moralisatrice. Si PTA a finalement le bon goût de sauver ses personnages, on ressort tout de même un peu épuisé de ce 'Boogie Nights' trop long, trop plein de fioritures, et parfois excessif jusqu'à l'hystérie dans ses situations comme dans ses effets visuels et sonores.
bobbyfun
bobbyfun

44 abonnés 1 265 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 31 janvier 2020
Vibrant hommage de l'âge d'or du porno, Anderson le dépeint comme s'il en était une grande famille. Magnifiquement touchant.
thebat
thebat

22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 avril 2011
Tout simplement excellent, du fun, de la bonne musique, de bons acteurs, du dérangeant, de l’émouvant, on passe par toutes les émotions. Je n’ai pas vu le temps passer.
liamsi
liamsi

19 abonnés 474 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 octobre 2018
Le film le plus dynamique de Paul Thomas Anderson, visuellement c'est toujours aussi soigné et contrairement à ses autres films il y a une petite touche d'humour très bienvenue. Le dernier chapitre du film est brillant voire culte !
NeoLain
NeoLain

5 239 abonnés 4 743 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 13 mars 2008
Même dans des tournages hard, Paul Thomas Anderson crée constamment une sorte de jeu avec le spectateur : ne jamais lui montrer ce qu'il s'attendrait à voir. Sa caméra flâne, observe les désirs, les frustrations, l'euphorie factice de ces années-là, celle de la prétendue libération des moeurs. Elle observe et ne juge pas. Sa plus belle réussite, c'est tout de même le personnage incarné par Julianne Moore, mère déchue et star de porno, "maman et putain", en quelque sorte. La mise en scène est splendide et une BO monstrueuse. Un autre point fort : l'acteur Mark Wahlberg. Bref, ce film est un chef-d'oeuvre !
Aulanius
Aulanius

203 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 juin 2012
Il me manque plus qu'un film ("Double Mise") pour avoir vu toute la filmographie de Paul Thomas Anderson. Ce que je remarque, c'est qu'au fil des années, on monte en puissance car "There Will be Blood" est pour moi, un vrai bijou du septième art. Ici, dans le cas présent, les acteurs sont convaincants grâce à un super casting (j'adore William H. Macy), le thème est intéressant même si l'industrie de la pornographie n'est pas trop mon dada. Ce qui relève la donne, c'est le fait que l'on traite plutôt des débuts de ce commerce devenu international. D'ailleurs, ça ne m'étonne pas que le réalisateur ait fait appel à des spécialistes du genre (actrices et metteurs en scène). L'ambiance y est comme d'habitude, un peu étrange sans trop abusé non plus fidèle à notre directeur. J'ai trouvé, cependant, le tout un peu long car pas mal de choses auraient pu êtres raccourcis. Ce qui m'a plus, c'est qu'au fil des minutes, on monte en puissance, comme si c'était un compte à rebours. La bande originale est tout bonnement parfaite et je n'en n'attendais pas moins à vrai dire. Déçu par certaines choses mais bon comme on dit, personne n'est parfait. Pour l'instant, je dois dire que c'est le long métrage de ce réalisateur qui m'a le moins plu. Mais je ne dirai pas pour autant que c'est un mauvais film, j'ai "le cul entre deux chaises" en fait. A vous de voir. 12/20.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 13 décembre 2018
Le panaché sexe, drogue et disco sans danger au commencement de l’histoire, cette réalisation possède la plus grosse paire du grand cinéma étalé sur deux décennies, la wave party reprend la seconde en continu olé-olé. Un hommage à la production de vidéo cassette pornographique et aux humbles films de série B et Z. Les réalisateurs pornographes sont des coquins voyeurs pour leurs résistances à la débandade du rire. Un fond dramatique chez cette star du X masculin, beau sensuel comme dieu grec, prêt à tout pour réussir dans ce milieu de gus et nenettes de la débauche planante. Une mise en scène constante, des drames, de la nymphomanie, un milieu de cocuage coule à flot l’alcool et la snife jusqu’à l’overdose de drogue du roi dollars. Beaucoup de choses intéressantes à retenir dans cette longue intrigue coquine se glisse aussi derrière une parodie où tout tourne autour du sexe et l’on se demande pourquoi c’est toujours les mêmes qui raflent les prix « Oscar du Hot ». Ça bouge énormément dans une ambiance pleine de musiciens rockeurs discothèques, des copains avec les pornographes pour leur filer la dose substantielle. Fini les années 70, place à 80 et la technicité électronique d’avant-garde direction l’Est, Nena et son 99 luftballons
konika0
konika0

31 abonnés 778 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 novembre 2016
Sexe, drogue et disco. Dans ce film fleuve de 2h30 qui couvre une période longue, on suit le parcours d'un jeune gars qui tente l'aventure dans le porno de la grande époque. La réussite est totale. Les décors sont très chouette et l'ambiance parfaitement rendue. La réalisation est précise et fouillée. Le scénario, bien que parfois prévisible, maintient tout l'intérêt de l'histoire. Et en toile de fond de ce récit tragi-comique, on assiste à la mutation d'un monde, au bouleversement de ses codes et à ses transformations technologiques. Jamais moralisateur, le film dresse de singuliers portraits. Au final, il nous dit combien la réalité d'aujourd'hui serait outrancière pour ces personnages à la fesse fière et au sein généreux et pourtant si candides. Belle réussite !
Wobot
Wobot

21 abonnés 137 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 29 août 2012
Au niveau de la mise en scène,Paul T. Anderson est très loin de "There Will Be Blood" et propose donc une réalisation énormément "scorsesienne",qui n'est pas pour me déplaire et rend cette entrée dans le monde du porno jouissive.Le seul hic,c'est qu'on a du mal à percevoir la personnalité cinématographique d'Anderson car étouffé par l'influence du grande cinéaste de "Taxi Driver".Donc,un très grand film de Scorsese mais pas réellement de Paul T. Anderson...
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 24 avril 2008
Quelle déception ! On m'avait dit tellement de bien sur ce film, et je n'ai vu qu'une bande de débile qui font du cinéma X. Quel est le propos du film ? Faire un film sur des faibles d'esprits, OK, mais encore faudrait il leur donner un peu d'épaisseur a ces personnages.
La réalisation est pourtant dynamique et originale, mais les personnages sont si creux à tout les niveaux...
Redzing
Redzing

1 200 abonnés 4 547 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 septembre 2023
"Boogie Nights" présente des personnages fictifs, mais s'inspire très fortement de la vie de John C. Holmes, légendaire star du porno américaine. L'homme était connu pour ses mensurations incroyables, avant de voir sa carrière s'effondrer à cause de ses addictions, puis du SIDA.
L'occasion pour Paul Thomas Anderson de dresser un portrait très bienveillant, presque nostalgique, du porno de la San Fernando Valley, lors d'une transition clé. La fin des années 70 au début des années 80. Autrement dit, lorsque le porno est passé d'un âge d'or (insouciance généralisée, films "artistique" tournés pour le cinéma...), à un brutal nivellement par le bas (hégémonie de la VHS, drogues, MST...).
Difficile de croire que le réalisateur n'est qu'à son deuxième long-métrage, et n'a même pas 30 ans. Car le récit choral est maîtrisé, et la réalisation offre une fluidité éclatante, qui assume pleinement ses références (De Palma, Scorsese, entres autres). Utilisant régulièrement des travelings et plans-séquence pour présenter son univers, ou la situation de ses protagonistes.
A ce niveau, le film offre une impeccable galerie d'acteurs, dont plusieurs verront leur carrière bondir suite au succès commercial et artistique. En tête, Mark Wahlberg en star du porno qui va dégringoler. Mais aussi Julianne Moore en figure maternelle fissurée. Ou John C. Reily en meilleur ami indéfectible, et tant d'autres.
Pour l'anecdote, "Boogie Nights" relança la carrière de Burt Reynolds, qui campe un réalisateur paternaliste et ambitieux. Celui-ci fut pourtant très critique de l'expérience de tournage et de Paul Thomas Anderson !
Le film propose également une BO appropriée et des costumes clinquants, qui nous remettent dans l'esprit de l'époque. Il est peut-être un poil dommage d'afficher de petites longueurs, avec notamment quelques personnages peu utiles (dont celui de Luis Guzman).
"Boogie Nights" n'en demeure pas moins un très bon drame sur l'industrie du X, régulièrement salué par ses vrais acteurs.
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