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Votre avis sur Minuit dans le jardin du bien et du mal ?
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Attention, spoilers. Je ne sais pas quoi penser de "Minuit dans le jardin du bien et du mal". La première chose qui me frappe c'est que le film dure 2h30 et que je ne l'ai pas vu passer (ce qui est plutôt bon signe quand même), j'ai passé un bon moment, j'ai été intéressé du début à la fin, pas passionné, mais vraiment pris dans l'intrigue du film, et la mise en scène d'Eastwood est plutôt pas mal. Mais j'en sors vraiment déçu. Parce que j'ai l'impression que pendant tout le film, Eastwood cherche à faire monter la pression et la tension, on sent que peu à peu la tension va monter, il nous entoure son film d'une aura de mysticisme, il y a une ambiance assez mystérieuse... et puis en fait non, rien du tout. Tout retombe complètement à plat. Je ne m'attendais pas à une fin genre "twist ending", hein, mais je sais pas, quelque chose, j'ai l'impression que le film nous fait croire qu'il va monter, monter... et en fait non, pas du tout, on reste à la surface de là où on était déjà.
Réalisé par Clint Eastwood, Minuit dans le jardin du bien et du mal est un policier dramatique dans lequel une enquête et un procès sont réalisés pour savoir si un riche investisseur est coupable ou non du meurtre d'un jeune homme qu'il connaissait et dont on a retrouvé le corps. Et, avec beaucoup d'humour d'un genre particulier, Clint parvient à instaurer un climat sain et propice à la réussite, où un joli casting (John Cusack, Kevin Spacey, Jude Law, James Gandolfini) pourra se donner la réplique à travers un scénario habilement conçu. On reste loin des dernières productions à la Gran Torino, mais on savoure ce petit divertissement avec plaisir.
L'histoire est pas trop mal, les acteurs sont plutôt bons et ce film, qui ressemble un peu plus à un film procès qu'à un policier reste intéressant. Cependant, les personnages sont particulièrement loufoques et le scénario n'est pas assez dense par rapport à la longueur du film et ça gâche un peu tout.
Alain D.
Un très bon polar réalisé de belle façon par Clint Eastwood. Il nous propose avec " Minuit dans le jardin du bien et du mal " une BO de qualité et des images remarquables. Excepté quelques longueurs (le film dure 2H30), la mise en scène est sans faille.
Le solide scénario, adapté par John Lee Hancock, est basé sur la justice et l'homosexualité. Il nous conte, avec une belle progression, l'histoire de citoyens de Savannah une petite ville du sud des États-Unis. On y rencontre une belle collection de personnages atypiques : Mr Driggers l'homme aux mouches, Minerva la prêtresse vaudou, Melle Devo (allias Lady Chablis) le show-girl travesti ...
L'affiche nous offre un excellent John Cusack débordant de naturel et d'efficacité ; il est bien secondé avec la prestance du charismatique Kevin Spacey. Dans un joli second rôle Jude Law, que l'on voit malheureusement peu, incarne brillamment le personnage ingrat de Billy Hanson le dépravé.
Le solide scénario, adapté par John Lee Hancock, est basé sur la justice et l'homosexualité. Il nous conte, avec une belle progression, l'histoire de citoyens de Savannah une petite ville du sud des États-Unis. On y rencontre une belle collection de personnages atypiques : Mr Driggers l'homme aux mouches, Minerva la prêtresse vaudou, Melle Devo (allias Lady Chablis) le show-girl travesti ...
L'affiche nous offre un excellent John Cusack débordant de naturel et d'efficacité ; il est bien secondé avec la prestance du charismatique Kevin Spacey. Dans un joli second rôle Jude Law, que l'on voit malheureusement peu, incarne brillamment le personnage ingrat de Billy Hanson le dépravé.
L'univers fabriqué par Eastwood est ensorcelant grâce notamment à des personnages originaux et bien interprétés. La réalisation est soignée, musique, décors tout est en place pour créer une bulle ou le spectateur est enfermé. Mais finalement on en sort certes éblouit mais pas marqué.
Journaliste débarqué de New York à Savannah sans trop savoir pourquoi, John Cusack va avoir de telles surprises que son reportage va se transformer en roman. Comment cela se produit exactement, on le laissera à la part de mystère que recèle (et nécessite ?) l'inoculation de la ville au spectateur.
On découvre celle-ci en même temps que lui, et elle devient le seul monde réel tant les bizarretés assaillent : même le New York du reporter perd de sa normalement indestructible substance tandis qu'Eastwood fait découvrir Savannah dans son plus pur exotisme, sans jamais perdre de vue que le divertissement et la "dramatisation" que le générique de fin admet avoir opéré sur le livre doivent receler un fond véridique et qui parle (aussi bien à ses compatriotes qu'au reste du monde) sur le sujet de l'Amérique profonde.
Au gré de rencontres et de scènes qui ont chacune leur caractère, c'est précisément une transformation que le film pratique : l'inquiétant se familiarise, on assimile l'étrange, et l'on finit par comprendre - ou croire que l'on comprend - comment ce bout de Géorgie vient s'agencer dans le grand puzzle de quarante-huit pièces qui se tient à gauche de l'Atlantique. Fini le "Autant en emporte le vent sous mescaline", c'est un univers vrai et fonctionnel que révèlent les interactions loufoques de personnalités fortes.
Le melting pot est jouissif : entre l'accent du Sud, la présence du vaudou, la continuation socialement intégrée de la séparation des Noirs et des Blancs, et la distance du personnage de John Cusack qu'on a eu la merveilleuse idée de mettre là en sa pure qualité d'observateur et de journaliste, sans attaches sentimentales et pourtant pertinent, le film transpire un processus créatif en grande immersion (aussi bien dans l'histoire du crime qui l'inspire que dans celle du roman qu'il adapte ou l'atmosphère de Savannah).
Il ne faut pas en attendre une grande épopée criminelle ou policière, ni une contextualisation socio-politique solide, et il n'est pas tout à fait qualifié au statut de "grand film américain" mais c'est un film qui vient du cœur et dont chaque image scintillera dans l'œil du spectateur.
→ https://septiemeartetdemi.com/
On découvre celle-ci en même temps que lui, et elle devient le seul monde réel tant les bizarretés assaillent : même le New York du reporter perd de sa normalement indestructible substance tandis qu'Eastwood fait découvrir Savannah dans son plus pur exotisme, sans jamais perdre de vue que le divertissement et la "dramatisation" que le générique de fin admet avoir opéré sur le livre doivent receler un fond véridique et qui parle (aussi bien à ses compatriotes qu'au reste du monde) sur le sujet de l'Amérique profonde.
Au gré de rencontres et de scènes qui ont chacune leur caractère, c'est précisément une transformation que le film pratique : l'inquiétant se familiarise, on assimile l'étrange, et l'on finit par comprendre - ou croire que l'on comprend - comment ce bout de Géorgie vient s'agencer dans le grand puzzle de quarante-huit pièces qui se tient à gauche de l'Atlantique. Fini le "Autant en emporte le vent sous mescaline", c'est un univers vrai et fonctionnel que révèlent les interactions loufoques de personnalités fortes.
Le melting pot est jouissif : entre l'accent du Sud, la présence du vaudou, la continuation socialement intégrée de la séparation des Noirs et des Blancs, et la distance du personnage de John Cusack qu'on a eu la merveilleuse idée de mettre là en sa pure qualité d'observateur et de journaliste, sans attaches sentimentales et pourtant pertinent, le film transpire un processus créatif en grande immersion (aussi bien dans l'histoire du crime qui l'inspire que dans celle du roman qu'il adapte ou l'atmosphère de Savannah).
Il ne faut pas en attendre une grande épopée criminelle ou policière, ni une contextualisation socio-politique solide, et il n'est pas tout à fait qualifié au statut de "grand film américain" mais c'est un film qui vient du cœur et dont chaque image scintillera dans l'œil du spectateur.
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Un film délicat, mystérieux et chiquissime qui dénote agréablement avec l’œuvre de Clint Eastwood. le cinéaste réalise en effet un film d'une singularité étonnante dans son parcours et prouve qu'il est totalement maître de son art et qu'il peut aborder n'importe quel registre avec une facilité déconcertante. Il se glisse avec une aisance incroyable dans ce monde de velours, de cancan et de fêlés qu'est Savannah et nous y immerge dès les premiers plans. On suit, ou plutôt on est le personnage de Cusak et on devient nous aussi un membre à part entière de cette communauté, et c'est doute là la force du film. Au-delà de la mise en scène léchée et des plans majestueux, c'est bien ce monde qu'Eastwood nous offre qui est à prendre sans hésitation. On regrettera seulement le choix de John Cusak ; pour moi un des pires acteurs que Hollywood n'est jamais compté.
Clint Eastwood démontre ici son talent de réalisateur dans cette oeuvre linéaire quant à son développement - on suit sans discontinuer le journaliste interprété par John Cusack - , et sociologique quant aux sujets abordés. Ici, point de grandes envolées lyriques, point de Deus ex machina, point de fusillades maxi-cadavres. Non, une histoire simple traitée simplement. Aussi, il n'est pas certain que tous les spectateurs en apprécient le style monocorde sinon monotone, d'autant que la séance dure deux heures et demie. Mais il lui faudra se laisser bercer par l'atmosphère de Savanah, de son doux climat et de ses soirées arrosées. Il risquera quand même de tomber dans bras de Morphée.
🎬 RENGER 📼
Minuit dans le jardin du bien et du mal (1998) ne ressemble à aucune autre réalisation de Clint Eastwood, c’est sans doute pour cela que le film a tant de mal à nous séduire du début à la fin.
L’intrigue peine à retenir notre attention, et ce, malgré un beau panel de premier et second rôles, comme John Cusack & Kevin Spacey entre autres.
L’histoire s’avérait intéressante sur le début mais la suite ne tient pas ses promesses, trop long et lent jusqu’au dénouement de l’œuvre.
On ne retrouve pas ici la patte du réalisateur, à tel point que l’on en vient à se demander si on n’aurait pas affaire ici à une œuvre de commande ?!?! Le mystère reste entier.
L’intrigue peine à retenir notre attention, et ce, malgré un beau panel de premier et second rôles, comme John Cusack & Kevin Spacey entre autres.
L’histoire s’avérait intéressante sur le début mais la suite ne tient pas ses promesses, trop long et lent jusqu’au dénouement de l’œuvre.
On ne retrouve pas ici la patte du réalisateur, à tel point que l’on en vient à se demander si on n’aurait pas affaire ici à une œuvre de commande ?!?! Le mystère reste entier.
Une quête policière ayant pour seule utilité de permettre à Clint E. de décrire une palette de personnage tous hallucinant et torturé par leur passé. Superbe film.
Derrière un film de tribunal maîtrisé, genre dans lequel les Américains excellent, Clint Eastwood signe en fait une oeuvre aussi puissante que passionnante. L'histoire, c'est celle d'un nouveau riche homosexuel (Kevin Spacey) de Savannah en Géorgie, jugé pour le meurtre - légitime défense ou exécution de sang-froid ? - de son ami, gigolo notoire (Jude Law, étonnant). Autour de la trame que constitue le procès, le film suit la découverte de cette étrange contrée sudiste par un reporter new-yorkais (John Cusack) à travers nombre de scènes sans rapport très direct avec l'intrigue. Ces épisodes, apparamment anecdotiques et souvent teintés d'humour, constituent une grande fresque colorée qui permet au réalisateur de dresser une peinture sociale légère mais sans concession du vieux Sud des Etats-Unis : rémanence ségrégationiste, homophobie latente, culture vaudou, excentricité des habitants, légalité du port d'arme, fracture sociale... "Minuit dans le Jardin du Bien et du Mal" est également un conte sur la mise en parallèle d'une justice humaine imparfaite et subjective, et d'une justice immanente dont l'implacable objectivité est assez proche de la loi du Talion. Kevin Spacey, en dandy insaisissable, survole le film et y appose le sceau de son incomparable talent.
Clint Eastwood signe un thriller qui sous ses airs simplistes révèle un travail méticuleux proche de l'excellence.
Réalisateur de génie, donc forcément on adhère. D'autant plus que je voue une admiration certaine et sans limite à Kevin Spacey, qui est ici et comme à son habitude, i-m-p-e-c-c-a-b-l-e.
"Minuit dans le jardin du bien et du mal".Un titre mystérieux pour une oeuvre des plus étranges.On se demande ou est passé le style d'Eastwood.En fait,bien que caché,on retrouve son sens de la mise en scène,avec des éléments essentiels à l'intrigue.Un procès se déroule dans la ville de Savannah.Un endroit hors du temps,ou il se passe des évènements bizarres,avec des habitants folkloriques.Les apparences sont trompeuses,et le temps joue un role primordal.L'ensemble reste insaisissable,sans trop d'enjeux.L'intéret principal,c'est l'atmosphère unique qui se dégage de l'ensemble du film.Bon,si c'était pas un film du maitre,je dirais que je n'ai pas aimé.Mais par subtilité,sa thématique ressort.Long et lent,mais à découvrir.
Minuit dans le jardin du bien et du mal est clairement un film d'ambiance, et si on est pas complètement immergés, on risque fortement de s'ennuyer durant les 2 heures trente du long-métrage réalisé comme à son habitude sobrement par Clint Eastwood.
Le scénario est simple, il s'agit en gros d'un film de procès, Jim Williams ( Kevin Spacey ) est soupçonné du meurtre de son amant ( un tout jeune Jude Law ), et John Kelso ( John Cusack ), un journaliste envoyé là pour couvrir la grande fête de Noël organisée justement par Willams, intéressé par ce crime, décide de rester.
Une fois dans l'ambiance, c'est proprement féerique, la moiteur de Savannah, Géorgie, transparaît dans tous les plans, Spacey est ultra charismatique, tout comme Lady Chablis dans son propre rôle et Irma P. Hall dans celui de Minerva, la sorcière du fameux jardin. Même le procès est intéressant, et il faut dire que n'importe qui rêverai d'un avocat aussi convainquant que celui de Williams. Il y a une forte tension finale - par rapport, surtout, au fait de savoir si Kelso va intervenir ou pas, sachant tout ce qu'il sait -, mais en définitive, le verdict n'est pas trop étonnant. Bien sûr, ce n'est pas ce que l'on retiendra principalement de ce Eastwood très bon mais loin des meilleurs...
Le scénario est simple, il s'agit en gros d'un film de procès, Jim Williams ( Kevin Spacey ) est soupçonné du meurtre de son amant ( un tout jeune Jude Law ), et John Kelso ( John Cusack ), un journaliste envoyé là pour couvrir la grande fête de Noël organisée justement par Willams, intéressé par ce crime, décide de rester.
Une fois dans l'ambiance, c'est proprement féerique, la moiteur de Savannah, Géorgie, transparaît dans tous les plans, Spacey est ultra charismatique, tout comme Lady Chablis dans son propre rôle et Irma P. Hall dans celui de Minerva, la sorcière du fameux jardin. Même le procès est intéressant, et il faut dire que n'importe qui rêverai d'un avocat aussi convainquant que celui de Williams. Il y a une forte tension finale - par rapport, surtout, au fait de savoir si Kelso va intervenir ou pas, sachant tout ce qu'il sait -, mais en définitive, le verdict n'est pas trop étonnant. Bien sûr, ce n'est pas ce que l'on retiendra principalement de ce Eastwood très bon mais loin des meilleurs...
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