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    Minuit dans le jardin du bien et du mal
    Note moyenne
    3,5
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    136 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2015
    J'étais parti pour mettre deux étoiles, puis trois, puis deux... A vrai dire il est vraiment difficile de critiquer un film tel que « Minuit dans le jardin du bien et du mal ». C'est à la fois lent, un peu déconcertant et on ne comprend pas toujours où veut en venir Clint Eastwood. Mais de l'autre, c'est toujours aussi bien réalisé, écrit et peuplé de personnages étonnants, presque tous très bien joués, auxquels on peut ajouter quelques réflexions très pertinentes et plusieurs scènes vraiment réussies. Cela a beau ne pas être très « Eastwoodien », voilà une œuvre qui peut se targuer d'avoir une vraie atmosphère, interrogeant subtilement sur les frontières parfois infimes entre le Bien et le Mal, pour finalement se conclure de façon assez apaisée et sur une très belle chanson signée k.d. Lang. Inabouti donc, mais intrigant et même parfois envoûtant.
    Eselce
    Eselce

    1 392 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 décembre 2015
    Je n'ai pas aimé les personnages, l'histoire, l'univers. C'est long et ennuyeux. Je n'ai pas bien compris l'intérêt de ce film, aucun divertissement, pour moi.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2019
    Minuit dans le jardin du bien et du mal est un film à part dans la filmographie de Clint Eastwood. En effet, ce troisième film où il n’apparaît pas en tant qu’acteur (après Breezy et Bird) se situe dans un univers qui fait plus penser à la première saison de Twin Peaks qu’à l’univers habituel d’Eastwood. En effet, Savannah est une ville où les excentriques pullulent et frôle même une ambiance fantastique avec Patrick, le chien promené même après sa mort. Ainsi, Eastwood s’amuse dans un premier temps à décrire cette ville à l’ambiance peu commune. Toutefois, il adoptera un ton un peu plus sérieux pour les séquences traitant du procès en lui-même malgré la petite digression comique de la comparution de Lady Chablis. Il est d’ailleurs important d’évoquer ce personnage car, malgré les prestations de Kevin Spacey, de John Cusack, de Jude Law, d’Alison Eastwood ou de Geoffrey Lewis (pour sa dernière collaboration avec Eastwood), c’est ce personnage transgenre (le seul à interpréter son propre rôle dans le film) qui marque le film par sa personnalité totalement atypique. Le film est donc un mélange entre une description souvent comique d’une ville un peu étrange et un film de procès, le tout sur un rythme volontairement assez lent. Le résultat est donc assez déroutant pour toute personne s’attendant à un film caractéristique de l’univers eastwoodien, ce qui explique sûrement le peu de succès commercial qu’il rencontra, mais qui reste tout de même assez plaisant quand on sait à peu près à quoi s’attendre (notamment lors de la seconde vision).
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    Même s’il y eut Impitoyable et Sur la route de Madison, la carrière de cinéaste de Clint Eastwood n’était pas encore aussi connue qu’elle ne l’est aujourd’hui (surtout avec Mystic River, Million Dollar Baby, Mémoires de nos Pères, Lettres d’Iwo Jima, L’Échange, Gran Torino, Invictus). L’ancien Inspecteur Harry est également passé par des réalisations quelques peu douteuses (j’en parlais déjà au sujet du Maître de Guerre). Comme ce bizarroïde Minuit dans le jardin du bien et du mal, adaptation du roman éponyme de John Berendt.

    Inspiré d’un fait réel, l’histoire retrace le jugement d’un homme, Jim Williams, fêtard introverti, accusé du meurtre de son jeune compagnon. Un jugement qui, ici, sera vu par John Kelso, envoyé à Savannah (Géorgie) pour couvrir la fête de Noël du même homme et qui décide finalement de rester sur place jusqu’à la fin du procès. Ce qui lui donnera le temps de découvrir l’étrange faune que composent les habitants de Savannah (où le vaudou semble avoir une place importante). Et c’est là que vous vous posez cette question qui m’a tant trotté dans la tête : pourquoi Clint Eastwood ? Un tel récit n’est franchement pas dans ses cordes. Minuit dans le jardin du bien et du mal aurait très bien pu atterrir entre les mains Michel Gondry, Terry Gilliam ou même Tim Burton. Mais non ! C’est ce bon Clint qui en hérite, montrant qu’il n’est franchement pas fait pour raconter une telle histoire.

    Car Minuit dans le jardin… (marre d’écrire le titre !) n’est pas qu’une histoire de procès. Cela présente en plus des personnages hauts en couleur (une mamie vaudou, le vieil homme promenant un chien invisible, celui entouré de mouches, la célébrité drag queen…). Et c’est là qu’il faut reconnaître l’audace de Clint dans ce projet. Celle qui le fit sortir des sentiers des battus en osant sortir des clichés qui lui ont été attribués depuis le début de sa carrière. Ceux qui auraient pu lui faire pondre une simple histoire de procès comme Hollywood raffole au lieu de faire ressortir tout l’univers du livre. Malheureusement pour lui, il aurait peut-être valu rester avec cette étiquette là pour ce film. Car Clint allonge son histoire à tel point que les personnages n’ont rien d’intéressants, le film se montre d’un ennui parfois mortel, le bizarroïde ne marche pas à l’écran… Beaucoup de choses semblent meubler un scénario vide de sens et d’intérêt !

    Et quand je vous dis que cela aurait donné autre chose avec les réalisateurs cités plus haut, c’est que, vraiment, Minuit dans le jardin… pouvait se présenter de bien des manières dans les mains d’un expert ! Rien que cet homme toujours survolé par des mouches, où l’on voit clairement la tige qui les fait virevolter dans les airs. Comme pour des effets spéciaux « maison » à la Michel Gondry ! Avec lui à la barre ou un autre, tous les détails jugés étranges du film passeraient inaperçus (adéquats à l’univers qui nous est présenté, plutôt) ou bien délectables à nos yeux. Mais là, on se demande toujours « pourquoi ? » à chaque fois que l’on voit une étrangeté apparaître à l’écran. Et si le côté fantastique ne fonctionne pas pour le film, il n’est pas étonnant que le scénario ne mette pas non plus dans le mille.

    Dommage car, comme à son habitude (malgré quelques exceptions, comme Le Maître de Guerre) s’entoure d’excellents comédiens. Si Minuit dans le jardin… peut se montrer intéressant, c’est bien par sa distribution, qui réunit un John Cusack trop souvent cantonné aux seconds rôles ou bien mal exploité dans des blockbusters à gros budget (ah, la connerie cartoonesque de 2012…) alors que le comédien prouve là qu’il est capable de bien jouer ; et un Kevin Spacey qui, à l’heure actuelle, n’a eu qu’une fausse note dans sa filmographie (Superman Returns). Rien que pour un tel duo, nous ne pouvons que dire oui pour accepter de voir ce film.

    Sans oublier l’importance musicale qui importe à Clint pour ses films (le réalisateur confiant souvent la BO à son fils et en participant même par moment). Pour Minuit dans le jardin…, il confie la tâche à Lennie Niehaus, son compositeur de toujours jusqu’à Créance de Sang (2002) qui livre une bande son assez jazzy et donc entraînante, qui s’accorde avec le cadre qui nous est présenté dans ce film. Sans oublier d’apporter la (seule) touche de fantastique lorsque le film plonge dans la sorcellerie vaudou. Au moins, l’ambiance du film est soignée !

    Oui, on peut féliciter Clint Eastwood d’avoir voulu se lancer dans autre chose que son cinéma traditionnel (fait de westerns et de policiers). Mais il en fera malheureusement les frais en livrant un film bavard et fort ennuyeux, qui ne présente pas d’intérêt à part celui de présenter un bon casting et une bonne ambiance. Normal que Minuit dans le jardin… ne soit pas un film de la carrière du grand Clin qui ait marqué les esprits !
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2021
    Des personnages hauts en couleurs, la beauté des paysages de l'état de Géorgie et une atmosphère très étrange nous font oublier les quelques longueurs du film (notamment au début). Ce n'est pas le meilleur film d'Eastwood, très classique dans sa réalisation, mais les adaptations de roman au cinéma sont souvent compliqué, ici il s'en sort très bien. Niveau casting ce n'est pas excellent, John Cusack manque toujours autant de charisme mais les seconds rôles jouent très juste.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2023
    Il n’est pas anodin que John Kelso effectue le trajet depuis l’aéroport jusqu’au centre-ville en bus touristique, scandé par les informations que transmet le guide à ses passagers : les personnages, dans Midnight in the Garden of Good and Evil, valent davantage pour le portrait qu’ils brossent de la ville si particulière de Savannah, que Clint Eastwood révèle dans ses fondements les plus secrets. Le procès qui encadre le récit vaut ainsi pour son exploration de la vérité, notion ramenée à terme à celle de subjectivité du spectateur, et déclinée par chacun des habitants qui apporte avec lui son excentricité et, donc, sa vision du monde.
    La mise en abyme entre fiction et réalité s’accentue lorsque nous découvrons que certains résidents campent leur propre rôle : Jerry Spence (le coiffeur), Emma Kelly (la pianiste) et la Lady Chablis (l’artiste travesti), pour ne citer que les principaux. Eastwood capte à merveille les tensions à l’œuvre dans une ville plurielle et qui pourtant témoigne d’une grande homogénéité : si plus de la moitié de la population est d’origine afro-américaine, la richesse semble détenue par une élite blanche qui entretient son pouvoir lors de fêtes mondaines et de réceptions codifiées (le bridge des femmes mariées compte parmi elles). Dès lors, des cérémonies similaires sont données parmi les familles noires, comme celle en l’honneur des jeunes célibataires nommée Alpha Phi Beta où se rend l’indésirable Lady Chablis.
    Le principe qui gouverne le long métrage est celui de perturbation de l’ordre : ladite Lady vêtue de bleu s’affiche aux bras d’un prétendant, l’arrivée d’un journaliste et écrivain dont tout le monde connaît le nom sans qu’il ne se soit présenté, les coups de pistolet tirés chez Jim Williams, l’infirmière qui a rectifié un oubli de la police témoigne au tribunal, les pratiques sexuelles de Jim et de Billy sont dévoilées au grand jour et heurtent la sensibilité d’une assistance puritaine, etc. Le surnaturel s’invite même à plusieurs reprises, s’incarne dans la figure prophétique de Minerva évoquant, par son nom, la déesse de la sagesse qui rejoint, à son tour peut-être, la statue filmée en ouverture et en clausule, celle de la fille aux oiseaux (Bird Girl) tenant dans chaque main un bol destiné à apporter boisson et nourriture aux volatiles. Eastwood la regarde telle une allégorie du Bien et du Mal, se gardant bien de se rallier à l’un ou à l’autre pour célébrer l’humain dans sa complexité fondamentale.
    Un beau portrait de Savannah et des marginaux qui l’animent – celles et ceux qui, en raison du procès, quittent temporairement la marge pour se retrouver au centre de l’attention –, que dessert pourtant une mise en scène trop hachée et approximative par moments, au sein de laquelle l’onirisme peine à naître.
    Legid
    Legid

    36 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Tiré d'un roman, Minuit dans le jardin du bien et du mal est un film policier et de procès qui sort de l'ordinaire grâce à ses personnages atypiques et le lieu de son déroulement, Savannah, ville empreinte de l'univers du vaudou. Et ce sont l'ensemble de ces spécificités qui font de Midnight... le film à ambiance qu'il cherche à être. Si le scénario n'est pas foncièrement original (un meurtre suivi de la préparation du procès et de son déroulement), ce sont les personnages originaux (mention spéciale à miss Chably) qui maintiennent tout l’intérêt.
    Clint Eastwood, comme à son habitude, soigne sa réalisation et son rythme qui malgré sa relative lenteur, ne jamais ennuyeux sur les quasi 2h30 de film.
    Un film de Clint Eastwood assez atypique mais réussi même si pas aussi marquant que d'autres de ses réalisations.
    Nangeuh
    Nangeuh

    16 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2013
    Clint nous dépeint une communautés très hétérogène ou au final il n'y a ni bien ni mal. L'ensemble est un peu mou mais intéressant a regarder jusqu'au bout. A regarder juste une fois pas plus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 février 2011
    Un bon film de Clint,avec un scénar' bien ficelé,des personnages attachant et haut en couleur.Un bon film de Clint.
    moket
    moket

    526 abonnés 4 331 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2020
    Certainement pas ce que Clint Eastwood a fait de mieux, même si l'ambiance est très originale et rend le film plutôt marrant et atypique... L'interprétation est de qualité, mais le scénario est des plus simples et le film est un peu longuet.
    didou79
    didou79

    51 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    c'est peut etre pas le meilleur eastwood,mais j'ai passé un exellent moment devant ce film
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    film intéressant, mélange de polar et de " fantastique ". Eastwood étonne par son originalité dans la mise en scène même si le scénario reste assez prévisible.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2015
    Pour son 20ème long-métrage en tant que réalisateur, Clint Eastwood propose une fresque inattendue, portrait d'une petite ville sudiste, Savannah en Géorgie.
    Ce film ambitieux au ton tragi-comique est un véritable mélange des genres : polar judiciaire, satire sociale, regard ésotérique, accompagnés d'une romance pas franchement utile.
    C'est d'ailleurs la principale faiblesse du film : malgré une réalisation soignée qui parvient à intégrer ces différents ingrédients, le scénario est dans le fond assez indigeste, d'autant que "Midnight in the garden of good and evil" (1997) est d'une durée prohibitive. Eastwood aborde tous les aspects évoqués sans réellement les approfondir, ce qui crée un curieux sentiment de téléscopage entre certaines scènes : par exemple, les excentricités outrancières de Lady Chablis cohabitent difficilement avec les séquences de procès dites "sérieuses". De même, l'approche mystique incarnée par la vieille clocharde black ne m'aura guère enthousiasmée, même si elle participe à l'esthétique old south.
    Pour autant, "Midnight in the garden of good and evil" n'est pas un échec total, et parvient par moments à distiller son parfum envoûtant, à l'instar des scènes centrées sur un Kevin Spacey une fois de plus remarquable, ici dans le rôle d'un nouveau riche homosexuel, cynique et séducteur.
    Autour de lui, Jack Thompson en avocat loyal et Jude Law en petite frappe velléitaire tirent leur épingle du jeu, tandis que John Cusack paraît un peu fade et qu'Allison Eastwood apporte laborieusement la touche de fraîcheur et de sensualité espérée dans ce contexte.
    Bref, une oeuvre qui me laisse perplexe...
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2009
    Film à l'ambiance qui colle au titre dans le premier tiers, très suave et mystérieuse mais ça vire à l'intrigue judiciaire pas franchement accrocheuse après... Il y a une certaine ambiguité qui reste jusqu'au bout mais il n'y finalement pas vraiment lieu de se poser tout un tas de questions puis l'excellent Kevin Spacey est sous-utilisé dans cette partie-là. Le résultat n'est pas mauvais mais pas incroyable non plus.
    Vutib
    Vutib

    135 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2011
    "Un film de Clint, c'est comme une boîte de chocolats: on ne sait jamais sur quoi on va tomber". Manque de pot je crois qu'on a pêcher ici un vieux hareng odorant et assez indigeste. Oui, ce film est clairement décevant et même s'il n'est pas vraiment mauvais, il n'est vraiment pas bon non plus! Je respecte pourtant l'éminent Eastwood qui cependant, il faut se l'avouer, à une fâcheuse tendance à se louper et à se jeter dans des projets personnels informes et mal interprétés (c'est le cas de ce film mais aussi de Firefox ou de Space Cowboys pour ne citer qu'eux). Adaptation apparemment fidèle du best-seller de John Berendt, "Minuit dans le jardin du bien et du mal" nous transporte à travers une enquête de meurtre en Savannah dont le personnage principal et journaliste John Kelso va être mêlé sans trop le vouloir. Je ne vais pas m'attarder sur l'intrigue très étrange de ce film qui ne représente pas un très grand intérêt, notant cependant que de nombreuses scènes se passent en Tribunal, et la quasi totalité des autres en soirées. Drôle de polar que voici, que ce soit sur le fond comme sur la forme. En effet émane de ce film d'Eastwood (ne portant ici que la casquette de réalisateur) un côté retro extrêmement présent. La totalité de l’œuvre transpire littéralement le classicisme, que ce soit à travers les fêtes bourgeoises, les conversations ou les rares scènes plus "musclés" (c'est ici un bien grand mot, étant donné que la lenteur, l'histoire elle-même et l’esprit très social du film ne laissent nul place à d'habituelles fusillades, courses poursuites ou scènes d'angoisse). D'ailleurs cette constante nonchalance et ce manque de punch évident tétanisent la logique du film... ainsi que notre motivation envers celui-ci, déjà pas au top. Cette manie bien à Clint qu'est ce surplus aberrant de sobriété étouffe toute tentative de singularité et d'audace auquel le film aurait eu bien besoin. Ce profond manque de changement se ressent évidement au niveau de la mise en scène, plate. Ne vous attendez pas à vous retrouver face à des plans inspirés ou à un montage osé, malgré une photographie parfois travaillée (en intérieurs notamment). Le casting est lui aussi émietter à travers des rôles peu mis en avantage. On n'arrive pas à distinguer le jeu de Kevin Spacey, visiblement à côté de la plaque; quant à John Cusack, il est tout bonnement imbuvable avec ses airs d'ahuris et de débile moyens, toujours à ouvrir la bouche... à quand le filet de bave? L'aparition de Jud Law est heureusement bénéfique au peu de dynamisme dont dispose le film et le côté humour apporté par Lady Chablis est agréable et bien tenté, bien que peu crédible lui aussi. Clint Eastwood aura bien du mal à convaincre son public avec ce nouveau bébé aux forts et regrettables relents de ratage. Peut-être que si le film avait été amputé d'une belle heure et avait évité les scènes inutiles et les terribles longueurs, il aurait gagné en efficacité. Mais restera alors toujours cette ambiance retro et "coincée du coup", malsaine et malheureusement fatale. 9/20
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