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    Minuit dans le jardin du bien et du mal
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    136 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2024
    Avec "Minuit dans le jardin du bien et du mal", Clint Eastwood livre un thriller énigmatique dans un lieu chargé de secrets et de personnages hauts en couleur. Kevin Spacey est parfaitement glaçant dans le rôle de l'élégant et ambigu Jim Williams, mais John Cusack manque parfois de relief pour incarner le journaliste au cœur de l'intrigue. La réalisation d’Eastwood est maîtrisée, mais le rythme peut paraître inégal, s'étirant parfois au détriment de la tension narrative. L'atmosphère gothique et l'exploration des thèmes de la justice, de la morale, et du charme empoisonné de Savannah confèrent au film une certaine richesse. Un film intrigant et singulier, mais qui peine à trouver le juste équilibre entre mystère et profondeur psychologique.
    Hardecho
    Hardecho

    1 abonné 50 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2024
    C'est la première fois que je m'ennuie devant un Eastwood. En soi, cette petite enquête policière menée à un train de sénateur n'a rien de captivant, en tout cas pour moi qui ne suis pas fan du genre. D'autre part, le style très classique d'Eastwood sied mal à la description de ce microcosme déjanté et un brin décadent. J'y aurais plutôt vu les frères Coen. La force du cowboy cinéaste résident habituellement dans sa capacité à faire ressentir la profonde humanité de ses personnages, à susciter l'empathie. Ici, il se perd en se concentrant sur leur folie. Niveau acteurs, c'est le grand écart : autant Kevin Spacey tient son rôle à la perfection, autant l'air ahuri de Cusack, tristement égal à lui-même, agace vite. Très décevant.
    Lina
    Lina

    9 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2023
    Film moyen mais très bonne performance des acteurs.
    j'ai beaucoup aimé certain plans mais trouvé le film très long
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2023
    Il n’est pas anodin que John Kelso effectue le trajet depuis l’aéroport jusqu’au centre-ville en bus touristique, scandé par les informations que transmet le guide à ses passagers : les personnages, dans Midnight in the Garden of Good and Evil, valent davantage pour le portrait qu’ils brossent de la ville si particulière de Savannah, que Clint Eastwood révèle dans ses fondements les plus secrets. Le procès qui encadre le récit vaut ainsi pour son exploration de la vérité, notion ramenée à terme à celle de subjectivité du spectateur, et déclinée par chacun des habitants qui apporte avec lui son excentricité et, donc, sa vision du monde.
    La mise en abyme entre fiction et réalité s’accentue lorsque nous découvrons que certains résidents campent leur propre rôle : Jerry Spence (le coiffeur), Emma Kelly (la pianiste) et la Lady Chablis (l’artiste travesti), pour ne citer que les principaux. Eastwood capte à merveille les tensions à l’œuvre dans une ville plurielle et qui pourtant témoigne d’une grande homogénéité : si plus de la moitié de la population est d’origine afro-américaine, la richesse semble détenue par une élite blanche qui entretient son pouvoir lors de fêtes mondaines et de réceptions codifiées (le bridge des femmes mariées compte parmi elles). Dès lors, des cérémonies similaires sont données parmi les familles noires, comme celle en l’honneur des jeunes célibataires nommée Alpha Phi Beta où se rend l’indésirable Lady Chablis.
    Le principe qui gouverne le long métrage est celui de perturbation de l’ordre : ladite Lady vêtue de bleu s’affiche aux bras d’un prétendant, l’arrivée d’un journaliste et écrivain dont tout le monde connaît le nom sans qu’il ne se soit présenté, les coups de pistolet tirés chez Jim Williams, l’infirmière qui a rectifié un oubli de la police témoigne au tribunal, les pratiques sexuelles de Jim et de Billy sont dévoilées au grand jour et heurtent la sensibilité d’une assistance puritaine, etc. Le surnaturel s’invite même à plusieurs reprises, s’incarne dans la figure prophétique de Minerva évoquant, par son nom, la déesse de la sagesse qui rejoint, à son tour peut-être, la statue filmée en ouverture et en clausule, celle de la fille aux oiseaux (Bird Girl) tenant dans chaque main un bol destiné à apporter boisson et nourriture aux volatiles. Eastwood la regarde telle une allégorie du Bien et du Mal, se gardant bien de se rallier à l’un ou à l’autre pour célébrer l’humain dans sa complexité fondamentale.
    Un beau portrait de Savannah et des marginaux qui l’animent – celles et ceux qui, en raison du procès, quittent temporairement la marge pour se retrouver au centre de l’attention –, que dessert pourtant une mise en scène trop hachée et approximative par moments, au sein de laquelle l’onirisme peine à naître.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2022
    Le titre « Minuit dans le jardin du bien et du mal » résume parfaitement le film. Arrivé dans un sud comme en terre étrangère, un écrivain et journaliste « yankee » (John Cusak) va découvrir dans une terre de vaudou (où pour comprendre les vivants doivent parler aux morts), des personnages plus inattendus les uns que les autres. De l’énigmatique et richissime Williams (dont les motivation restent ambigus) à Minerva (Irma P. Hall) la mystérieuse prêtresse vaudou, en passant par Mandy (Alison Eastwood) superficielle seulement au premier abord et surtout Lady Chablis, un incroyable travesti dont chaque sortie en public entraine l’angoisse d’un dérapage incontrôlé vers les bas fonds de l’outrance et de la vulgarité. Il n’en sera rien, le réalisateur restant toujours à la limite, parfois à l’extrême limite comme dans le bal des débutantes afro américaines, une des inversions les plus significatives du film. Dans cet univers au chaque pas, chaque découverte amène une énigme qui cache une surprise, le rationnel new –yorkais écarquillera des yeux qui peinent à croire ce qu’ils voient et ouvrira la bouche pour récupérer une respiration rendue difficile. Enfin comble de l’ironie, le document qui sauve l’accusé au tribunal est un clin d’œil narratif supplémentaire, car il ne change rien à l’histoire si ce n’est qu’il permet à Jim Williams de prononcer cette phrase devenue culte : « la vérité, comme l'art, réside dans le regard du spectateur. ». Dans une réalisation techniquement parfaite où chaque scène est bien scriptée, chaque mouvement de caméra d’une fluidité sans accroc et chaque plan construit avec soin, le casting exprime les personnages avec justesse, avec mentions particulières pour Kevin Spacey et l’inattendu Lady Chablis et ce pied de nez à la réalité puisque le vrai avocat Sonny Seiler (ici Jack Thompson) interpréte le Juge White. Le tout accompagné par une musique très locale de Lennie Niehaus. Bien sur dans le jeu des miroirs Eastwood n’a pas la virtuosité d’Hitchcock, ni sa créativité visuelle. Mais il évite aussi les moments spectaculaires et parfois malhonnêtes du « maître », pour offrir un déroulé élégant, par la grâce d’une fluidité maîtrisée de bout en bout. Et dire que ce grand film est considéré, à tort, comme un Eastwood mineur.
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2022
    Malgré un casting en béton armé et Clint Eastwood à la réalisation, ce film ne décolle jamais. L'intrigue ne nous passionne pas du tout, on se demanderait même si c'est bien Eastwood est à la réalisation tant on ne reconnaît pas du tout la patte du cinéaste. Je n'ai pas du tout saisi le message qu'il a voulu faire passer, peut être qu'il fallait être tolérant sexuellement vu ce qu'il nous présente entre travestis et homosexuels. Bref, du bas de gamme malgré la présence de cadors comme Kévin Spacey et John Cusack. Un Eastwood très décevant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    Que vous soyez un fan du livre ou un nouveau venu Minuit dans le jardin du bien et du mal est sûr de vous décevoir. Le roman qui n'est déjà pas fameux consiste en un certain nombre de croquis de personnages suivis d'un court mystère et il a été transformé en une intrigue mystérieuse remarquablement banale. Le scénariste a également ajouté une intrigue secondaire romantique probablement parce que le public le demande ou peut-être parce que la fille du réalisateur avait besoin d'un rôle féminin. Enfin la grâce le charme et la bizarrerie de Savannah si bien rendus dans le livre ont complètement échappé au réalisateur et le film dure trop ce qui ne laisse rien a regarder d'intéressant pour le spectateur...
    Enfantduparadis
    Enfantduparadis

    1 abonné 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Eastwood prend le contrepied de sa réputation de reac. Kevin Spacey prouvait déjà qu'il a autant de courage que de talent en dévoilant son orientation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Mon avis est mitigé sur ce film de Clint Eastwood, il s'en dégage de bonnes choses comme un très bon jeu d'acteur porté par John Cusack et le charismatique Kevin Spacey, ainsi qu'une véritable plongée dans la culture du sud des États Unis portée par une image lumineuse. Néanmoins le manque de rythme et le fait que la trame de ce thriller ne soit pas très interessante viennent plomber l'ambiance...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    Journaliste débarqué de New York à Savannah sans trop savoir pourquoi, John Cusack va avoir de telles surprises que son reportage va se transformer en roman. Comment cela se produit exactement, on le laissera à la part de mystère que recèle (et nécessite ?) l'inoculation de la ville au spectateur.

    On découvre celle-ci en même temps que lui, et elle devient le seul monde réel tant les bizarretés assaillent : même le New York du reporter perd de sa normalement indestructible substance tandis qu'Eastwood fait découvrir Savannah dans son plus pur exotisme, sans jamais perdre de vue que le divertissement et la "dramatisation" que le générique de fin admet avoir opéré sur le livre doivent receler un fond véridique et qui parle (aussi bien à ses compatriotes qu'au reste du monde) sur le sujet de l'Amérique profonde.

    Au gré de rencontres et de scènes qui ont chacune leur caractère, c'est précisément une transformation que le film pratique : l'inquiétant se familiarise, on assimile l'étrange, et l'on finit par comprendre - ou croire que l'on comprend - comment ce bout de Géorgie vient s'agencer dans le grand puzzle de quarante-huit pièces qui se tient à gauche de l'Atlantique. Fini le "Autant en emporte le vent sous mescaline", c'est un univers vrai et fonctionnel que révèlent les interactions loufoques de personnalités fortes.

    Le melting pot est jouissif : entre l'accent du Sud, la présence du vaudou, la continuation socialement intégrée de la séparation des Noirs et des Blancs, et la distance du personnage de John Cusack qu'on a eu la merveilleuse idée de mettre là en sa pure qualité d'observateur et de journaliste, sans attaches sentimentales et pourtant pertinent, le film transpire un processus créatif en grande immersion (aussi bien dans l'histoire du crime qui l'inspire que dans celle du roman qu'il adapte ou l'atmosphère de Savannah).

    Il ne faut pas en attendre une grande épopée criminelle ou policière, ni une contextualisation socio-politique solide, et il n'est pas tout à fait qualifié au statut de "grand film américain" mais c'est un film qui vient du cœur et dont chaque image scintillera dans l'œil du spectateur.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    run100
    run100

    5 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2020
    Fan d'une grande partie des films d'Eastwood qui sont pour moi de véritables chefs-d’œuvre ("Un monde parfait", "Mystic River", "Impitoyable", "Gran Torino", "Million Dollar Baby"), d'autres des films intéressants et quelques-uns que je trouve mauvais. Bref, j'étais passé à côté de celui-ci et c'est une bonne surprise: un mélange faisant penser aux frères Coen par rapport à la galerie de personnages hauts en couleur, un peu à David Lynch par le caractère un peu mystérieux et ésotérique qui s'en dégage. Mais Eastwood garde sa patte notamment par l'humour, par des clins (clint?) d’œil, le décalage naïf du héros (John Cusack très bon surtout au début dans la découverte de tous les univers de Savannah tous plus étranges les uns que les autres), le toujours impeccable et insaisissable Kevin Spacey. Le film, de facture classique, distille peu à peu l'étrangeté de manière discrète et habile avec la transsexuelle, le gars qui ballade son chien invisible, la vieille dame "black" qui communique avec les morts, sans perdre de vue l'enquête en cours et les comportements tous bizarres des habitants de cette ville! On est embarqué, pas ennuyé, intrigué, intéressé jusqu'au bout, encore un morceau de bravoure du maitre Eastwood qui est décidément un immense cinéaste de notre temps!
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2019
    Après un générique où la caméra se faufile entre des tombes dans le brouillard, finissant sur une statue qui est une allégorie de la justice et de la dualité, les deux thèmes principaux du film, le premier plan évoque immédiatement cette dualité : la caméra suit d’abord (travelling en contre-plongée) un policier à cheval, symbole de la force, de la raison et de la certitude ; puis s’abaisse sur un personnage devant lequel le policier passe, une femme noire , une mendiante qui semble entretenir des liens particuliers avec les écureuils du parc, qui s’avérera être une éminente adepte du culte vaudou. Toute la force de Eastwood est déjà là, et la manière dont il crée en une dizaine de minutes une impression d’étrangeté paisible est impressionnante. Le film a ensuite plusieurs aspects majeurs : sur une trame policière et juridique, où l’on cherche vainement la vérité, Eastwood dresse avec talent le portrait de la bonne société sudiste de Savannah, de ses conventions et de ses travers, et introduit intelligemment une dose de croyances et traditions irrationnelles lui donnant aussi une dimension mystique. Loin de tout manichéisme et de jugement tranché, il est aussi un hymne à la relativité et à la tolérance.
    Un très grand film, sur les vivants et sur les morts.
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Un très bon polar réalisé de belle façon par Clint Eastwood. Il nous propose avec " Minuit dans le jardin du bien et du mal " une BO de qualité et des images remarquables. Excepté quelques longueurs (le film dure 2H30), la mise en scène est sans faille.
    Le solide scénario, adapté par John Lee Hancock, est basé sur la justice et l'homosexualité. Il nous conte, avec une belle progression, l'histoire de citoyens de Savannah une petite ville du sud des États-Unis. On y rencontre une belle collection de personnages atypiques : Mr Driggers l'homme aux mouches, Minerva la prêtresse vaudou, Melle Devo (allias Lady Chablis) le show-girl travesti ...
    L'affiche nous offre un excellent John Cusack débordant de naturel et d'efficacité ; il est bien secondé avec la prestance du charismatique Kevin Spacey. Dans un joli second rôle Jude Law, que l'on voit malheureusement peu, incarne brillamment le personnage ingrat de Billy Hanson le dépravé.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2019
    Minuit dans le jardin du bien et du mal est un film à part dans la filmographie de Clint Eastwood. En effet, ce troisième film où il n’apparaît pas en tant qu’acteur (après Breezy et Bird) se situe dans un univers qui fait plus penser à la première saison de Twin Peaks qu’à l’univers habituel d’Eastwood. En effet, Savannah est une ville où les excentriques pullulent et frôle même une ambiance fantastique avec Patrick, le chien promené même après sa mort. Ainsi, Eastwood s’amuse dans un premier temps à décrire cette ville à l’ambiance peu commune. Toutefois, il adoptera un ton un peu plus sérieux pour les séquences traitant du procès en lui-même malgré la petite digression comique de la comparution de Lady Chablis. Il est d’ailleurs important d’évoquer ce personnage car, malgré les prestations de Kevin Spacey, de John Cusack, de Jude Law, d’Alison Eastwood ou de Geoffrey Lewis (pour sa dernière collaboration avec Eastwood), c’est ce personnage transgenre (le seul à interpréter son propre rôle dans le film) qui marque le film par sa personnalité totalement atypique. Le film est donc un mélange entre une description souvent comique d’une ville un peu étrange et un film de procès, le tout sur un rythme volontairement assez lent. Le résultat est donc assez déroutant pour toute personne s’attendant à un film caractéristique de l’univers eastwoodien, ce qui explique sûrement le peu de succès commercial qu’il rencontra, mais qui reste tout de même assez plaisant quand on sait à peu près à quoi s’attendre (notamment lors de la seconde vision).
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2017
    "Minuit dans le jardin du bien et du mal" est un film plutôt méconnu d'Eastwood mais qui m'a personnellement bien plu. La mise en scène est appliquée, Eastwood soigne ses plans tout en restant sobre pour laisser le champ libre à ses personnages. Ces derniers sont pour moi le gros point fort de ce film qui met en scène une flopée de personnages tous plus fascinants les uns que les autres. L'interprétation est tout aussi juste, avec notamment Kevin Spacey, qui m'a agréablement surpris dans un registre différent de ce qu'il a l'habitude de proposer. Le long-métrage propose un joli travail de l'atmosphère qui donne au film une ambiance particulière, difficilement définissable mais qui m'a séduite. Le film a quelques baisses de rythme et s'avère peut-être un peu long mais reste dans l'ensemble un film de très bonne facture qui gagne à être vu.
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