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Plume231
3 992 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 12 décembre 2010
Une oeuvre moyenne de la part du grand Clint. D'un côté, il y a de grandes qualités comme celle de réussir à nous plonger dans l'atmosphère insolite d'une ville du Sud des Etats-Unis, une densité incontestable qui fait que malgré sa durée le film est jamais ennuyeux, Kevin Spacey qui est comme à son habitude brillant et Lady Chablis totalement convaincante. D'un autre côté, il y a de grands défauts, John Cusack joue bien mais vraiment sans plus, Jude Law est franchement médiocre surtout dans la scène où il brise une bouteille après avoir péter les plombs n'arrivant pas du tout à créer la tension demandée (n'est pas Al Pacino qui veut!), l'histoire d'amour entre le personnage de John Cusack et de Alison Eastwood est trop peu exploitée et enfin le dernier quart d'heure avec l'apparition du fantastique est en toute franchise totalement dispensable. Intéressant mais pas totalement convaincant.
A travers une enquête empreinte de quelques égarements qui va virer au film de prétoiries, Eastwood nous dévoile les moeurs et les états-d'esprit enfoncés en profondeur dans l'Amérique sudiste. Bénéficiant d'une interprétation plus que convaincante, "Midnight in the garden of Good and Evil" dispose de quelques longueurs mais ne perd pas son pouvoir d'attraction et se centre plus sur les personnages que sur l'intrigue. Au final, il ne s'agit pas là d'un Eastoow majeur, cependant ce film constitue une petite réussite.
la catégorie Best Film of the world présente: Minuit dans le jardin du bien et du mal Clint nous livre là un foutu drame ultra bien construit, mené avec brio et au casting extraordinaire: Cusack, Spacey, Law et P. Hall deja rien que ça c'est pas d'la merde, ensuite la réalisation de Clint est toujours aussi stupéfiante, la bande son est superbe, les décors sont sublimes et le scénario est magnifiquement travaillé.
Clint change son style et son ton habituel afin de nous offrir un film plutôt à part. Aux côtés de John Cusack on découvre une étrange ville et ses habitants, suite au meurtre la trame narrative ne devient pas tellement policière, on reste sur un rythme et dans une ambiance assez particulière mais aussi très agréable. Œuvre quelque peu décalée, Minuit dans le jardin du bien est du mal, brille également par son casting.
Très mais alors très deçus par ce film, j'ai vu la grande majorité des film de et/ou avec Clint Eastwood et celui la est sans doute le moin bon, l'intrigue est mal ficelé et peu interessante, les intervention paranormal mal venu et la fin n'est pas tres clair. Dommage mais Clint Eastwood a tellement de chef d'oeuvre a son tableau de chasse qu'on ne va pas lui en vouloir pour un faux pas.
Rien de terriblement excitant dans ce polar sudiste dont l'un des seuls attraits est la plongée dans la culture et l'ambiance si caractéristiques de la Géorgie grâce à une photographie chaleureuse et colorée. Un film plombé par un rythme très lent et une enquête loin d'être passionnante. Sans surprises, à la limite du cliché, certainement pas la meilleure œuvre de Clint Eastwood.
Une galerie de portraits très intéressante dans ce film mineur d'Eastwood. Mineur parce que trop long et parfois répétitif. Malgré tout, quelle mise en scène, quelle fluidité dans les mouvements de caméra et quelle direction d'acteurs. Le thème de la culpabilité, qui a toujours hanté le metteur en scène, est ici évacué par une pirouette un peu légère, que, comme l'écrivain John Kelso, j'ai moyennement appréciée. Cela reste néanmoins une œuvre de qualité, certes bien inférieure à "Sur la route de Madison", qui l'avait précédée, mais qui éclaire la filmographie d'un des auteurs les plus importants du cinéma américain.
Si le démarrage est un peu fade, le film prend de l'ampleur rapidement. Acteurs excellents, réalisation sublime, ambiances sonores et décors de grande qualité, on reconnaît là la grande classe de Clint Eastwood, homme de talent aux multiples facettes. La prestation de Mrs Chablis est remarquable. Bravo !
Probablement le plus beau film d'Eastwood avec "Bird" et "Million Dollar Baby". Jamais longuet malgré une durée de 2h35, le film est envoûant de bout en bout, et est porté par l'interprétation sans failles de Kevin Spacey, John Cusack, Jude Law et Alyson Eastwood. Un chef d'oeuvre total.
Avec "Minuit dans le jardin du bien et du mal", Clint Eastwood livre un thriller énigmatique dans un lieu chargé de secrets et de personnages hauts en couleur. Kevin Spacey est parfaitement glaçant dans le rôle de l'élégant et ambigu Jim Williams, mais John Cusack manque parfois de relief pour incarner le journaliste au cœur de l'intrigue. La réalisation d’Eastwood est maîtrisée, mais le rythme peut paraître inégal, s'étirant parfois au détriment de la tension narrative. L'atmosphère gothique et l'exploration des thèmes de la justice, de la morale, et du charme empoisonné de Savannah confèrent au film une certaine richesse. Un film intrigant et singulier, mais qui peine à trouver le juste équilibre entre mystère et profondeur psychologique.
Malgré un casting en béton armé et Clint Eastwood à la réalisation, ce film ne décolle jamais. L'intrigue ne nous passionne pas du tout, on se demanderait même si c'est bien Eastwood est à la réalisation tant on ne reconnaît pas du tout la patte du cinéaste. Je n'ai pas du tout saisi le message qu'il a voulu faire passer, peut être qu'il fallait être tolérant sexuellement vu ce qu'il nous présente entre travestis et homosexuels. Bref, du bas de gamme malgré la présence de cadors comme Kévin Spacey et John Cusack. Un Eastwood très décevant.
Le titre « Minuit dans le jardin du bien et du mal » résume parfaitement le film. Arrivé dans un sud comme en terre étrangère, un écrivain et journaliste « yankee » (John Cusak) va découvrir dans une terre de vaudou (où pour comprendre les vivants doivent parler aux morts), des personnages plus inattendus les uns que les autres. De l’énigmatique et richissime Williams (dont les motivation restent ambigus) à Minerva (Irma P. Hall) la mystérieuse prêtresse vaudou, en passant par Mandy (Alison Eastwood) superficielle seulement au premier abord et surtout Lady Chablis, un incroyable travesti dont chaque sortie en public entraine l’angoisse d’un dérapage incontrôlé vers les bas fonds de l’outrance et de la vulgarité. Il n’en sera rien, le réalisateur restant toujours à la limite, parfois à l’extrême limite comme dans le bal des débutantes afro américaines, une des inversions les plus significatives du film. Dans cet univers au chaque pas, chaque découverte amène une énigme qui cache une surprise, le rationnel new –yorkais écarquillera des yeux qui peinent à croire ce qu’ils voient et ouvrira la bouche pour récupérer une respiration rendue difficile. Enfin comble de l’ironie, le document qui sauve l’accusé au tribunal est un clin d’œil narratif supplémentaire, car il ne change rien à l’histoire si ce n’est qu’il permet à Jim Williams de prononcer cette phrase devenue culte : « la vérité, comme l'art, réside dans le regard du spectateur. ». Dans une réalisation techniquement parfaite où chaque scène est bien scriptée, chaque mouvement de caméra d’une fluidité sans accroc et chaque plan construit avec soin, le casting exprime les personnages avec justesse, avec mentions particulières pour Kevin Spacey et l’inattendu Lady Chablis et ce pied de nez à la réalité puisque le vrai avocat Sonny Seiler (ici Jack Thompson) interpréte le Juge White. Le tout accompagné par une musique très locale de Lennie Niehaus. Bien sur dans le jeu des miroirs Eastwood n’a pas la virtuosité d’Hitchcock, ni sa créativité visuelle. Mais il évite aussi les moments spectaculaires et parfois malhonnêtes du « maître », pour offrir un déroulé élégant, par la grâce d’une fluidité maîtrisée de bout en bout. Et dire que ce grand film est considéré, à tort, comme un Eastwood mineur.
L'ambiance est originale et elle rend le film plutôt comique et atypique. Le scénario est quant à lui proche du roman policier classique. C’est un tout petit peu long tout de même et ça manque légèrement de rythme. Le film n’évite pas quelques clichés cinématographiques tels que la jolie fille destinée à tomber dans le bras du « héros » mais qui n’a aucune autre utilité.